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Kevin Durant et les Etats-Unis maîtres de leurs émotions

Team USA – Comme face à l’Espagne, Team USA a balbutié son basket en début de rencontre. Mais comme face à l’Espagne, elle a ensuite enclenché le mode « rouleau compresseur ».

Malgré les interrogations liées à une préparation marquée par deux défaites de rang et un match d’ouverture perdu face aux Français, les Etats-Unis de Gregg Popovich sont bel et bien qualifiés en finale olympique.

Un beau parcours s’expliquant par la montée en régime lors des phases finales, durant lesquelles ils ont éliminé l’Espagne de Ricky Rubio puis l’Australie de Patty Mills.

Pourtant, sur ces confrontations, tout n’a pas été parfait. Les hommes de Gregg Popovich ont notamment connu de grosses difficultés à rentrer dans leurs rencontres. « Nous étions mauvais en défense » expliquait Coach Pop après la demi-finale. « Elle s’est reposée sur l’attaque car on pensait s’en sortir par des exploits individuels. »

Gregg Popovich voulait des « Strong Faces »

Mené de 15 points (41-26) par des Australiens surmotivés et bien plus solides collectivement, Gregg Popovich n’a pas hésité à sermonner ses protégés. « On leur a juste dit la vérité. »

Effectuant un rapproché pour ne concéder plus que 11 points de retard à trois minutes de la mi-temps, Team USA va augmenter d’un voire deux crans son intensité défensive symbolisée par Jrue Holiday pour étouffer les Australiens et leur coller un 20-0 à cheval sur les deuxième et troisième quart-temps ! « Les cinq dernières minutes du deuxième quart étaient fantastiques et on a continué sur ce rythme dans le troisième. Je les félicite pour leur compréhension du jeu et leur faculté à accepter la vérité. »

Pour les remettre dans le match, l’entraineur des Spurs a repris l’expression « Strong Face » utilisée par son prédécesseur Mike Krzyzewski.

La définition de cette expression ? « C’est tout simplement le fait de jouer l’action suivante » explique Gregg Popovich avant de développer son propos. « Vous ne devez pas réagir à une perte de balle, à un coup de sifflet ou à un tir manqué. Tout le monde s’en fout. Vous ne pouvez pas vous le permettre. Vous êtes redevable envers votre équipe donc vous devez vous responsabiliser et vous concentrer sur la prochaine action. Il (Coach K) appelait ça les « Strong Faces ». On doit essayer d’être comme ça » ajoute l’entraineur.

Kevin Durant en leader incontestable

Relégués à 10 points contre l’Espagne, les représentants du pays de l’Oncle Sam ont remonté ce qui pourrait être le plus gros déficit de leur histoire face aux Australiens. Un événement sur la scène internationale mais dont les basketteurs américains sont coutumiers du fait en NBA. « On a déjà été dans de telles situations et on en est revenu » expliquait ainsi Kevin Durant, meilleur marqueur de son équipe avec 23 points.

« Peu importe le niveau dans lequel on évoluait, beaucoup de joueurs ont connu ça et on sait comment se gérer. On semblait impassible et prêt à jouer quand nous avions 15 points de retard. On a gardé notre sang-froid, on savait qu’on pouvait revenir assez rapidement si on défendait et qu’on courait en transition. »

Et lorsque vous avez un double champion olympique dans vos rangs, les moments difficiles se gèrent beaucoup plus facilement. « Durant a déjà connu ça dans sa carrière et il l’a montré en nous guidant. Ces matchs sont très importants pour lui et notre équipe. C’est notre leader et on se nourrit de son énergie. Il n’avait pas besoin d’être là vu son pedigree olympique » confie Devin Booker.

Mais il est là, et ça change énormément de choses pour Team USA.

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