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Pour Matt Barnes, l’échec de Stan Van Gundy à New Orleans était inévitable

NBA – La différence entre la vision du basket de son ancien coach à Orlando et le jeu prônée par la nouvelle génération était trop importante selon l’ancien ailier.

Un échec programmé, voilà comment on pourrait résumer le passage de Stan Van Gundy à New Orleans la saison passée. Forts de leur duo de superstars en puissance Brandon Ingram et Zion Williamson, les Pelicans n’ont jamais réussi à exprimer leur plein potentiel ni à trouver leur identité de jeu, terminant l’exercice 2020-2021 sans voir les playoffs.

Pour Matt Barnes, qui a été coaché par Stan Van Gundy lors de son unique saison à Orlando, en 2009-2010, l’éviction de « SVG », remplacé par Willie Green était inévitable.

« Je pense que ce n’était pas un bon choix pour New Orleans, parce que je sais que Stan est un coach « old school », et que le jeu d’aujourd’hui donne plus d’importance aux relations avec les joueurs et qu’il y a plus de libertés dans le jeu », a-t-il déclaré. « Quand j’ai vu ce roster et que j’ai pensé à la façon dont Stan coachait il y a une dizaine d’années, ce n’est pas forcément contre Stan, et je le dis avec tout le respect que j’ai pour lui, mais le jeu a tellement changé et l’a un peu dépassé. Les joueurs sont différents aujourd’hui et sont traités différemment. Je savais que son côté « à l’ancienne » n’allait pas coller à New Orleans ».

Une collaboration qui s’est mal terminée, dix ans plus tôt

Onzièmes de la conférence Ouest, les Pelicans ont été l’une des équipes les plus décevantes. Un épisode qui a rappelé à Matt Barnes l’une des plus grosses désillusions de sa carrière de joueur, lors de cette fameuse saison 2009-2010, alors que le Magic possédait l’une des équipes les plus dominatrices de la NBA, avec un cinq majeur composé de Jameer Nelson, Vince Carter, Rashard Lewis, Dwight Howard et donc Matt Barnes, alors en balance avec Mike Piétrus.

Programmés pour retrouver les finales NBA après avoir échoué face aux Lakers la saison précédente, les Floridiens avaient toutes les cartes en main pour y parvenir, et Stan Van Gundy y était évidemment pour quelque chose, marquant notamment un tournant dans l’évolution du jeu.

« Dans l’exécution, les ajustements en cours de match, systèmes en sortie de temps mort, son attention pour les détails, Stan était l’un des meilleurs que j’ai pu côtoyer. Il connaît le basket comme sa poche. Il nous a toujours préparés au mieux, et c’est ce qu’on attend d’un coach, et tout ce qu’on avait à faire était d’entrer sur le terrain et exécuter le plan. C’est ce qu’on a fait toute la saison et les deux premiers tours des playoffs ».

Puis est arrivé la finale de conférence face à Boston, durant laquelle le coach a complètement perdu ses joueurs.

« Quand je te dis qu’on a tout reconfiguré, on s’est alors demandé ce qu’on faisait »

«Lorsqu’on est arrivé en finale de conférence, je ne sais pas quelle putain de mouche l’a piqué, mais il a tout voulu changer. On avait sweepé Charlotte, puis Atlanta, assez facilement et je crois qu’en saison régulière, on n’avait perdu qu’une seule fois contre Boston cette année là (ndlr : 3v-1d effectivement). On se disait « Allons taper Boston et on retrouvera les Lakers en finale ». Et on pensait qu’on pouvait les battre », s’est-il rappelé. « Arrivé en finale de conférence, je revois Stan dire un truc du genre : « C’est une très bonne équipe de vétérans, on va devoir faire quelques ajustements et changer quelques trucs en attaque ». Quand tu entends ça tu te dis, « Ok, c’est la finale de conférence, le jeu va être un peu plus resserré et tout devient un peu plus stratégique ». Mais quand je te dis qu’on a tout reconfiguré, on s’est alors demandé ce qu’on faisait. On s’est complètement détaché de ce qu’on avait fait pour en arriver là, à exécuter de nouveaux systèmes et même une rotation différente. Ça a été un cauchemar ».

Boston l’avait emporté en six manches et avait donc accédé à la finale NBA pour affronter les Lakers. Un regret qui a toujours du mal à passer pour Matt Barnes, et symbolique pour lui des limites de Stan Van Gundy en tant que coach, à savoir une certaine difficulté à gérer la pression, qui lui avait valu le surnom de « Mister Panic ».

« Tout ce qui me revenait en tête, c’était ce que le Shaq avait dit lorsqu’il avait joué pour lui à Miami. « Ce gars perd le contrôle sous la pression. Il devient nerveux face à la pression ». C’est tout ce que j’avais en tête, à me dire « Stan, on a le deuxième meilleur bilan de la ligue. On est à 8-0 en playoffs, en tapant des équipes par 20 points d’écart. Pourquoi on doit tout changer ? » Je comprends qu’on affronte Boston, une équipe difficile, avec de gros vétérans. Mais on a zappé tout ce qu’on a fait pour en arriver là ».

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