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Pau Gasol, une vraie légende du basket

NBA – Aujourd’hui retraité, Pau Gasol (42 ans en ce 6 juillet) se sera imposé comme l’un des meilleurs basketteurs européens de l’histoire, tout au long de sa carrière.

La nouvelle a été officialisée le 5 octobre dernier : Pau Gasol a décidé de tirer sa révérence à 41 ans, après une dernière saison passée au FC Barcelone, le club où il s’était dit « reconnaissant » d’avoir pu terminer sa carrière. C’est également là-bas qu’il l’avait démarrée en 1998, avant de rejoindre les États-Unis où il a évolué à Memphis, Los Angeles, Chicago, San Antonio puis Milwaukee, entre 2001 à 2019.

Lors de sa conférence de presse d’adieux, le grand-frère de Marc avait rendu hommage à ses entraîneurs et différents staffs techniques, son mentor Juan Carlos Navarro ou son autre « frère » Kobe Bryant, décédé en janvier 2020 et avec qui il a partagé six saisons et demie chez les Lakers.

« Je voulais faire une mention spéciale à Kobe Bryant. J’aurais tellement aimé qu’il soit là aujourd’hui, mais la vie en a décidé autrement et elle est parfois très injuste. Il me manque tellement. Idem pour Gianna. Il m’a appris à devenir un meilleur leader, un meilleur compétiteur et il m’a appris ce que ça signifiait d’être un winner », confiait-il, rempli d’émotion.

Le coup de boost qui a lancé les Grizzlies

Sélectionné en 3e position lors de la Draft 2001, Pau Gasol n’avait mis que très peu de temps avant de se faire un nom en NBA, sous les couleurs des Grizzlies. Une franchise jeune, qui a vu le jour en 1995 et qui voyait en lui le joueur capable de la faire décoller. Pour récupérer cet intérieur alors âgé de 21 ans, les dirigeants du Tennessee ont donc monté un échange avec les Hawks, le soir de la Draft, et ils ne regretteront jamais leur décision.

En effet, avec près de 18 points, 9 rebonds, 3 passes et 2 contres de moyenne, dès sa première année dans la ligue, l’Espagnol avait logiquement été élu « Rookie Of The Year » en 2002. Et, ce, malgré des résultats collectifs peu reluisants (23v-59d), en raison d’un effectif faiblard et limité offensivement. Pas de chance, la saison suivante ressemblera comme deux gouttes d’eau à l’exercice 2001/02.

Individuellement, Pau Gasol rayonne et renforce son statut de « go-to-guy » mais, collectivement, Memphis piétine toujours.

Il lui faudra donc attendre sa troisième campagne en NBA pour enfin goûter au succès. Forts d’un bilan de 50 victoires et 32 défaites et d’un nouvel entraîneur, Hubie Brown, les Grizzlies participent effectivement aux playoffs pour la première fois de leur histoire. L’aventure prendra, certes, fin sèchement face aux Spurs (0-4) d’un certain Tony Parker, mais qu’importe : le natif de Barcelone continue de gagner en expérience et il fait désormais gagner sa formation.

Échecs répétés en playoffs

Dans la foulée, ses bonnes prestations lui permettent d’obtenir une belle prolongation de contrat, à hauteur de 87 millions de dollars sur six ans. À partir de cet instant, il ne fait plus aucun doute : l’avenir de la franchise du Tennessee s’inscrit avec Pau Gasol.

Et celui-ci ne fera pas regretter l’investissement à ses dirigeants, en accédant une fois de plus aux playoffs, malgré une vingtaine de rencontres ratées sur blessure et deux changements de coach en route. Problème : en « postseason », Memphis est opposé d’emblée aux leaders de l’Ouest, les Suns, qui leur infligent un nouveau sweep.

Ce coup de balai poussera le rookie de l’année 2002 à hausser son niveau de jeu en 2005/06. Avec quasiment 20 points, 9 rebonds, 5 passes et 2 contres de moyenne, il décroche sa première sélection au All-Star Game, ce qu’aucun joueur des Grizzlies n’avait réussi auparavant. Mais, pour la troisième fois d’affilée, les hommes de Mike Fratello encaissent un 4-0 au premier tour des playoffs, face aux Mavs de Dirk Nowitzki, autre Européen de légende.

