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Preview NBA Finals 2021 | Phoenix Suns – Milwaukee Bucks

NBA – À la surprise générale, ou presque, l’affiche des Finals 2021 voit s’affronter les Suns et les Bucks. Deux équipes solides en playoffs, portées chacune par un trio de feu et très proches l’une de l’autre. Compliqué de dégager un favori dans cette série, d’autant plus avec l’incertitude qui règne autour du cas Giannis Antetokounmpo…

Phoenix, Milwaukee ? Milwaukee, Phoenix ? Bien malin celui qui parviendra à prédire l’issue de cette série, tout comme il était déjà difficile d’imaginer les Suns et les Bucks se disputer le trophée Larry O’Brien, cette saison. Ces équipes ne cumulent effectivement, en tout et pour tout, que quatre participations aux Finals à elles deux : en 1971 et 1974 pour Milwaukee, en 1976 et 1993 pour Phoenix. Et parmi elles, seule la franchise du Wisconsin est parvenue à décrocher le Graal, en 1971 !

Un vent de fraîcheur souffle donc sur la NBA, ce qui a des allures de joli pied de nez envoyé aux gros marchés, historiquement habitués à se tirer la bourre sur le devant de la scène. Mais cette affiche, certes inédite et inattendue à ce stade de la compétition, ne manque pas pour autant de faire saliver les différents observateurs de la Grande Ligue, compte tenu de leurs parcours respectifs et des forces présentes dans chaque camp.

D’un côté, les Suns se sont ainsi qualifiés pour les Finals en venant successivement à bout des Lakers (4-2), champions en titre, des Nuggets (4-0), du fraîchement élu MVP Nikola Jokic, puis des Clippers (4-2). Et si la très grande majorité du roster de Phoenix a beau découvrir les playoffs pour la première fois, tous les joueurs de la franchise de l’Arizona font preuve d’une combattivité, d’une résilience et d’une cohésion admirables. En pleine confiance, Devin Booker, Chris Paul, Deandre Ayton et consorts entendent donc bien boucler leur formidable campagne 2020/21 en beauté.

De l’autre, les Bucks ont quant à eux atteint les Finals au prix d’un « sweep » infligé au Heat, pourtant finaliste en 2020, d’un triomphe sur les Nets à l’issue d’un fantastique Game 7, puis d’une élimination des Hawks, en six matchs, en finale de conférence. Semble-t-il arrivé à maturité, le groupe dirigé par Mike Budenholzer possède une occasion en or de glaner cette bague qui lui est promise depuis l’explosion de Giannis Antetokounmpo, il y a quelques années. Problème : le « Greek Freak » est blessé et ce facteur pourrait réduire drastiquement les chances de sacre de Milwaukee…

PRÉSENTATION DES SUNS

Le cinq de départ : C. Paul, D. Booker, M. Bridges, J. Crowder, D. Ayton.
Le banc : C. Payne, T. Craig, C. Johnson, D. Saric.
Le coach : M. Williams.

C’est l’équipe surprise de la saison. Renforcés l’été dernier par les arrivées de Chris Paul et Jae Crowder, les Suns ne sont pas retombés dans le rang après leur 8-0 de la « bulle » d’Orlando. Depuis, ils ont ainsi enregistré 51 victoires et 21 défaites en saison régulière, avant de signer un 12-4 dans ces playoffs. Et ce bilan de 71 victoires et 25 défaites (pour 74% de succès), affiché entre le 30 juillet 2020 et aujourd’hui, n’est autre que le meilleur de la ligue, durant ce laps de temps !

Un formidable revirement de situation pour Phoenix, qui pointait encore à la dernière place de la conférence Ouest, il y a seulement deux saisons. Sauf qu’entre temps, l’excellent travail réalisé par son GM James Jones, conjugué à la prise de fonctions réussie de son coach Monty Williams et aux progressions en interne de ses joueurs Devin Booker, Deandre Ayton ou Mikal Bridges, a permis à la franchise de l’Arizona de retrouver ses lettres de noblesse, après 11 ans (!) sans playoffs.

POINTS FORTS

Le trio Chris Paul – Devin Booker – Deandre Ayton. Les trois meilleurs joueurs des Suns répondent présent dans ces playoffs. Tour après tour, Devin Booker, Chris Paul et Deandre Ayton n’ont pas fait dans le détail afin de permettre à leur équipe de rallier les Finals. Pour sa première campagne de playoffs en carrière, le duo Booker/Ayton brille d’ailleurs de mille feux, tandis que « CP3 » apporte toute sa maîtrise et son expérience pour contraster avec la fougue de ses jeunes coéquipiers. Sur « pick-and-roll », à 3-points, à mi-distance ou dans la raquette, ce trio rayonne et tire donc tout un groupe vers le haut.

