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Steve Kerr se souvient des meilleurs moments de la dynastie Warriors

Privés de playoffs pour la première fois depuis 2013, les Warriors vont entamer un nouveau cycle après cinq ans de domination sans partage à l’Ouest et trois titres NBA. Steve Kerr s’en remémore les moments forts.

Après cinq apparitions consécutives en Finales NBA, les Warriors sont tombés bien bas cette saison. Même pas invités à la Bulle d’Orlando, Golden State a non seulement perdu Kevin Durant lors de la dernière intersaison, mais elle a aussi dû faire sans deux de ses joueurs clés lors de cette campagne chaotique : Stephen Curry et Klay Thompson, blessés.

De 2014 à 2019, les Dubs ont écrasé la concurrence dans la conférence Ouest jusqu’à former une « superteam » composé de quatre All-Stars dont deux des meilleurs scoreurs de leur génération. A la tête de cette escouade de luxe, Steve Kerr a vécu de grands moments mais aussi pas mal de situations difficiles, personnellement et collectivement.

Deux bombes qui changent tout

Ça commence le 18 avril 2015, avec un entre-deux inhabituel à trois heures et demie. Les Warriors démarrent les playoffs à la maison, dans leur Oracle Arena, avec le costume de favori obtenu au terme d’une saison dominatrice à 67 victoires pour 15 défaites. Malgré cela, Steve Kerr n’est pas serein…

« Je me souviens qu’on ressentait tous comme une sensation de malaise, les coachs et les joueurs, qu’on n’était pas vraiment prêt », raconte Kerr dans le Ringer. « Avoir des papillons dans le ventre est généralement bon signe, c’est que tu as hâte de jouer et que tu t’es bien préparé pour ça. Mais dès le premier tour, tu as Anthony Davis et Jrue Holiday de l’autre côté du terrain. Tu te dis que c’est seulement le premier tour et tu dois jouer ces gars-là ? »

Nonobstant l’adversité, les Warriors prennent rapidement l’avantage sur leur adversaire, avec +15 après un quart-temps et même +25 en fin de 3e quart. Le dernier quart de Golden State ne restera pas dans les mémoires (22-33), mais la jeune troupe de Coach Kerr s’impose avec Steph Curry à 34 points et peut donc souffler après ce coup de stress initial.

Détail intéressant dans l’histoire : Steve Kerr cite Jrue Holiday comme un des joueurs majeurs des Pélicans, mais le meneur avait débuté ce match 1 sur le banc (Tyreke Evans était le titulaire du poste), pour 5 points et 5 passes en 21 minutes de jeu. Anthony Davis avait pour le coup fini meilleur scoreur de la partie à 35 unités, une de plus que Curry.

Si les Warriors finiront par s’imposer sur un coup de balai, il leur aura tout de même fallu un petit coup de pouce du destin pour s’éviter davantage de nervosité. En l’occurrence, ça se passe lors du match 3 à la Nouvelle Orléans, avec les locaux qui mènent de 5 points à 17 secondes de la fin ; et ça prend forme de deux tirs décisifs, et même si on ne le sait pas encore, fatals pour les Pels, et légendaires pour Curry et les Dubs.

« Quand il l’a rentré, c’était un miracle. Sauf que c’est Steph », sourit aujourd’hui Kerr. « Donc ce n’est pas vraiment un miracle, c’est attendu avec lui. »

Tout proches de revenir à 2-1 dans leur série, avec un match 4 à la maison pour peut-être égaliser, les Pélicans vont finalement disparaître sur un coup de balai, emportés par les shoots dévastateurs de Curry et la joie de vivre communicative de ces Warriors en plein essor.

Une décision de coaching qui change tout

Au deuxième tour, Golden State se retrouve confronté aux Grizzlies du Grit & Grind. Zach Randolph et Marc Gasol, plus Mike Conley, sont le trident d’une équipe de Memphis qui repose son système de jeu sur une défense physique et agressive, mais est aussi bien difficile à manoeuvrer en attaque.