L’exercice 2006/07 sonnera comme la fin d’une ère pour les Grizzlies. Malgré près de 21 points, 10 rebonds, 3 passes et 2 contres par match, Pau Gasol ne parviendra pas à hisser ses coéquipiers en playoffs. La faute, entres autres, à une blessure contractée en septembre, lors du Mondial victorieux de 2006 (dont il a été élu MVP), qui l’a contraint à manquer les 22 premières rencontres de la saison régulière. Pour ne rien arranger, il se murmure alors que l’Espagnol, las de ces échecs répétés, a des envies d’ailleurs…

Changement de dimension chez les Lakers

Ces rumeurs de transfert se confirmeront rapidement en 2007/08. Memphis squattant toujours les bas-fonds de la conférence Ouest et Rudy Gay se développant à vitesse grand V, Pau Gasol est finalement envoyé chez les Lakers, au mois de février, dans un trade qui fait grincer des dents toute la ligue tant il semble déséquilibré (Kwame Brown, Javaris Crittenton, Aaron McKie et des tours de Draft arrivent à Memphis), même si les Grizzlies mettent la main sur les droits de son petit frère, Marc.

À 27 ans, il entame ainsi un nouveau chapitre de sa carrière et est appelé à devenir le lieutenant de Kobe Bryant, en quête d’une quatrième bague. Sur le papier, la relation entre les deux joueurs pue le basket et fait saliver bon nombre d’observateurs. Ne reste plus qu’à traduire ces promesses sur les parquets…

À cet instant précis, personne ne se doute encore des répercussions d’un tel trade. Le « Black Mamba », fatigué de ne plus pouvoir jouer le titre, avait demandé un échange lors de l’intersaison précédente et il fallait calmer ses envies d’ailleurs. Mission réussie car, quelques mois après ce transfert, l’arrière obtient son premier trophée de MVP de la saison régulière et les « Purple & Gold » atteignent les Finals.

Mieux encore : l’intégration de Pau Gasol se déroule à merveille et fait passer ce cap tant attendu à l’équipe, déjà compétitive avant son arrivée (28 victoires – 16 défaites, 6e à l’Ouest) alors que sa production statistique n’a en rien été affectée par son changement d’équipe. Malheureusement, le « Big Three » des Celtics les privera du sacre, faisant apparaître les premières critiques à l’égard du Barcelonais, jugé trop « soft ».

Revanchard, l’ancien leader des Grizzlies revient le couteau entre les dents pour l’exercice 2008-09. Motivé et piqué au vif par Kobe Bryant, il réalise l’une de ses meilleures campagnes en carrière, ponctuée d’une deuxième participation au All-Star Game et d’une sélection dans la « All-NBA Third Team ». Mais c’est désormais au printemps qu’il se sait attendu. Et, cette fois-ci, il répond présent sur l’ensemble des playoffs –avec quasiment 18 points, 11 rebonds, 3 passes et 2 contres de moyenne, à 58% de réussite aux tirs– pour aider Los Angeles à remporter la 15e bannière de champion de son histoire.

À bientôt 29 ans, l’Espagnol décroche donc le Graal. Et il ne va pas s’arrêter en si bon chemin car, un an plus tard, les Californiens réussissent le doublé, en prenant leur revanche sur Boston. De nouveau All-Star et membre du troisième meilleur cinq NBA, Pau Gasol a su tirer les leçons de 2008 en dominant son tortionnaire de l’époque, Kevin Garnett, dans la raquette. Plus décisif que jamais, que ce soit face au Thunder, au Jazz, aux Nuggets ou aux Celtics, il prouve également à ses dirigeants qu’ils ont eu raison de lui accorder une prolongation de contrat de 65 millions de dollars sur trois ans, en décembre 2009.

Un sens du sacrifice hors pair

Surtout, ces deux titres viennent témoigner de l’important sens du sacrifice dont a su faire preuve Pau Gasol depuis son arrivée chez les Lakers. Car il a fallu qu’il s’adapte aux exigences de Kobe Bryant et Phil Jackson, deux hommes pour qui l’expression « culture de la gagne » n’est pas un vain mot. Les relations respectives entre les trois n’ont pas tout le temps été au beau fixe et celui qui a dû le plus se sacrifier, c’est le désormais retraité.

Aussi bien pour laisser de la place au prometteur Andrew Bynum à l’intérieur, que pour cohabiter avec Dwight Howard en 2012/13 ou que pour endurer et accepter les critiques et demandes du tandem Kobe Bryant – Phil Jackson. Un duo qui fut bien évidemment conscient qu’il devait en grande partie son succès aux sacrifices de son souffre-douleur préféré.

