Gregg Popovich est un « vieux de la vieille ».
Aujourd’hui âgé de 62 ans, et dans le circuit depuis des décennies, le coach des Spurs ne se reconnaît pas forcément dans le basket d’aujourd’hui.
Nostalgie, quand tu nous tiens… En fait, ce qui dérange coach Pop’, ce n’est rien de moins que … la ligne des 3-points.
Dans une interview au blog Spurs Nation, il déclare ainsi :
« Je suis vieux jeu, j’aimerais qu’il n’y ait pas de 3-points. Cela ressemblerait plus au basketball selon moi »
Dans les faits, le coach des Spurs se contredit quelque peu puisque son équipe n’est pas en reste cette saison question tir à longue distance. Avec 671 transformations, l’équipe du trio Tony Parker, Tim Duncan et Manu Ginobili ont battu le record de la franchise, précédemment établi en … 2008-09, sous l’ère Popovich, là aussi.
Car Coach Popovich est un tacticien réaliste. Il sait que malgré son aversion pour l’arc, c’est une composante essentielle de la réussite dans la ligue.
« Les bonnes équipes savent que c’est un tout. Il faut du jeu intérieur, et il faut marquer des 3-points »
Pour lui, si un tir est ouvert, il faut le prendre. Sans trop en faire
« C’est juste une question d’expérience et d’apprentissage pour savoir quand trop c’est trop. Une équipe qui sait jouer comprend l’importance de l’équilibre »
L’équipe, au premier rang duquel Tony Parker, sait cependant que l’impact des 3 points diminue en playoffs. Le Français déclare dans le même article
« Durant les playoffs, on va avoir beaucoup moins d’occasions (derrière l’arc). Nous devrons trouver d’autres manières de scorer »
On le voit, coach Popovich est un nostalgique pragmatique. Et il n’est pas assez idéaliste pour renoncer à une raison importante du succès de ses troupes.