Depuis la victoire des Lakers, la NBA explique qu’il faut une période de huit semaines entre un accord sur les modalités de la prochaine saison et l’ouverture de la saison régulière. Son objectif premier : trouver un accord avant le 30 octobre pour que la saison débute le 22 décembre. Le 30 octobre est passé, et désormais, Adam Silver prévient que « le temps manque » pour désormais débuter en décembre.
Le patron de la NBA s’exprimait dans le cadre d’une conférence téléphonique avec les GM des 30 franchises, et il a rappelé que débuter la saison le 18 janvier 2021, comme le souhaite l’union des joueurs, entraînerait la perte de plusieurs centaines de millions de dollars. Désormais la fourchette serait même comprise entre 500 millions et un milliard de pertes. Mais ESPN rapporte qu’il existe tout de même une petite chance de parvenir à un accord cette semaine, et que la saison débute bien aux alentours de Noël. Mais le temps presse…
Toujours à propos d’argent, la NBA aurait trouvé une nouvelle solution pour renflouer (en partie) les caisses des franchises NBA qui souffrent de l’absence de matches sans public : ouvrir le sponsoring aux marques d’alcools, de jeux en ligne et les casinos. Cela permettrait de faire rentrer entre 80 et 100 millions de dollars.
Autres sujets de discussion : les montants du « salary cap » et de la « luxury tax ». La NBA souhaiterait les « fixer » pendant trois ans pour éviter que les joueurs ne perdent beaucoup sur une seule année. Un compromis qui éviterait de retenir jusqu’à 40% des salaires des joueurs dans une cagnotte. Une manière d’étaler les pertes, à la manière de la « stretch provision » utilisée lorsqu’un joueur est coupé. Ainsi, un joueur qui perdrait cinq millions de dollars de salaire en 2020/21 verrait cette somme étalée sur trois ans.
LEXIQUE |
Stretch provision : mesure qui permet à une franchise de couper un joueur et d’étaler le restant de son salaire sur plusieurs saisons pour éviter de plomber son salary cap sur une seule saison.