En 2010/11, le terme « Three-Peat » se trouvait donc sur toutes les lèvres dans la Cité des Anges. Problème : il n’interviendra jamais, la faute à des Mavericks bien plus soudés collectivement en demi-finale de conférence. Battus en quatre manches, les Angelenos disent adieu à leur rêve et de nouvelles frictions font leur apparition dans le groupe. Plus décevant qu’à l’accoutumée en playoffs, Pau Gasol se retrouve une fois encore dans la tempête, malgré une saison régulière de haut vol, couronnée d’une troisième sélection consécutive au All-Star Game et d’une place dans la « All-NBA Second Team ».

Un an plus tard, l’issue sera la même face au Thunder, avec une défaite en cinq matchs lors des demi-finales de conférence. La fin d’une ère approche doucement, mais sûrement, pour les « Purple & Gold ». Elle se confirmera finalement en 2012/13 avec un échec retentissant, sur un « sweep » en playoffs face aux Spurs. Et, ce, malgré un assemblage (quasi) unique de stars, Steve Nash et Dwight Howard ayant débarqué en Californie pour épauler la paire Bryant/Gasol et leur permettre de retrouver les sommets.

Mais la blessure au tendon d’Achille du « Black Mamba », couplée aux problèmes de dos du meneur canadien, aura eu raison des espoirs de bague des Lakers.

Une fin de carrière en dents de scie

Au terme d’un exercice 2013/14 catastrophique et sans saveur (27-55), vécu presque intégralement sans Kobe Bryant, Pau Gasol s’en ira chez les Bulls pour relancer sa carrière. Ses deux années dans l’Illinois, au sein d’une conférence moins dense, seront plutôt abouties à titre individuel, puisqu’il a été All-Star à chaque fois en présentant des moyennes globales de quasiment 18 points, 11 rebonds et 2 contres.

Cependant, la réussite n’aura pas été identique collectivement, Chicago s’arrêtant en demi-finale de conférence en 2014/15 et ne se qualifiant même pas pour les playoffs en 2015/16. Sous la houlette de Tom Thibodeau puis Fred Hoiberg, et aux côtés de Derrick Rose, Jimmy Butler ou encore Joakim Noah, l’expérience n’aura pas été aussi belle qu’espérée. Bien qu’elle lui ait permis de se refaire la cerise.

À l’été 2016, et alors qu’il dispose d’une « player option », Pau Gasol décide de faire une croix sur une campagne à 8 millions de dollars pour signer chez les Spurs. Une union alléchante sur le papier, l’un des joueurs les plus intelligents de la ligue rejoignant une équipe dirigée par un fin stratège, en la personne de Gregg Popovich. Malheureusement, le mariage entre les deux camps a eu lieu bien trop tard, l’Espagnol arrivant en fin de carrière et ne trouvant jamais véritablement sa place dans l’effectif.

Deux ans et demi après sa signature à San Antonio, le sextuple All-Star est coupé par la franchise et s’en va par la petite porte. Son expérience et son vécu en playoffs lui permettent toutefois de retrouver un point de chute, puisque les Bucks l’engagent pour la fin de saison 2018/19. Mais, pépins physiques obligent, il ne foulera les parquets qu’à trois reprises avec Milwaukee avant de voir son contrat ne pas être renouvelé. Portland l’avait bien signé à l’été 2019 mais il n’y restera que quelques mois, incapable de rassurer les dirigeants des Blazers sur sa blessure au pied.

À 40 ans, l’aîné des frères Gasol se retrouvait donc libre de tout contrat, sans savoir si sa carrière était terminée. Mais le Barcelonais assurait vouloir la finir autrement, bien qu’il ne soit plus en mesure de rendre les mêmes services qu’autrefois. Il s’est finalement offert une dernière danse au FC Barcelone, en février 2021, afin de se donner une chance de boucler la boucle aux Jeux Olympiques de Tokyo, décalés pour cause de crise sanitaire.

Et chez les « Blaugranas », la légende européenne en a profité pour remporter le championnat d’Espagne pour la troisième fois, après 1999 et 2001, en plus d’atteindre la finale de l’Euroligue face à l’Anadolu Efes Istanbul. « Avoir fini sur un titre, contre le rival éternel, c’est un véritable cadeau pour moi, quelque chose de très spécial », avouait celui qui n’imaginait plutôt comme dirigeant ou conseiller spécial, que comme entraîneur.

Le meilleur Européen de l’histoire ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le palmarès de Pau Gasol est colossal, aussi bien en club qu’en sélection nationale. Double champion NBA, Rookie de l’année, six fois All-Star et membre à quatre reprises d’une « All-NBA Team », il a connu pas mal de succès aux États-Unis. Et il n’est pas non plus en reste avec l’Espagne, car il a été champion du monde (2006), triple champion d’Europe (2009, 2011 et 2015) et triple médaillé olympique (deux d’argent, une de bronze) au 21e siècle.

