« On n’avait quasiment pas défendu comme ça cette saison, c’était clairement positif de faire un pas dans la bonne direction. » Joe Harris peut en effet jeter des fleurs à son équipe. Après trois défaites de suite, et sept matches de rang terminés avec au moins 120 points encaissés, Brooklyn, pourtant en « back-to-back », a réagi en se montrant enfin plus appliqué en défense.
Ce constat est particulièrement vrai pour le second quart-temps de cette rencontre, durant lequel les Pacers vont exploser. Déjà en tête de 9 unités après douze minutes (27-18), les Nets, et Kyrie Irving plus précisément, placent une accélération soudaine. Un shoot parfait en « turnaround » avec la planche, une relance en transition pour trouver Landry Shamet dans le corner à 3-points… Avec son meneur, Brooklyn passe un 15-0.
Et ce n’est pas fini car Indiana bafouille son basket. Domantas Sabonis est trop court dans ses finitions près du cercle, idem pour Malcolm Brogdon dans son tir. Pour soutenir les leaders en faillite, les candidats sont peu nombreux. Myles Turner, limité par les fautes, passe à côté et Jeremy Lamb ne rentre pas mieux dans son match.
DeAndre Jordan se réveille
Certes la défense des Nets est plus sérieuse, avec davantage de communication pour contrôler le jeu loin du ballon, mais voir Brogdon dribbler… sur le pied de Sabonis sur le « pick-and-roll » n’aide vraiment pas les visiteurs. Ces derniers ont toutes les peines du monde à contenir les dribbles et le tempo imposé par Kyrie Irving, qui propulse DeAndre Jordan sur un « alley-oop » plein de puissance, digne de ses belles années aux Clippers.
James Harden en fait de même avec son pivot, quelques possessions plus tard, après avoir également servi Jeff Green au dunk sur le pick. La grosse séquence des Nets coïncide avec l’activité près du cercle, des deux côtés du terrain, de Jordan qui signe seulement son second double-double de l’année. Auteur d’une gifle sur une pénétration de Malcolm Brogdon, le pivot termine même meilleur contreur de la partie.
Moins en vue que Irving, James Harden participe également à la tête avec un panier primé pour sanctionner la pauvre défense de zone adverse. Symbole de la domination des Nets et d’une agressivité vers le cercle, 27 lancers obtenus et tous convertis par le tandem Irving – Harden, là où toute l’équipe des Pacers n’en obtient que 11.
Match terminé à la pause
In fine, après une nouvelle brique de Brogdon à 3-points, Indiana rentre au vestiaire avec seulement 12 points inscrits dans ce second quart-temps, et surtout 32 points dans les dents (62-30). La seconde période sera d’un bien meilleur acabit. Profitant d’un relâchement défensif évident des locaux, les Pacers inscrivent à leur tour 62 points.
Mais avec un Joe Harris efficace en face et un Kyrie Irving toujours aussi insaisissable dans ses finitions main gauche, Indiana, encore mené de 20 points à l’entame du dernier quart-temps (82-62), ne parviendra jamais à vraiment faire peur les Nets. L’écart final de 10 points n’étant clairement pas représentatif.
Les Nets (15 victoires – 12 défaites) retrouvent ainsi le sourire avant de rendre visite aux Warriors samedi, et de retrouver Kevin Durant. Les Pacers (12 victoires – 13 défaites) enregistrent, eux, une quatrième défaite de suite et tombent dans le négatif pour la première fois de l’année, avant un déplacement à Detroit la nuit prochaine.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.