Le match démarre sur un bon rythme, et Théo Maledon se met dans la peau du passeur en chef d’équipe. Le meneur français lâche trois superbes passes, et Aleksej Pokusevski allume de loin, puis va chercher le cercle pour se mettre en confiance. Anthony Edwards tente de se montrer rapidement, mais il n’arrive pas encore à ajuster la mire. En revanche, Karl-Anthony Towns et Ricky Rubio se trouvent bien (12-12).
Les deux équipes jouent de manière libérée, malgré quelques petits tirs simples ratés près de l’arceau. Le rookie tricolore est très à l’aise dans cette équipe en reconstruction, et il aère le jeu des siens avec ses passes et ses mouvements sans ballon, même s’il s’offre une séquence « Shaqtin’ A Fool » avec un layup puis un dunk raté. Pokusevski noircit déjà la feuille en ce premier quart (5 points, 6 rebonds, 2 contres) pendant que Shai Gilgeous-Alexander fait son petit show. Après douze minutes, les visiteurs sont devant (25-22).
La bonne entente entre Théo Maledon et Shai Gilgeous-Alexander
Juancho Hernangomez entre sur le parquet, et l’Espagnol va provoquer dans la peinture sans se faire prier. Mais la seconde unité adverse fait du très bon travail défensif, et Josh Okogie perd deux ballons de suite. Svi Mykhailiuk et Ty Jerome envoient quelques bombes de loin, et le duo joue de manière très intelligente. Mark Daigneault est tout sourire sur son banc, et on le comprend (44-37).
Towns retrouve le terrain, et Naz Reid artille de loin pour redonner des couleurs à son équipe. Mais Maledon n’a pas froid aux yeux, et il lui répond de loin dès l’action suivante. L’ancien meneur de l’ASVEL est un rouage important de son équipe, et il prend ses responsabilités lorsqu’il a le ballon. Son entente avec SGA est très intéressante, et l’arrière canadien s’exprime mieux aux côtés du jeune français. L’ancien Clipper donne le tournis à la défense de Minny, et à la pause, le Thunder conserve cet avantage de sept points (57-50).
Les 3-points pleuvent pour le Thunder !
Au retour des vestiaires, Edwards tente de sonner la charge en allant chercher le cercle avec ses larges épaules de footballeur américain. Le rookie issu de Georgia a beaucoup d’énergie, mais il confond également un peu trop fréquemment vitesse et précipitation.
À ses côtés, Jake Layman est incisif et Minnesota se rapproche (65-62). Le rythme ralentit et les Wolves retombent dans leurs travers, ce qui a le don d’énerver encore un peu plus Towns qui ne cache plus sa frustration. SGA plante de nouveau de loin, et la défense des Wolves ne fait plus d’efforts, malgré une bonne entame de seconde période.
Moses Brown gêne Karl-Anthony Towns avec ses très longs segments, et il dévie plusieurs tirs de suite pour son équipe, qui développe un beau jeu. Pokusevski ne se fait pas prier pour convertir de loin, et le jeune Serbe est là pour soulager un Gilgeous-Alexander en surrégime (83-76).
Svi Mykhailiuk en facteur X
Le Thunder continue de mettre le pied sur l’accélérateur, et Svi Mykhailiuk se lance dans un concours à 3-pts en solo, et l’Ukrainien se régale avec du temps de jeu. Résultat : OKC colle un 11-0 en deux temps, trois mouvements. Les hommes de Mark Daigneault sont en feu, et creusent le plus gros écart du match (101-85).
À six minutes de la fin, les Wolves prennent une averse de tirs de loin au plus mauvais moment. Malgré l’agressivité d’Okogie et Hernangomez, OKC a le contrôle global des opérations. Tous les ballons sont pour Shai Gilgeous-Alexander et il gère parfaitement le jeu des siens pour repartir du Target Center avec une nouvelle victoire en poche (112-103). C’est un back-to-back victorieux malgré de nombreuses absences.