La preuve, c’est que les Grizzlies viennent piquer le match 2 à Oakland (sur un petit score 97-90) et retournent donc dans leur tanière du Tennessee avec le plein de confiance, et la réelle opportunité de tuer dans l’oeuf ce qui s’avérera être la dynastie de la décennie.

Dans l’avion avant le match 3, le « braintrust » des Warriors se creuse les méninges afin de trouver des solutions de rechange. L’assistant Ron Adams suggère alors qu’il pourrait être judicieux de placer Andrew Bogut sur Tony Allen, car ce dernier est un piètre shooteur à 3-points (28% en carrière) et la raquette californienne est mise à feu et à sang par le duo Gasol – Randolph.

Coach Kerr est réticent et c’est son équipe qui en fait les frais : nouvelle défaite au match 3 (99-89), avec une nouvelle démonstration défensive des hommes de Dave Joerger. Memphis prend l’avantage dans la série, et donne à ce match 4 au FedEx Forum des allures de « do or die » pour les Warriors.

Dos au mur, Steve Kerr tente alors son va-tout, expliquant qu’il ne voulait pas tout bouleverser après une seule défaite : « C’est une de ces décisions qu’il faut bien pondérer, surtout en tant que favori. En tant que coach, tu ne veux pas avoir l’air de paniquer en face de ton équipe et tu ne veux pas faire trop d’ajustements. Car si tu en fais trop, les gars vont commencer à se poser des questions et se demander ce que tu fais. On avait gagné 67 matches [cette saison-là]. On perd un match et maintenant, on doit s’adapter si rapidement ? »

Considérée à l’époque comme la décision stratégique qui a changé la série, Steve Kerr en relativise aujourd’hui l’impact. « Pour moi, ce n’était rien de spécial. C’était plus exactement le genre de coup aux échecs que tu fais dans l’instant. Tu fais des changements de défenseurs ou tu change tes rotations. Il s’agit de s’adapter, c’est la nature des playoffs. »

Quoi qu’il en soit, après ce match 3, les Warriors vont enchaîner 3 victoires de rang pour clore la série à 4-2, sur le parquet des Grizzlies lors de ce match 6, avec Stephen Curry qui termine sur une bonne note : 32 points, quand Memphis déjoue complètement à 37% aux tirs.

Le premier titre

Rapidement à 3-0 en finale de conférence face au duo James Harden – Dwight Howard des Rockets, les Warriors lâcheront certes un match face à un Harden intenable à 45 points dont 7/11 à 3-points, mais Golden State débarque en finale avec un sacré défi : battre LeBron James.

« Quand tu arrives à ton premier match des finales, il y a une atmosphère différente des autres matchs de playoffs. Il y a une autre ambiance, le logo sur le parquet, plus de médias, beaucoup de modifications en coulisses. Il y a une autre énergie et ça peut être impressionnant. Ça m’avait joué des tours en tant que joueur lors de notre première apparition. J’essayais de préparer les joueurs à tout ça et leur transmettre le savoir que j’ai acquis. Mais rien ne remplace l’expérience. »

Comme face à Memphis au 2e tour, les Warriors vont être menés 2-1 avant de claquer 3 succès de rang pour soulever le trophée de champion, l’acte fondateur de la dynastie.

Pourtant, Kerr se souvient de ces débuts compliqués en finales pour ces troupes qui découvraient ce contexte impitoyable. Quand LeBron James en était lui à sa cinquième apparition d’affilée (il ira jusqu’à huit).

« C’est le véritable défi de jouer contre quelqu’un qui a déjà gagné, et qui a disputé les finales, quoi, les quatre ou cinq années précédentes. Un gars qui peut contrôler le jeu comme ça. Il a montré combien il était bon, sans ses deux meilleurs coéquipiers, pour les porter à un avantage de 2-1. C’est compliqué de s’imposer contre un gars avec ce talent et ce type d’expérience. »

Sans Kevin Love et Kyrie Irving, James a déplacé des montagnes (à 36 points, 13 rebonds, 9 passes de moyenne) mais il a fini par céder face au collectif californien. Chanceux, ces Warriors, comme le dira notamment un Doc Rivers amer ? Un peu évidemment, mais pour Kerr, c’est de bonne guerre.