Ainsi, l’Espagnol fait incontestablement partie des meilleurs basketteurs européens de l’histoire, en compagnie de Dirk Nowitzki et Tony Parker. Mais, si l’Allemand a l’avantage d’avoir un trophée de MVP et de MVP des Finals à son actif, et que le Français a remporté plus de titres (4) qu’eux deux, en étant également MVP des Finals, Pau Gasol peut se targuer d’avoir été beaucoup plus victorieux que ses rivaux sur la scène internationale. Ce qui pèse forcément au moment de désigner le meilleur joueur européen de tous les temps.

Seule certitude, le « grand Pau » a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du basket. Attaquant de renom aux fondamentaux parfaits, rebondeur de qualité et contreur hors pair, il est l’un des 11 joueurs ayant cumulé minimum 20 000 points, 10 000 rebonds et 1 500 contres tout au long de sa carrière NBA. À ses côtés, que des Hall of Famers.

Ce qui laisse présager un futur à Springfield, au Panthéon du basket, pour l’intérieur de 42 ans…

Pau Gasol Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2001-02 MEM 82 37 51.8 20.0 70.9 2.9 6.0 8.9 2.7 2.4 0.5 2.7 2.1 17.6
2002-03 MEM 82 36 51.0 10.0 73.6 2.3 6.4 8.8 2.8 2.7 0.4 2.6 1.8 19.0
2003-04 MEM 78 32 48.2 26.7 71.4 2.6 5.1 7.7 2.5 2.4 0.6 2.4 1.7 17.7
2004-05 MEM 56 32 51.4 16.7 76.8 2.3 5.0 7.3 2.4 2.6 0.7 2.5 1.7 17.8
2005-06 MEM 80 39 50.3 25.0 68.9 2.4 6.5 8.9 4.6 2.3 0.6 2.9 1.9 20.4
2006-07 MEM 59 36 53.8 27.3 74.8 2.5 7.3 9.9 3.4 2.3 0.5 2.8 2.1 20.8
2007-08 * All Teams 66 36 53.4 25.0 80.7 2.4 6.0 8.4 3.2 2.1 0.5 1.9 1.5 18.9
2007-08 * MEM 39 37 50.1 26.7 81.9 2.4 6.4 8.8 3.0 2.2 0.4 2.1 1.4 18.9
2007-08 * LAL 27 34 58.9 0.0 78.9 2.3 5.6 7.8 3.5 2.0 0.5 1.6 1.6 18.8
2008-09 LAL 81 37 56.7 50.0 78.1 3.2 6.4 9.6 3.5 2.1 0.6 1.9 1.0 18.9
2009-10 LAL 65 37 53.6 0.0 79.0 3.7 7.6 11.3 3.4 2.3 0.6 2.2 1.7 18.3
2010-11 LAL 82 37 52.9 33.3 82.3 3.3 6.9 10.2 3.3 2.5 0.6 1.7 1.6 18.8
2011-12 LAL 65 37 50.1 25.9 78.2 2.8 7.6 10.4 3.7 2.0 0.6 2.2 1.4 17.4
2012-13 LAL 49 34 46.6 28.6 70.2 2.3 6.3 8.6 4.1 1.9 0.5 2.1 1.2 13.7
2013-14 LAL 60 31 48.0 28.6 73.6 2.1 7.6 9.7 3.4 2.1 0.5 2.4 1.5 17.4
2014-15 CHI 78 34 49.4 46.2 80.3 2.8 9.0 11.8 2.7 1.9 0.3 2.0 1.9 18.5
2015-16 CHI 72 32 46.9 34.8 79.2 2.2 8.9 11.0 4.1 2.1 0.6 2.3 2.0 16.5
2016-17 SAN 64 25 50.2 53.8 70.7 1.7 6.2 7.8 2.3 1.7 0.4 1.3 1.1 12.4
2017-18 SAN 77 24 45.8 35.8 75.6 1.7 6.4 8.0 3.1 1.6 0.3 1.4 1.0 10.1
2018-19 * All Teams 30 12 44.7 46.2 70.0 0.7 3.8 4.6 1.7 1.0 0.2 0.5 0.5 3.9
2018-19 * SAN 27 12 46.6 50.0 71.1 0.8 3.9 4.7 1.9 1.0 0.2 0.5 0.5 4.2
2018-19 * MIL 3 10 16.7 33.3 50.0 0.0 3.3 3.3 0.7 0.3 0.0 0.7 0.3 1.3
Total   1226 33 50.7 36.8 75.3 2.5 6.7 9.2 3.2 2.2 0.5 2.2 1.6 17.0

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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