Une défense de haut niveau. Raillés pour leur défense depuis une décennie, les Suns se sont enfin mis à défendre sous les ordres de Monty Williams. Les arrivées de Chris Paul, Jae Crowder ou Torrey Craig, couplées à la polyvalence, la mobilité et la protection de cercle des « anciens » Mikal Bridges et Deandre Ayton, a ainsi transformé pour de bon Phoenix en une équipe défensive de premier plan : 110.4 points encaissés (sur 100 possessions) en saison régulière et 106.7 en playoffs.

Un effectif au complet. Contrairement aux Bucks, les Suns peuvent compter sur l’ensemble de leurs forces pour ces Finals. Touché à l’épaule puis contaminé au Covid-19, Chris Paul est enfin remis sur pied, malgré un poignet douloureux en finale de conférence, au même titre que Cam Johnson, malade face aux Clippers, ou Abdel Nader, épargné par ses soucis au genou. Forcément, au coeur de ces playoffs où le facteur physique ne cesse de faire la différence dans les séries, c’est une excellente nouvelle pour Phoenix que tout le monde soit apte pour ce dernier obstacle nommé Milwaukee.

POINTS FAIBLES

L’absence d’un joker offensif en sortie de banc. Si le cinq des Suns est extrêmement qualitatif, leur banc est en revanche moins fourni en termes de talent. Monty Williams peut pourtant faire appel à différents profils, du puncheur Cameron Payne au malin Dario Saric, en passant par le rugueux Torrey Craig et le shooteur Cam Johnson, mais aucun de ces joueurs n’est capable d’apporter régulièrement 10-15 points par match. Une faiblesse dans les rotations qui obligera sans doute Phoenix à beaucoup tirer sur ses titulaires. Comme souvent jusqu’à présent, dans ces playoffs, sans que cela ne pose toutefois de réel problème.

Le manque de densité à l’intérieur. En relais de Deandre Ayton, les Suns ne sont pas les plus fournis sous les panneaux, avec les seuls Dario Saric, Frank Kaminsky et Jalen Smith comme rotations à l’intérieur. Autrement dit trois joueurs avant tout considérés comme des ailiers-forts qui rendent des centimètres et/ou des kilos aux vrais pivots adverses. Les Clippers ont d’ailleurs profité de cette faiblesse en finale de conférence, avec notamment DeMarcus Cousins, et nul doute que les Bucks sauront également appuyer dans ce secteur de jeu, avec Brook Lopez, Bobby Portis et pourquoi pas Giannis Antetokounmpo.

PRÉSENTATION DES BUCKS

Le cinq de départ : J. Holiday, K. Middleton, P.J. Tucker, G. Antetokounmpo, B. Lopez.
Le banc : J. Teague, B. Forbes, P. Connaughton, T. Antetokounmpo, B. Portis.
Le coach : M. Budenholzer.

Jouera, jouera pas ? Telle est la question que tout le monde se pose, en amont de ces Finals, concernant Giannis Antetokounmpo. Touché au genou gauche face aux Hawks, au cours du Game 4, le Grec souffre d’une hyperextension et n’a plus foulé les parquets depuis. Sa présence contre les Suns reste donc compromise, même si sa franchise s’est récemment voulue rassurante à ce propos et qu’il est pour le moment annoncé « incertain ».

Quoi qu’il en soit, les Bucks ont malgré tout démontré face à Atlanta qu’ils pouvaient s’en sortir sans leur double MVP, en s’appuyant notamment sur les excellentes prestations de Khris Middleton, Jrue Holiday, Brook Lopez ou encore Bobby Portis. Mais cela va-t-il suffire contre une équipe aussi fournie, talentueuse et en confiance que les Suns, qui bénéficient en prime de l’avantage du terrain ?

POINTS FORTS

Une défense de fer. Pour « sweeper » le Heat au premier tour, les Bucks ont pu compter sur une grosse défense (95 points concédés sur 100 possessions), logiquement mise à mal au tour suivant face aux Nets (107 points concédés sur 100 possessions), mais tout aussi remarquable contre la meilleure attaque de la ligue en saison régulière (117 points marqués sur 100 possessions). Et face aux Hawks, en finale de conférence, Milwaukee est resté solide (109 points concédés sur 100 possessions). Car la franchise du Wisconsin, portée par son cinq de départ, est une équipe défensive dure, étouffante et efficace dans ce secteur de jeu.