« Ce n’est pas important. Depuis que j’ai commencé dans cette ligue, j’y suis habitué. Chaque année, des joueurs de blessent, des choses arrivent, c’est vraiment un marathon. Les playoffs sont un marathon. C’est un voyage de deux mois. Des trucs arrivent et ça importe peu si tu arrives à soulever le trophée. Quand tu as les bagues, qu’importe ce qu’on raconte. On a eu de la malchance certaines années mais d’autres meilleures. Mais ce n’est pas ce qui compte, il faut faire avec ce qu’on a et essayer de gagner. »

La saison des records

Piqués dans leur ego, les Warriors vont démarrer la campagne suivante sur un run historique : 24 victoires de rang pour faire taire toute critique. Invaincu jusqu’à la mi-décembre, Golden State terminera l’exercice à 73 victoires pour détrôner les Bulls de Michael Jordan (1995-96) qui s’étaient eux « contentés » de 72 succès en 82 matchs.

Kerr a pour le coup connu les deux ! « S’il y avait une année où ça pouvait arriver, c’était celle-ci parce qu’on avait la même équipe qui revenait. On avait un bon rythme d’entrée de jeu. 24 victoires en 24 matchs. Cette équipe était une machine et les gars étaient très impliqués. Par-dessus tout, c’était vraiment difficile pour moi de ne pas être avec eux. Mais cette équipe n’a jamais perdu le rythme. »

Très embêté par son dos opéré l’été du titre, Steve Kerr a connu des complications pendant toute la saison suivante. C’est Luke Walton qui avait pris sa suite, assurant l’intérim pendant trois mois, sans pour autant perturber les Warriors lancés pleine balle dans leur saison euphorique.

« C’est comme ça. Je n’y pense pas en ces termes. On est tous membre d’un staff et on partage des idées et on décide de la meilleure façon de faire. Luke et moi étions très proches, de très bons amis et on partage la même vision des choses. »

La transition s’était donc déroulée sans accroc. Et dans les deux sens. De retour aux affaires à la fin janvier, coach Kerr a repris le train en route pour une fin de saison toute aussi pétaradante avec 33 victoires en 38 tentatives pour décrocher ce record à 73 succès.

Mais le parcours de playoffs va s’avérer plus rude que prévu… Notamment en finale de conférence Ouest face au Thunder d’Oklahoma City, également programmé pour le titre. Après plusieurs échecs après 2012 et sa participation surprise aux Finales NBA, le Thunder disposait cette fois de toutes ces stars, Kevin Durant et Russell Westbrook, mais aussi une « frontline » imposante avec Steven Adams, Serge Ibaka et Enes Kanter.

« C’est leur longueur et leurs qualités athlétiques à tous les postes qui ont été difficiles à gérer », reconnaît Kerr. « Ils nous ont mis en boîte et on n’a jamais pu se libérer. On n’avait de grandes difficultés à scorer. On a perdu les matchs 3 et 4 sur de gros écarts et on était vraiment donné pour mort. »

OKC va mettre Golden State dans les cordes avec un avantage net de 3 victoires à 1. Mais ni la première, ni la deuxième, ni la troisième balle de match ne seront suffisantes pour Durant et Compagnie… Les Warriors vont réussir le « comeback », avec ce match 6 lunaire de Klay Thompson qui inscrit 41 points dont 11/18 à 3-points pour dégoûter le Thunder.

Cette série remportée en 7 manches âpres, physiques et stressantes laissera néanmoins des traces pour la revanche de l’année précédente en finale, face à Cleveland, cette fois au complet. Le tournant de la série implique cette fois Draymond Green, expulsé puis suspendu, permettant un retour du diable vauvert des Cavaliers.

