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Leur saison est déjà terminée : retour sur les Bulls 2019-2020

Huit équipes ne participeront pas à la reprise de la saison. Quel bilan tirer pour les plus mauvaises formations de la ligue, déjà en vacances ? Épisode 7 avec les Bulls.

Qu’il semble loin le temps où Chicago était un abonné régulier aux playoffs, que ce soit avec Vinny Del Negro ou Tom Thibodeau sur le banc. Mais voilà, la franchise a loupé son casting avec Fred Hoiberg, et pour sa première véritable saison comme « head coach », Jim Boylen n’a guère enthousiasmé, et il est même sur la sellette. Certes, l’équipe a progressé puisqu’elle est passé de la 13e à la 10e place de la conférence Est, avec un bilan de 22 victoires pour 43 défaites. Mais ça reste bien loin des meilleures formations de l’Est, et surtout on ne voit aucun projet de jeu. Deux stats résument parfaitement la saison des Bulls : 2 victoires en 25 rencontres face à des équipes avec un bilan positif ; deux victoires de suite comme plus longue série de la saison.

Pourtant l’intersaison avait été intéressante avec le recrutement de vétérans aguerris comme Thaddeus Young et Tomas Satoransky, mais l’effectif reste incroyablement bancal et les jeunes talents de l’équipe sont fragiles, et même très fragiles. Lauri Markkanen, si prometteur l’an passé, a manqué 15 matches et il a passé la saison à essayer de comprendre son rôle. Wendell Carter Jr, qui peut devenir une vraie machine à double-double en a loupé 22. Même chose pour Chandler Hutchinson, opéré de l’épaule. Et que dire d’Otto Porter Jr aperçu sur les terrains qu’à 15 reprises. Pour l’instant, son recrutement tourne au fiasco puisqu’il faut rappeler qu’il coûte 27 millions de dollars par saison !

Forcément, avec une infirmerie pleine à craquer, et un coach contesté pour ses méthodes autoritaires, les Bulls font au mieux, ils bricolent, et quelques individualités tirent leur épingle du jeu. Comme Zach LaVine tout proche du All-Star Game et dont la grave blessure au genou n’est qu’un lointain souvenir, ou Coby White, épatant rookie capable de prendre feu en sortie de banc. C’est bien maigre pour repartir de l’avant si le duo Markkanen-Carter ne bosse pas sur la durée, et si Porter Jr continue de soigner son pied.

« On doit continuer de grandir et ne plus faire les mêmes erreurs. On doit changer notre identité, installer une culture de la gagne » répète LaVine. « On avait de grosses attentes cette saison et rien ne s’est déroulé comme prévu. On est une des équipes les plus difficiles à jouer mais on a besoin de victoires ».

La bonne nouvelle, c’est que Chicago a profité de la suspension de la saison pour entamer sa révolution. Le terme n’est pas exagéré puisque l’équipe s’est séparé de Gar Forman, en place depuis 22 ans. C’est Arturas Karnisovas, à peine nommé vice-président de la franchise, qui s’en est occupé. A la place, il a recruté Marc Eversley qui arrive des Sixers. Quant à John Paxson, il a sauvé sa tête mais ce sera comme « conseiller de la direction ». Un placard doré.

Forcément, qui dit nouveau GM et nouveau vice-président, dit « nouveau coach ». Boylen se sait sur la sellette depuis des semaines et des mois, mais il pourrait sauver sa tête. Si les Knicks multiplient les entretiens pour trouver un entraîneur, Chicago semble moins actif. Peut-être parce que virer Boylen coûterait cher, et que les finances sont dans le rouge. Comme de nombreux assistants ont pris la porte, il se pourrait que les Bulls recrutent un « super assistant » pour restreindre l’influence de Boylen. On pense à Ime Udoka, passé par les Spurs comme… Boylen.

La situation contractuelle

Avant de penser à la « free agency », il faudra donc régler cette histoire de coach. Jim Boylen veut rester, et peut-être que l’arrivée du tandem Karnisovas-Eversley peut provoquer un déclic. Le plus important, c’est de créer une identité et un fonds de jeu. Pour cela, il est indispensable que l’équipe trouve un meneur de jeu. Un patron. Un vrai relais du coach sur le terrain. La marge de manoeuvre sera réduite puisque seuls Kris Dunn, Denzel Valentine et Shaquille Harrison sont free agents. Les deux premiers peuvent être prolongés par une « qualifying offer » mais ça n’en prend pas le chemin si la nouvelle direction souhaite combler les vides. Quant à Otto Porter Jr, il dispose d’une clause pour tester le marché mais avec un salaire de 28 millions de dollars pour la saison prochaine, il ne prendra évidemment aucun risque. D’autant que sa cote est au plus bas… En clair, sur le papier, les Bulls devront repartir au combat avec 80% de l’effectif. Si l’infirmerie se vide, ça peut se bagarrer pour les 7e et 8e places.

Quels besoins pour la Draft ?

Il faut un meneur de jeu passeur pour soulager Zach LaVine et diriger la manoeuvre. En théorie, les Bulls sélectionneront entre les 7e et 11e positions, et si la « lottery » leur sourit, ils trouveront leur bonheur. On pense à LaMelo Ball évidemment, mais aussi à Killian Hayes et Tyrese Haliburton (Iowa State). Ce dernier nous apparaît comme la cible idéale par son altruisme et sa maturité dans le jeu.