Un « Big Three » au top. Les trois premiers tours de ces playoffs ont prouvé que les Bucks reposaient bien sur un trio et non plus sur un seul homme. Car dans le sillage de Giannis Antetokounmpo, Khris Middleton et Jrue Holiday n’en finissent plus de prendre du galon dans les systèmes de Mike Budenholzer. À tel point qu’ils héritent régulièrement des derniers ballons dans le « money-time ». Seul bémol à la belle alchimie trouvée par cette triplette, et de taille : l’absence potentielle du « Greek Freak » dans ces Finals, ce qui laisserait ainsi ses deux compères avec le sort de tout Milwaukee entre leurs mains.

POINTS FAIBLES

La blessure de Giannis Antetokounmpo. Déjà privés de Donte DiVincenzo, leur habituel titulaire au poste 2, les Bucks doivent composer en prime avec les déboires physiques du « Greek Freak », leur meilleur joueur. S’il n’est pas officiellement forfait pour ces Finals, le Grec ne sera quoi qu’il arrive pas à 100%, en cas de retour. Une catastrophe pour son équipe et pour lui, qui attendent depuis plusieurs saisons d’atteindre ce stade de la compétition. Mais le collectif de Milwaukee, emmené par Khris Middleton et Jrue Holiday, semble tout de même avoir de quoi combler cette absence, au moins en partie.

Le jeu sur demi-terrain. À l’image de Giannis Antetokounmpo ou Jrue Holiday, les Bucks adorent courir et se projeter très vite vers l’avant pour surprendre leurs adversaires. Sauf qu’en playoffs, les défenses prennent généralement le pas sur les attaques et, ces dernières années, Milwaukee a souvent paru emprunté lorsqu’il lui a fallu faire la différence sur jeu placé. Et face à des Suns qui raffolent du jeu sur demi-terrain, ce qui n’est pas sans rappeler le Heat de la saison dernière, les coéquipiers de Giannis Antetokounmpo pourraient se retrouver en difficulté. Même si Mike Budenholzer a adapté son système offensif en conséquence.

Des remplaçants à l’apport irrégulier. Comme les Suns, les Bucks ne peuvent pas s’appuyer sur un scoreur régulier en sortie de banc. Il faut dire que Bryn Forbes et Pat Connaughton dépendent énormément de leur adresse à 3-points, tandis que P.J. Tucker et Bobby Portis ont dû intégrer le cinq de départ en raison des blessures de Donte DiVincenzo puis Giannis Antetokounmpo. Quant à Jeff Teague ou Thanasis Antetokounmpo, leur impact est tout autant limité que leur temps de jeu, poussant Mike Budenholzer à solliciter ses titulaires à l’extrême, sous peine de se faire plomber par sa « second unit ».

CLÉS DE LA SÉRIE

L’état de forme de Giannis Antetokounmpo. C’est la grande interrogation de ces Finals : le « Greek Freak » sera-t-il en tenue pour aider les Bucks à devenir champions pour la deuxième fois de leur histoire ? Handicapé par son genou, le double MVP reste incertain pour cette série, ce qui placerait alors les Suns dans une position idéale pour décrocher leur tout premier trophée Larry O’Brien. Mais avec un Giannis Antetokounmpo en mesure de jouer, et suffisamment proche de son meilleur niveau, ce Phoenix/Milwaukee n’en serait que plus équilibré, indécis et passionnant à suivre.

La réussite à 3-points. S’ils possèdent tous les deux des shooteurs de qualité, Suns et Bucks ne font pas partie des meilleures équipes à 3-points, dans ces playoffs. En particulier Milwaukee, qui artille certes beaucoup de loin (36 tentatives de moyenne), sans parvenir toutefois à les convertir régulièrement (31%). Tout l’inverse de Phoenix, qui prend moins sa chance derrière l’arc (30 tentatives par match) mais qui sait se montrer davantage adroit (37%). Et dans ces Finals qui promettent d’être équilibrées, avec très peu d’espaces, cette réussite à 3-points va assurément valoir son pesant d’or.

L’apport des « role players ». Historiquement, les seconds couteaux font souvent pencher la balance lors des Finals. C’était par exemple le cas de Kentavious Caldwell-Pope (Lakers) en 2020, Fred VanVleet (Raptors) en 2019, Andre Iguodala (Warriors) en 2015, Kawhi Leonard (Spurs) en 2014 ou Shane Battier et Mike Miller (Heat) en 2012. Cette année encore, cette tendance pourrait se confirmer, car les trios Chris Paul – Devin Booker – Deandre Ayton et Jrue Holiday – Khris Middleton – Giannis Antetokounmpo ne pourront pas tout faire tout seul. Qui sera donc le facteur X de cette série ?

La gestion de l’inexpérience. Sur les 33 joueurs présents en cumulé chez les Suns et les Bucks, seul Jae Crowder a déjà participé aux Finals par le passé. Et cela remonte à l’année dernière avec le Heat, le temps de disputer six matchs face aux Lakers. Une statistique qui témoigne du manque d’expérience de chaque équipe, à ce stade de la compétition. Et les premières minutes de cette série, ou plus globalement la première rencontre de celle-ci, risquent d’être synonymes de round d’observation et d’adaptation.

