Si les Suns et les Bucks ont pu disputer leur premier match des Finals sans de sérieuses blessures, la franchise du Wisconsin s’est faite une belle frayeur avec l’hyperextension du genou de Giannis Antetokounmpo.
Le Grec avait dû se reposer face aux Hawks eux aussi orphelins de leur meilleur joueur (Trae Young) pendant quelques matchs.
Une NBA qui fait déjà tout son possible
C’est pourquoi Adam Silver a été questionné sur ce sujet sensible. « Personne n’a la science infuse », commence tout d’abord le patron de la ligue dans des propos relayés par la NBA avant d’ajouter que « c’est un problème qui était déjà évoqué avant le Covid et comme vous le savez tous, ça nous préoccupe. On sollicite beaucoup de personnes pour se pencher sur la prévention des blessures mais on ne sait toujours pas précisément pourquoi nous en avons autant. On continuera d’étudier la question pendant cette intersaison ».
Si LeBron James n’a pas hésité à tancer la ligue, Adam Silver lui répond indirectement en affirmant pour ESPN que « le repos accordé aux joueurs a doublé cette année mais les blessures continuent d’augmenter ».
À qui la faute ?
Pour le commissionner de la NBA, la situation liée au Covid n’arrange rien au problème car le virus ajoute un stress physique et mental. Pour autant, Adam Silver veut voir plus loin et se penche notamment sur les nouvelles méthodes de gestion des différentes franchises. « Le problème que nous essayons de résoudre c’est : est-ce que le repos est vraiment bénéfique ? Est-ce que le « load management » fonctionne réellement ? »
Adam Silver ne dit pas non plus que les superstars doivent jouer 48 minutes à tous les matchs mais il s’interroge sur cet aspect. Non seulement car, en tant qu’homme d’affaires, il sait que les meilleurs joueurs permettent un gain économique beaucoup plus conséquent mais aussi parce que pour lui, la ligue met déjà tout en œuvre pour diminuer au maximum le risque de blessures.
« Ce qui m’a le plus surpris, ce n’est pas l’augmentation de blessures car ça fait quelques années que c’est comme ça. C’est que même avec les investissements consentis, les soins de plus en plus sophistiqués, le nombre de médecins et la tonne de données dont on dispose désormais, même si on exclut la pandémie de l’équation, on devrait voir des améliorations. Mais ce n’est pas le cas », se désole ainsi le patron de la NBA.
Et avec une ligue qui reprend son format habituel juste après une année olympique, la question de la gestion des blessures risque de revenir assez souvent.