Si LaVine joue les « James Harden », le mieux serait de lui associer un arrière complet et bon défenseur comme Isaac Okoro (Auburn). Ce dernier peut même se décaler à l’aile si Otto Porter Jr. continue de squatter l’infirmerie. Enfin, n’oublions pas la perspective d’un échange. L’effectif est déjà jeune et avec beaucoup d’intérieurs qui se marchent sur les pieds, Karnisovas pourrait troquer son choix de Draft + un joueur pour trouver son bonheur.

Quel avenir pour la saison prochaine ?

Comme à New York, la priorité est d’abord de régler le poste d’entraîneur. Boylen serait contesté par les joueurs mais ce n’est pas certain qu’il soit remplacé. S’il est maintenu, il faudra à la fois qu’il change sa méthode, mais aussi qu’il parvienne à gagner la confiance de ses joueurs et de ses nouveaux supérieurs. Dans une « free agency » qui s’annonce très calme, les Bulls peuvent trouver leur bonheur, et on pense à Fred VanVleet. C’est un peu un enfant du pays, et son expérience et son leadership seraient parfaits pour les jeunes Bulls. Ce sera tout de même compliqué de l’arracher mais il peut devenir le patron d’une équipe, et c’est attractif. Sous les panneaux, il faut un vrai 5 et on pense à Aron Baynes. Ce n’est pas Andre Drummond ou Hassan Whiteside en termes de « chiffres », mais c’est peut-être ce genre de joueur dont a besoin l’équipe pour franchir un cap.

Ensuite, il faut que la poisse laisse tranquille l’équipe et que le coach mette en place une vraie hiérarchie. Boylen a passé son temps à chercher la bonne formule, et ce manque de continuité ne permet pas de poser ds fondations, et donc d’avancer. Le rôle de LaVine devra d’ailleurs être cadré, et sa relation avec son entraîneur doit être le moteur de l’équipe. Cette saison, c’était surtout conflictuel. En fonction de l’intersaison, il faudra clairement définir s’il est le « playmaker » de l’équipe ou pas. Il faudra aussi que l’intéressé montre l’exemple en défense car ça reste un secteur où son manque d’implication reste problématique. Il y a un an, il expliquait que c’était son objectif numéro 1 : devenir un « two-way player ». Pour l’instant, on attend toujours.

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Demar Derozan 79 37.8 48.0 33.3 85.3 0.5 3.8 4.3 5.3 1.7 1.1 0.6 2.0 24.0
Zach Lavine 25 34.9 45.2 34.9 85.4 0.3 4.8 5.2 3.9 2.1 0.8 0.3 2.3 19.5
Coby White 79 36.5 44.7 37.6 83.8 0.6 4.0 4.5 5.1 2.1 0.7 0.2 2.4 19.1
Nikola Vucevic 76 34.3 48.4 29.4 82.2 2.8 7.8 10.5 3.3 1.6 0.7 0.8 2.5 18.0
Javonte Green 9 25.6 60.0 37.0 76.9 2.2 5.2 7.4 0.6 0.8 1.1 0.9 2.1 12.2
Ayo Dosunmu 76 29.1 50.1 40.3 81.0 0.7 2.1 2.8 3.2 1.4 0.9 0.5 2.2 12.2
Alex Caruso 71 28.7 46.8 40.8 76.0 0.9 3.0 3.8 3.5 1.4 1.7 1.0 2.5 10.1
Patrick Williams 43 27.3 44.3 39.9 78.8 1.1 2.8 3.9 1.5 1.3 0.9 0.8 2.0 10.0
Andre Drummond 79 17.1 55.6 0.0 59.2 3.4 5.6 9.0 0.5 1.0 0.9 0.6 1.8 8.4
Torrey Craig 53 19.8 43.0 39.2 75.0 1.3 2.8 4.1 1.1 0.6 0.6 0.4 2.1 5.7
Jevon Carter 72 13.9 37.8 32.9 57.1 0.2 0.7 0.8 1.3 0.5 0.5 0.2 1.0 5.0
Adama Sanogo 9 7.3 51.9 0.0 66.7 2.1 1.9 4.0 0.0 0.6 0.1 0.0 0.6 4.0
Onuralp Bitim 23 11.7 38.1 27.3 80.0 0.3 1.1 1.4 0.6 0.4 0.1 0.1 1.0 3.5
Dalen Terry 59 11.5 43.9 23.0 58.1 0.5 1.4 1.9 1.4 0.5 0.5 0.3 1.4 3.1
Henri Drell 4 7.5 40.0 33.3 50.0 0.3 0.8 1.0 1.0 0.5 0.5 0.3 1.5 2.8
Julian Phillips 40 8.1 41.6 31.6 68.4 0.3 0.6 0.9 0.3 0.3 0.2 0.2 1.0 2.2
Terry Taylor 31 6.1 51.3 22.2 80.0 0.5 0.6 1.2 0.3 0.2 0.2 0.1 0.5 1.5
Andrew Funk 5 2.7 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.2 0.2 0.0 0.0

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