Les débuts de rencontre. Phoenix et Milwaukee ont pris pour habitude de réussir des démarrages tonitruants dans ces playoffs : +15 points de différentiel (sur 100 possessions) pour les Bucks dans les premiers quarts-temps, +11 pour les Suns. Il sera donc important pour ces deux équipes de ne pas rater leurs entames de match, d’autant plus qu’elles sont chacune connues pour ne pas dilapider leurs avances.

SAISON RÉGULIÈRE

10 février : Phoenix – Milwaukee (125-124)
19 avril : Milwaukee – Phoenix (127-128, a.p.)

S’ils n’offrent pas toujours une vérité et une lecture significatives, les matchs de saison régulière entre les deux finalistes sont toujours intéressants à observer. Surtout que, cette année, ils ont été très disputés entre les Suns et les Bucks. Ces deux rencontres se sont ainsi jouées en un point d’écart, et l’une d’elles s’est même décidée après prolongation. Avec à chaque fois Phoenix qui est sorti victorieux de ces deux duels, remplis de suspense, où Giannis Antetokounmpo, Devin Booker, Chris Paul, Khris Middleton et Jrue Holiday ont tous su être performants.

VERDICT

Difficile d’imaginer affiche plus rafraichissante pour ces Finals, avec l’affrontement entre la meilleure équipe de la ligue depuis un an (Phoenix) et la meilleure équipe de la conférence Est sur les cinq dernières années (Milwaukee). Accessoirement les deux défenses les moins perméables de NBA dans ces playoffs.

Sur le papier, en partant du principe qu’ils bénéficient de l’avantage du terrain, de davantage de jours de repos et qu’ils sont au complet, les Suns semblent disposer d’un avantage, certes léger, dans cette série. Une tendance qui se confirme chez les « bookmakers », qui placent effectivement les Bucks comme outsiders.

Il faut dire que la blessure de Giannis Antetokounmpo rebat les cartes dans ces Finals. Sur la touche, mais pas encore annoncé officiellement « out » pour ces Finals, le « Greek Freak » ne devrait pas pouvoir briller comme à son habitude, s’il venait à être déclaré apte à jouer. Au grand dam des siens, bien que Khris Middleton, Jrue Holiday et consorts aient démontré qu’ils avaient les épaules pour faire mieux que résister, jusqu’à présent.

Problème : aussi valeureux soient-ils, ce ne sont plus les joueurs d’Atlanta mais ceux de Phoenix qui se dressent désormais devant l’escouade de Milwaukee. Autrement dit un groupe au top de sa forme et au sommet de son basket, qui vient d’éliminer les trois prétendus favoris du début de saison à l’Ouest : les Lakers, les Nuggets puis les Clippers.

En pleine confiance, les Suns paraissent ainsi taillés pour le titre, avec un coach écouté et apprécié par tout son vestiaire, une (super)star aux dents longues qui n’a peur de rien (Devin Booker), un intérieur dominateur sous les panneaux (Deandre Ayton) et des « role players » capables de se sublimer en fonction de l’importance de l’événement (Jae Crowder, Mikal Bridges, Cam Payne, etc.). Le tout orchestré avec brio par Chris Paul, 36 ans et à qui la chance sourit enfin au printemps.

Quant aux Bucks, leur salut passera principalement par Khris Middleton et Jrue Holiday, dont la régularité dans les performances sera primordiale avec un Giannis Antetokounmpo diminué (ou carrément absent). Pour les soutenir, la franchise du Wisconsin pourra compter sur ses soldats Brook Lopez et Bobby Portis, dont l’apport sera également déterminant. Surtout sans Giannis Antetokounmpo, historiquement en réussite contre cet adversaire.

CALENDRIER

Game 1 : à Phoenix, mardi 6 juillet (03h00, dans la nuit de mardi à mercredi en France)
Game 2 : à Phoenix, jeudi 8 juillet (03h00, dans la nuit de jeudi à vendredi en France)
Game 3 : à Milwaukee, dimanche 11 juillet (02h00, dans la nuit de dimanche à lundi en France)
Game 4 : à Milwaukee, mercredi 14 juillet (03h00, dans la nuit de mercredi à jeudi en France)
Game 5* : à Phoenix, samedi 17 juillet (03h00, dans la nuit de samedi à dimanche en France)
Game 6* : à Milwaukee, mardi 20 juillet (03h00, dans la nuit de mardi à mercredi en France)
Game 7* : à Phoenix, jeudi 22 juillet (03h00, dans la nuit de jeudi à vendredi en France)

* Si nécessaire.

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