Un souvenir toujours aussi difficile à avaler pour Steve Kerr qui en a la voix qui s’éraille… « Se retrouver mené 3-1, avec l’avantage du terrain, j’avais déjà vécu ça. Quand ça arrive, c’est généralement l’équipe qui a l’avantage du terrain qui revient pour remporter la série. C’est très rare que tu puisses le faire sans l’avantage du terrain. On a gagné les deux premiers à la maison et on a eu notre égalité à l’extérieur. On était là où on voulait être. Mais on n’a pas réussi à terminer le travail et il faut leur rendre hommage. Ils ont été tout simplement incroyables. Sur ces trois derniers matchs, et Kyrie en particulier. C’était très décevant mais c’est le sport. C’est la raison pour laquelle on joue, c’est une compétition. »

Le « back to back » et la chute

Beau perdant, Steve Kerr était bel et bien revanchard après ce camouflet de 2016. Il sera gâté avec l’arrivée de Kevin Durant qui viendra ajouter à la superpuissance offensive de la Baie. Parés pour récupérer leur bien, les Dubs vont d’abord vivre l’idylle parfaite avec KD.

« Il a été très facile à coacher. Il était comme une éponge, surtout la première année. Il voulait apprendre un nouveau style de jeu et je pense qu’il a vraiment apprécier notre façon de jouer. Quand une star rend le travail du coach si facile, il permet à tout le reste de se mettre en place naturellement. Cette première année, je crois qu’une des raisons pour lesquelles on a été si dominateur, c’est parce qu’on avait cette dynamique avec Steph, Klay, Draymond et Kevin. On était tous sur la même longueur d’ondes et tout le monde y mettait du sien, c’était une super année. »

Non sans quelques remous attendus avec l’intégration d’une telle superstar, la cohabitation entre Durant et Curry s’est plutôt bien déroulée selon Kerr. Chacun à environ 25 points de moyenne, les Dubs vont boucler une saison à 67 victoires, mais sans trop convaincre non plus.

La manière, ils l’ont réservée pour les playoffs. Un coup de balai des Blazers de Damian Lillard bien trop tendres. Un coup de balai du Jazz d’un tout jeune Rudy Gobert. Un coup de balai des vieux briscards des Spurs aussi ! Rien ne leur aura résisté dans la conférence Ouest.

Seuls LeBron James et les Cavs parviendront à les priver d’un bilan irréprochable sur l’intégralité des playoffs en prenant le match 4 des Finales. Mais c’était la consécration irrésistible de Kevin Durant (35 points, 8 rebonds, 5 passes) logiquement élu MVP des Finales pour son premier titre.

« Quand tu prends tout en compte, la taille, la rapidité, les qualités athlétiques, il est le joueur le plus talentueux que j’ai vu de ma vie. Et puis collectivement, on avait, à mon avis, atteint un niveau de jeu qui n’avait jamais été atteint auparavant. »

S’ensuit alors un « back to back » conclu d’un coup de balai des Cavs en fin de cycle. Kevin Durant empoche un deuxième trophée de MVP au passage et agrémente son CV des fameuses lignes manquantes : champion NBA.

Les tensions avec Draymond Green et la fatigue engendrée par cette dynastie triomphale vont user et peu à peu ronger le liant qui faisait la marque de fabrique des Warriors. Perpétuellement sur le grill pour révéler sa prochaine destination, Kevin Durant se sentira surtout marginalisé au sein de son équipe. Une équipe qui remporte 57 victoires en saison régulière avant de hausser le ton en playoffs.

Déjà engagé vers la sortie, Durant va finalement l’effectuer sur une civière, frappé par une rupture du tendon d’Achille lors de son retour au match 6 des Finales (après une première blessure au mollet gauche en demi-finale de conférence face aux Rockets).

