Sélectionné en 38e position lors de la dernière Draft, Ayo Dosunmu l’avait mauvaise… Le meneur junior de l’Université d’Illinois pensait mériter meilleur sort après avoir progressé constamment durant sa carrière universitaire, terminant en l’occurrence à 20 points, 6 rebonds et 5 passes de moyenne pour sa troisième saison à la fac.
Ayant atterri à Chicago, et ayant récemment signé un premier contrat pro à hauteur de 2,48 millions de dollars pour deux ans, Dosunmu a depuis retrouvé le sourire. Avec les Bulls à Las Vegas, Dosunmu continue à monter en régime, réalisant un match à 26 points, 7 rebonds et 3 passes hier soir face à Memphis.
« C’était bon de pouvoir à nouveau créer du jeu »
« Il a été plus présent, surtout du fait qu’il ait dû porter beaucoup le ballon », souffle Henry Domercant, le coach – par intérim – des Bulls hier soir. « Il a peu à peu pris ses aises dans cette rencontre, mais c’est normal parce qu’il continue à progresser à chaque match. »
Élu meilleur meneur de NCAA la saison passée, Ayo Dosunmu va avoir une sacrée concurrence sur le poste 1 alors que les Bulls ont fait venir Lonzo Ball de la Nouvelle Orléans et Alex Caruso de Los Angeles, tout en ayant drafté un certain Coby White la saison passée…
Avant de penser à sa place dans la rotation définitive des Bulls durant la saison, le meneur rookie veut surtout trouver son rythme et produire du bon basket d’ici au prochain camp d’entraînement de Chicago. Sans Patrick Williams ni Devon Dotson hier, les Bulls ont placé le ballon entre les mains de Dosunmu, et ça a plutôt bien fonctionné !
« C’était bon de pouvoir à nouveau créer du jeu. Je suis un créateur », affirme Dosunmu sur NBC Sports. « C’est ce que j’essaye d’être pour l’équipe, un joueur qui a un impact des deux côtés du terrain. Durant la saison, surtout ma première, il va y avoir des hauts et des bas. Je veux simplement progresser et apprendre à chaque match. A mesure que les matchs défilent, je pense que je suis en train d’accomplir cet objectif. »
« Comme on est tous les deux des rookies, on a un lien évident »
Pour trouver ses repères dans le jeu, Dosunmu peut compter sur son camarade rookie, Marko Simonovic, le pivot monténégrin de 21 ans qui, lui aussi, découvre ce niveau avec les yeux grand ouverts.
« C’est super de jouer avec lui. Il a très un bon QI basket. Il prend les bonnes décisions pour sortir des pick-and-rolls. Il roule très bien vers le cercle et il progresse à chaque match. On a commencé à tisser des liens au « rookie transition » [une série de présentations et réunions qui éduquent les nouveaux joueurs NBA sur bon nombres de sujets importants, dont les finances et les relations avec les médias]. Comme on est tous les deux des rookies, on a un lien évident. Comme je suis un peu plus leader, je le charrie souvent parce que je pense qu’on doit construire notre relation comme ça, au fur et à mesure qu’on découvre certaines choses pour la première fois. Ça nous donne confiance mutuellement. »
Arrivé revanchard en NBA, estimant qu’il n’y a pas 37 joueurs qui sont meilleurs que lui dans cette classe de Draft, Ayo Dosunmu poursuit désormais son apprentissage du monde professionnel en toute humilité du côté de Las Vegas. A 11 points, 5 rebonds et 2 passes de moyenne, à un petit 11% de réussite à 3-points, Dosunmu a encore du pain sur la planche…
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