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Les Celtics se préparent à un marathon, pas un sprint

Dominée par Brooklyn, la formation celte est sereine. Les deux tests de la semaine, contre les Bucks et les Nets, restent des affiches de début de saison.

Si les Nets, et surtout Kyrie Irving et Kevin Durant, ont encore brillé, c’est aussi parce que les Celtics n’ont jamais su répondre à la montée en puissance des joueurs de Brooklyn.

Dès que les hommes de Steve Nash ont mis le pied sur l’accélérateur, Boston a été largué. Solide au début, la formation de Brad Stevens a lâché du terrain petit à petit, au point de s’incliner lourdement à domicile (95-123). Mais pas de raison de paniquer au sein de la maison celte.

« C’est le deuxième match de la saison », rappelle Jaylen Brown, meilleur Celtic de la partie avec 27 points. « On a encore du pain sur la planche et on va continuer de progresser. Les joueurs vont s’habituer à certains rôles. On a une équipe combative donc je suis impatient de jouer les prochains matches et de construire un groupe. »

Avec deux affrontements à venir contre Indiana, puis un match contre Memphis, avant de jouer deux rencontres contre Detroit, le calendrier des Celtics va effectivement s’alléger après avoir croisé Milwaukee et Brooklyn.

« Il n’y a aucune raison d’en perdre le sommeil »

« C’est un parcours », poursuit l’arrière/ailier. « Un marathon, pas un sprint. Les équipes fortes en présaison ou après deux matches ne le seront peut-être pas en fin d’année. On ne va pas s’emballer après des victoires ou des défaites en ce moment. On continue de construire nos automatismes. »

Brad Stevens estime que ses troupes ont parfois manqué de justesse offensivement vendredi soir. « On doit être meilleur dans l’exécution de nos systèmes », a réagi le coach, qui a vu ses joueurs perdre 15 ballons et ne shooter qu’à 37% de réussite et 29% à 3-points.

Défensivement, Boston n’a pas non plus réussi à faire chuter les pourcentages de Kevin Durant et Kyrie Irving. Mais ce n’est pas faute d’avoir essayé, car les deux All-Stars ont enchaîné les paniers difficiles.

« L’avantage d’avoir joué ces deux gros matches, c’est qu’on sait désormais où on en est », se réjouit Marcus Smart. « Ça fixe la barre et on sait dans quelle direction on doit aller. Mais il n’y a aucune raison d’en perdre le sommeil, malgré la défaite. On s’est battu, j’ai aimé ça. On peut faire mieux, mais c’est seulement le deuxième match. On doit passer au suivant. » Sans oublier également qu’il manque Kemba Walker…

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