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Joakim Noah tire sa révérence

Trois mois après l’annonce de son agent, Joakim Noah quitte pour de bon les terrains. À 36 ans, il possède l’un des plus beaux palmarès du basket français.

En une de Basket Mag ce mois-ci pour sa carrière en forme de « tornade », Joakim Noah a finalement décidé d’officiellement tirer un trait sur sa carrière. En décembre, son agent de toujours avait laissé entendre que l’ancien pivot des Bulls ne reviendrait pas sur les terrains, et The Athletic annonce aujourd’hui que Joakim Noah prend effectivement sa retraite, et qu’il se verrait bien quitter la scène à Chicago. Sans doute en paraphant un contrat d’un jour comme l’avait fait Paul Pierce par exemple avec Boston.

Double champion NCAA, et MOP du Final Four en 2006, puis double All-Star et meilleur défenseur de l’année en 2014 lors de ses meilleures années au sein des Bulls, Joakim Noah avait relancé sa carrière aux Grizzlies, avant d’accepter une dernière pige aux Clippers.

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Meilleur défenseur de l’année en 2014 et 4e des votes pour le MVP

Le fils de Yannick espérait probablement une meilleure fin avec Los Angeles mais, même sans le titre NBA, sa carrière restera assez exceptionnelle avec une réputation bien établie de gros défenseur et de compétiteur encore plus féroce. Tout simplement l’un des meilleurs joueurs français passés par la NBA.

« Quelle carrière illustre pour Joakim, démarrant avec deux titres nationaux avec l’Université de Floride, jusqu’à un titre de meilleur défenseur de la ligue et en devenant un des joueurs les plus passionnés et intenses qui ait jamais pratiqué ce sport », avait commenté son agent en décembre. « Ce fut un honneur de représenter Joakim à travers son parcours. »

Avec 9 points, 9 rebonds et plus d’un contre de moyenne en carrière, Joakim Noah restera comme un des joueurs majeurs de l’histoire des Bulls de l’ère post-Jordan. En 2014, quand il remporte le trophée de meilleur défenseur et fait même partie du meilleur cinq de la Ligue, il tournait à 13 points, 11 rebonds, 5 passes, plus d’un contre et d’une interception par match, une véritable usine à basket. Il est même 4e des votes pour le MVP !

« Avec les Bulls au début, ce furent les meilleurs moments », a-t-il déclaré. « La série contre Boston (en 2009) était tellement fun. Brooklyn aussi (en 2013). Gagner est important, mais il faut aussi savoir apprécier ce qu’on faisait. On vivait un rêve sans le savoir. C’est rare de vivre de tels instants. Ce qu’on a vécu, nos batailles, c’était authentique. On voulait tellement gagner et on s’est tellement battu chaque soir. Je suis tellement fier de ça, encore aujourd’hui. Cela restera le highlight de ma carrière. »

L’université, « le meilleur moment » de sa vie

À l’inverse du fiasco aux Knicks, où il fut l’une des principales recrues de l’ère Phil Jackson, ses années universitaires demeurent également comme un de ses plus grands souvenirs, avec un « back to back » rarissime.

« L’université, c’est le meilleur moment de ma vie », nous avouait-il en mars 2019. « Les gens en France ne se rendent pas compte ce que représente la culture américaine, la vie sur un campus. Tu peux jouer en mars. C’est le truc le plus fou. Les gens regardent, les gens aiment ce tournoi, c’est un truc hallucinant et gagner le titre c’était tellement spécial, je me suis tellement amusé. Aujourd’hui ça fait partie des meilleurs moments de ma vie. »

S’il a longtemps flirté avec l’Equipe de France, il fera partie de l’aventure pour un été seulement, mais quel été, celui de 2011 en Lituanie, pour une médaille d’argent à l’Euro. Le début d’une ère glorieuse pour les Bleus…

Grande gueule comme son père et personnage haut en couleurs, Joakim Noah va clairement manquer au paysage NBA, et au basket en général. Bon vent, Jooks !

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