« C’était déchirant, surtout après avoir eu le sentiment de remplir toutes les cases pour son retour de blessure. On discutait avec des spécialistes pendant sa rééducation. On pensait que le plan était bon. Mais c’est une piqûre de rappel sur le fait qu’on ne sait jamais vraiment. La santé n’est pas une équation mathématique ; tu crois que tu pourras avoir tout bon mais en fait, tu ne sais jamais ce qui peut arriver. C’était déchirant de le voir se blesser, d’autant plus pour une longue blessure. Il est revenu et il a tout donné à l’équipe, il a montré son implication envers nous et envers l’équipe. J’étais anéanti pour Kevin, mais ça n’a pas marché. »

« Je suis fier d’avoir fait partie de ce passé. Evidemment, les choses vont être différentes, mais j’ai beaucoup d’espoir car on a Steph, Draymond et Klay. Le coeur de l’équipe qui est allée en finale cinq fois, avec trois titres, va revenir et on va ajouter Andrew (Wiggins) à ce mélange. Et puis des jeunes joueurs, avec le n°2 de la prochaine Draft, on a une chance d’être une bonne équipe à nouveau, c’est excitant. »

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Stephen Curry 74 32.7 45.0 40.8 92.3 0.5 4.0 4.5 5.1 2.8 0.7 0.4 1.6 26.4
Klay Thompson 77 29.7 43.2 38.7 92.7 0.5 2.8 3.3 2.3 1.5 0.6 0.5 1.6 17.9
Jonathan Kuminga 74 26.3 52.9 32.1 74.6 1.2 3.6 4.8 2.2 1.6 0.7 0.5 2.3 16.1
Andrew Wiggins 71 27.0 45.3 35.8 75.1 1.5 3.0 4.5 1.7 1.2 0.6 0.6 2.1 13.2
Brandin Podziemski 74 26.6 45.4 38.5 63.3 1.6 4.2 5.8 3.7 1.2 0.8 0.2 1.6 9.2
Chris Paul 58 26.4 44.1 37.1 82.7 0.3 3.6 3.9 6.8 1.3 1.2 0.1 1.9 9.2
Draymond Green 55 27.1 49.7 39.5 73.0 1.4 5.9 7.2 6.0 2.5 1.0 0.9 3.0 8.6
Moses Moody 66 17.5 46.2 36.0 78.5 1.0 2.0 3.0 0.9 0.7 0.6 0.4 1.4 8.1
Dario Saric 64 17.2 46.6 37.6 84.9 1.1 3.3 4.4 2.3 1.2 0.5 0.2 1.8 8.0
Trayce Jackson-davis 68 16.6 70.2 0.0 56.1 2.0 3.0 5.0 1.2 0.7 0.4 1.1 1.6 7.9
Gary Payton Ii 44 15.5 56.3 36.4 60.9 1.0 1.5 2.6 1.1 0.6 0.9 0.4 1.8 5.5
Kevon Looney 74 16.1 59.7 0.0 67.5 1.9 3.7 5.7 1.8 0.7 0.4 0.4 2.1 4.5
Lester Quinones 37 10.7 39.7 36.4 69.0 0.6 1.4 1.9 1.0 0.5 0.2 0.1 1.2 4.4
Gui Santos 23 8.4 50.9 37.0 94.1 0.7 1.4 2.1 0.6 0.3 0.2 0.1 1.0 3.6
Cory Joseph 26 11.4 35.9 31.0 57.1 0.2 0.9 1.2 1.6 0.5 0.2 0.1 1.0 2.4
Jerome Robinson 22 3.7 33.3 11.8 63.6 0.0 0.2 0.3 0.2 0.1 0.0 0.1 0.2 1.4
Pat Spencer 6 4.3 50.0 0.0 0.0 0.3 0.3 0.7 0.8 0.2 0.0 0.0 0.2 0.7
Usman Garuba 6 3.0 16.7 0.0 50.0 0.5 0.7 1.2 0.2 0.3 0.2 0.5 0.3 0.5

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