Surprise à l’entre-deux puisque Giannis Antetokounmpo n’est pas là, mais l’absence du MVP ne se fait pas trop ressentir dans ce début de rencontre. Milwaukee peut compter sur Bobby Portis pour répondre aux assauts de Dennis Schröder. Le meneur allemand, en forme, dicte le tempo de cette rencontre. Jayson Tatum montre aussi de belles choses en attaque pendant que Portis continue de dominer poste bas. Les deux équipes sont au coude à coude après 12 minutes (30-30).
Maladroit jusqu’à présent, Jrue Holiday commence à rentrer dans son match. Sans Giannis et Middleton à ses côtés, il a plus de responsabilités, et on le voit pénétrer à travers la défense des Celtics et finir près du cercle. Boston ne s’affole pas et continue de bien jouer au basket en équipe. Jayson Tatum ne prend pas tous les tirs et le ballon circule, mais ce sont les Bucks qui rentrent aux vestiaires avec 4 points d’avance (55-51).
Encaisser 55 points face à l’équipe C des Bucks n’est pas bon signe, et au retour des vestiaires, on sent les Celtics plus concernés défensivement, même si leurs adversaires continuent de leur mener la vie dure. Tatum, Smart et Schröder pèsent de plus en plus en attaque. Les Bucks tentent de répondre mais les absences commencent à se faire ressentir. Holiday et Pat Connaughton donnent tout mais Boston a pris les commandes de ce match (88-81).
Même très diminué, le champion NBA reste une bête difficile à dompter. Malgré un grand Schröder, Boston n’arrive pas à tuer cette rencontre. L’Allemand voit Portis poursuivre son festival dans la raquette, et les Celtics n’arrivent pas à plier la rencontre. Jrue Holiday prend ses responsabilités en trouvant par deux fois Grayson Allen à 3-points pour égaliser (108-108). L’ancien du Jazz offre cinq minutes de bonheur en plus au TD Garden.
Malheureusement, les Bucks n’ont plus d’essence dans le moteur en prolongation. Dennis Schröder prend ses responsabilités et ses 8 points permettent aux Celtics d’arracher la victoire (122-113). La quatrième en cinq matches.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Les Bucks ont du répondant. Touché par les blessures et le Covid, l’effectif des Bucks ne ressemble pas à celui de juin dernier mais les Bucks ont de la ressource et surtout un cœur énorme. Six joueurs terminent à plus de 10 points, preuve que le collectif et les fondations sont solides.
La force mentale des Celtics. Portés par Tatum et Schroeder, les Celtics ont été rattrapés dans les derniers instants de ce match et poussés en prolongation à cause de deux gros tirs de Grayson Allen. Mais ils sont parvenus à ne pas s’effondrer durant les cinq minutes supplémentaires. Au contraire, ils ont même montré beaucoup de cohérence et de sérieux des côtés du terrain, et ils ont su donner le ballon au meneur allemand qui avait la main chaude.
Le coup de chaud de Marcus Smart. Pendant deux quart-temps et demi, il y a eu 8 égalités et 22 changements de leaders. Et puis, Marcus Smart a pris feu, inscrivant 12 points de suite, à cheval entre la fin du 3e quart-temps et le début du 4e quart-temps. Dans son sillage, Boston signe un 13-2 pour prendre le large.
Boston, roi du suspense. Douze matches, six prolongations ! Ceux qui apprécient le suspense devraient davantage regarder les matches des Celtics. On imagine que Ime Udoka est moins fan, même si le bilan est pour l’instant équilibré dans ces rencontres.
TOPS/FLOPS
✅ Dennis Schröder. Capable d’alterner matchs ratés et performances incroyables, le dragster allemand (38 points) a éclaboussé la rencontre de son talent. Rapide en pénétration et adroit de loin, il a porté son équipe vers la victoire. En prolongation, c’est lui qui a pris ses responsabilités. Titularisé en l’absence de Jaylen Brown, l’ancien 6e homme des Lakers monte en puissance, et il a eu droit aux « MVP, MVP » des fans des Celtics.
✅ Jayson Tatum. Grâce à son coéquipier allemand, Jayson Tatum n’a pas eu besoin d’en faire trop. Au contraire, on a vu un Tatum concerné et altruiste avec moins d’isolation et plus de jeu en mouvement. Très présent aux rebonds, il termine la rencontre 27 points et 11 prises. Même si son adresse à 3-points n’est pas bonne, il a su aussi en défense, montrer l’exemple. Une belle performance.
✅ Bobby Portis. Titulaire, Bobby a une nouvelle fois été exemplaire, particulièrement poste bas, où il a fait de gros dégâts. Malheureusement, comme son équipe, il a été un peu court en prolongation. Mais ce Bobby Portis est un leader pour ces Bucks déplumés et il répond toujours présent.
✅⛔ Jrue Holiday. Malgré un double-double, Jrue Holiday n’a pas vraiment pesé sur le jeu des Bucks, et défensivement, il n’a pas su répondre à l’agressivité de Dennis Schroder. Il a énormément tenté mais son 1/12 à 3-points fait tache dans un match aussi serré. Absent en début de saison, il monte encore en puissance, mais n’a pas retrouvé son niveau des playoffs.
LA SUITE
Boston (6-6) : A partir de dimanche, les Celtics s’en vont défier deux fois les Cavaliers dans l’Ohio.
Milwaukee (6-7) : Suite du « road trip » avec un match à Atlanta dimanche soir.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.