D’ici quelques jours, Mike Woodson va rencontrer les Knicks, qui cherchent un nouveau coach. L’ancien coach d’Atlanta et de New York n’est pas le grandissime favori mais il est déjà bien heureux d’être dans la « short list » qui n’est plus aussi courte qu’au début.
Son retour serait l’aboutissement d’un rêve secret. « L’essentiel, c’est que je suis heureux d’avoir une nouvelle opportunité d’être interrogé pour ce poste », explique-t-il à SNY. « Je ne peux pas être plus heureux. Quand je suis parti, j’espérais, un jour, revenir. Voilà ma chance et je suis en extase. New York, c’est tout pour moi. J’étais un jeune noir, avec une belle carrière universitaire et cette franchise a cru en moi pour me drafter en 1980. Puis encore pour m’offrir un poste de coach. C’était un rêve. La boucle est bouclée. »
Et pour décrocher le poste, Mike Woodson peut s’appuyer sur son expérience réussie à New York. Il a pris la place de Mike D’Antoni pendant la saison 2011-2012. En 188 matches sur le banc du Madison Square Garden, il en a remporté 109 et sa saison régulière 2012-2013 (54 succès) est la meilleure des Knicks depuis 1996-1997 ! Et depuis 2013, les Knicks attendent toujours une nouvelle participation aux playoffs.
« J’ai fait mon boulot. On a gagné des matches. Les fans étaient impliqués. Je suis souvent venu au Garden en pensant que les fans étaient fiers et excités par nos performances. Puis-je revenir à New York et construire une équipe compétitive ? Je le pense, j’ai confiance. »
Totalement adapté au basket moderne
Mike Woodson estime même qu’avec ses Knicks, ils étaient « en avance sur notre temps » en alignant une équipe avec beaucoup de shooteurs et de mobilité en défense.
« Regardez notre effectif : Carmelo Anthony, J.R. Smith, Rasheed Wallace, Jason Kidd, Raymond Felton, Steve Novak, Chris Copeland, Iman Shumpert, Pablo Prigioni. Cela fait donc neuf joueurs qui peuvent shooter à 3-pts. On était l’équipe qui tentait et marquait le plus de tirs primés, avec le cinquième pourcentage de réussite. Ce n’était pas une coïncidence ni de la chance. Regardez la ligue désormais : si on ne shoote pas, on n’existe pas. De plus, en défense, tout le monde parle des changements et 90 % des équipes changent systématiquement. Tyson Chandler était la pierre angulaire de tout ça. »
Sauf que l’effectif actuel de New York est moins expérimenté et solide. Il faudra sans doute plusieurs années avant d’en faire une véritable force. Mais pour l’ancien coach, il y a de la matière pour travailler.
« Ils sont en très bonne position, car ils ont de l’argent à dépenser. Il y a la place pour signer des joueurs sur le marché ou pour faire des transferts. Et ils ont des jeunes qui peuvent encore se développer ainsi que des choix de Draft. C’est une excellente combinaison. »