Connue pour avoir vu passer Wayman Tisdale, Mookie Blaylock, Blake Griffin, Trae Young ou Austin Reaves plus récemment, la fac d’Oklahoma va accueillir un des plus grands talents internationaux à la rentrée prochaine. Il s’agit du jeune arrière de 18 ans, Benjamin Schroder (2m01, 73kg).
S’il est un peu plus petit, et encore fluet, Schroder n’est pas sans rappeler le profil d’un Josh Giddey à Oklahoma City avec sa capacité à orchestrer le jeu et à pénétrer jusqu’au cercle. Les deux jeunes internationaux aux qualités similaires devraient en tout cas évoluer dans le même Etat à la rentrée 2022.
« Ce processus de recrutement était une expérience nouvelle pour moi depuis le début », a expliqué Schroder sur ESPN. « Mais ils semblaient vraiment s’intéresser à moi, pas seulement en tant que joueur mais en tant que personne. Le coach Porter Moser et son assistant David Patrick et tout le coaching staff veulent gagner des titres. »
Produit du centre de formation du Bayern Munich, Schroder a joué la saison passée en troisième division allemande, au TSV Oberhaching Tropics, où il a assuré 12 points en 24 minutes de moyenne face à des joueurs bien plus âgés et costauds que lui. Face à sa génération, Schroder s’en est plutôt bien sorti aussi jusqu’à présent, tournant à 17 points, 6 rebonds et 2 passes au dernier tournoi European Challengers des moins de 18 ans cet été (voir plus bas), après avoir déjà été très bon au championnat d’Europe des moins de 16 ans en 2019.
« Je voulais m’engager assez rapidement afin de remettre l’accent sur mon jeu le plus vite possible »
Bachelier depuis cet été, Schroder va prendre une année césure pour se concentrer sur le basket à plein temps, en jouant dans le championnat espoirs (des moins de 19 ans) et en quatrième division allemande. Il va également faire sa visite officielle à Norman dans quelques semaines.
« On a discuté avec beaucoup d’universités, dont certaines de la Ivy League et d’autres de l’ACC, la Pac-12 et la Big 12. J’avais cinq offres de bourses mais je suis absolument sûr de mon choix avec Oklahoma et je voulais m’engager assez rapidement afin de remettre l’accent sur mon jeu le plus vite possible. »
Arrière très attiré par le cercle, Schroder n’est pas le genre à avoir froid aux yeux. Il attaque les défenses continuellement et finit souvent les deux mains dans la marmite. De même, il ne laisse pas sa part au chien en défense. En somme, son jeu semble taillé pour réussir la transition avec le jeu américain.
« Je veux devenir le meilleur joueur possible, tout en prenant le plus de plaisir possible. Les Américains jouent un style de basket différent et ça va me donner une chance de travailler avec de très bons coachs et dans des infrastructures parmi les meilleures du monde. J’aime les Etats-Unis et j’espère que ce sera une bonne expérience personnelle au-delà du basket. »