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La course au MVP : le Jazz victime de son collectif ?

Le MVP sera-t-il un joueur du Jazz si jamais Utah venait à dominer la ligue jusqu’à la fin de la saison ? Pas sûr que la puissance du collectif de Quin Snyder joue en ce sens…

Depuis plusieurs années maintenant, Basket USA vous propose chaque mardi son Top 5 des candidats au titre de « Most Valuable Player ». Cette semaine, on se demande si un joueur du Jazz peut se mêler à cette course.

Depuis bientôt deux mois, Utah n’en finit plus d’impressionner, et ces derniers jours n’ont pas dérogé à la règle, les Jazzmen ayant marché sur la plupart des gros bonnets de l’Est, entre Indiana (103-95), Boston (122-108), Miami (112-94) en passant par les Bucks (129-115) et donc les Sixers (134-123), dernières victimes en date de la franchise de Salt Lake City qui pointe désormais à 23 victoires en 28 matchs, avec 19 succès sur les 20 dernières rencontres !

Forcément, la question de la place du meilleur joueur du Jazz dans la course au MVP est de plus en plus insistante. Mais l’élu de l’escouade de Quin Snyder ne serait-il pas son collectif ? Comme l’a prouvé hier encore Jordan Clarkson, auteur de 40 points, le danger peut venir de partout.

Chaque soir, ils sont (au moins) cinq en course à prétendre au titre de meilleur marqueur, entre Donovan Mitchell, Mike Conley, Bojan Bogdanovic, Rudy Gobert et donc le sixième homme de luxe du Jazz. Face aux Bucks, et pour la première fois de leur histoire, le Jazz avait terminé avec quatre joueurs à 25 points et plus.

Aucun joueur du Jazz dans le Top 15 des meilleurs joueurs de la saison

Autre signe qui pourrait jouer en défaveur de la formation de Rudy Gobert, à moins qu’une individualité ne se distingue dans les semaines à venir, aucun joueur d’Utah ne figure pour l’heure dans le Top 15 des meilleurs scoreurs de la NBA. Quoi qu’on en pense, ça reste un secteur dominant pour être élu MVP. Donovan Mitchell, qui fait office de leader, pointe à la 16e place. Il faut ensuite descendre jusqu’à la 42e place pour trouver trace d’un joueur du Jazz. Pareil pour le classement à l’évaluation, où Rudy Gobert figure à la 20e place… Et c’est très bien comme ça au regard des résultats du Jazz cette saison.

Sur les vingt dernières années, ce n’est pas la première fois que ce genre de situation survient avec des équipes privilégiant le collectif aux grosses individualités. On peut penser au Hawks de 2015, qui avaient décroché 60 victoires sous les ordres de Mike Budenholzer mais n’avaient reçu aucun vote pour le titre de MVP.

Une particularité qu’on avait aussi retrouvé au All-Star Game 2015, puisque Atlanta n’avait eu aucun joueur dans le cinq majeur, avant de voir cette anomalie réparée par les sélections du quatuor Teague-Korver-Millsap-Horford parmi les remplaçants (un record dans l’histoire de la franchise).

On peut aussi évoquer les Pistons qui avaient aussi placé quatre joueurs au All-Star Game, et dominé la NBA pendant plusieurs années à partir de son titre de 2004.

Malgré la présence de plusieurs All-Stars, les Pistons ne possédaient pas une individualité dominante dans leur collectif pour décrocher une distinction de MVP de la saison régulière. Comme Rudy Gobert, Ben Wallace avait en revanche décroché le titre de meilleur défenseur de l’année à deux reprises.

Dans la lignée des Kings de 2002 et des Spurs de 2014 ?

Mais les exemples des Kings et des Spurs sont peut-être plus parlants pour le Jazz, du fait de leur situation géographique, dans la conférence « dominante » mais aussi par la manière avec laquelle ces deux collectifs avaient brillé. Lors de saison 2001/02 de Sacramento, la plus aboutie de l’histoire de la franchise, bouclée à 61 victoires, c’est Tim Duncan (ironie du sort) qui avait été élu cette année-là, les Kings ayant sans doute payé la puissance de leur collectif, mené à tour de rôle par Chris Webber, Peja Stojakovic, Mike Bibby ou encore Vlade Divac.

En mission après la désillusion de son titre perdu en sept matchs sur le parquet du Heat en 2013, San Antonio s’est également distingué par son collectif en 2014. Revanchards, les Texans avaient tout écrasé sur leur passage jusqu’au titre suprême, ce qui n’a pas empêché Tim Duncan et Tony Parker, principaux leaders de la formation de Gregg Popovich, d’hériter de la 12e place (ex-æquo) au vote du MVP de la saison, décerné à Kevin Durant.

Plus près de nous, on peut penser aux Raptors de 2018 qui dominent la conférence Est avec 72% de victoires, mais DeMar DeRozan terminera seulement 8e dans les votes pour le MVP…

La situation se résume en une phrase : le MVP n’est pas toujours le meilleur joueur de la meilleure équipe. Nul doute que les Jazzmen sauront s’en contenter, surtout s’ils poursuivent sur cette dynamique en playoffs et qu’un titre collectif (historique) vient ponctuer cet exercice pas comme les autres.

1 – LeBron James (Lakers)
Bilan : 21 victoires, 7 défaites, 2e à l’Ouest
Stats : 25.5 pts, 8.0 rbds, 8.0 pds, 1.1 int, 0.5 ctr et 3.7 bps en 35 min.
Pourcentages : 49.8% aux tirs, 38.1% à 3-pts et 71% aux lancers.

2 – Joel Embiid (Sixers)
Bilan : 18 victoires, 10 défaites, 1er à l’Est
Stats : 29.6 pts, 10.8 rbds, 2.8 pds, 1.3 int, 1.2 ctr et 3.3 bps en 32 min.
Pourcentages : 54.3% aux tirs, 40% à 3-pts et 85.0% aux lancers.

3 – Nikola Jokic (Nuggets)
Bilan : 15 victoires, 11 défaites, 7e à l’Ouest
Stats : 26.5 pts, 11.5 rbds, 8.7 pds, 1.5 int, 0.7 ctr et 3.5 bps en 36 min.
Pourcentages : 56.4% aux tirs, 38.1% à 3-pts et 85.8% aux lancers.

4 – Stephen Curry (Warriors)
Bilan : 15 victoires, 13 défaites, 8e à l’Ouest
Stats : 30.1 pts, 5.3 rbds, 5.9 pds, 1.2 int, 0.1 ctr et 3.2 bps en 34 min.
Pourcentages : 49.9% aux tirs, 43.6% à 3-pts et 93.3% aux lancers.

5 – Giannis Antetokounmpo (Bucks)
Bilan : 16 victoires, 11 défaites, 2e à l’Est
Stats : 28 pts, 11.5 rbds, 5.7 pds, 1.1 int, 1.3 ctr et 3.6 bps en 33 min.
Pourcentages : 56.3% aux tirs, 28.2% à 3-pts et 63.8% aux lancers.

Mentions : Kevin Durant, Kawhi Leonard, Donovan Mitchell, Damian Lillard, Luka Doncic…

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