Programmée ce 19 mai à Chicago, la « lottery », comme le Draft Combine, a été repoussée sine die. Si sa date change et que la saison régulière n’est pas terminée, son règlement ne devrait tout de même pas subir de changement suite à l’épidémie de Covid-19.
C’est un dirigeant, concerné par la « lottery » et cité par ESPN, qui l’assure. Pour deux raisons simples.
D’abord parce que les équipes ont joué entre 63 et 67 matches, soit plus de 75 % des rencontres de la saison. Même si les dernières rencontres auraient pu changer le classement, c’est suffisant pour avoir un bilan assez juste.
Ensuite, parce que le règlement a changé la saison passée. Pour lutter contre le « tanking », les trois plus mauvais bilans de la saison ont désormais 14 % de chance de décrocher la première place le soir de la « lottery ». Avant, le plus mauvais bilan avait 25 %, soit une chance sur quatre, de décrocher le premier choix ainsi que l’assurance d’être dans le Top 4. Aujourd’hui, le pire bilan de la saison régulière pourrait n’avoir que le 5e choix par exemple.
Ainsi, comme les chances d’obtenir un très haut choix dans la Draft sont plus équilibrées, le classement a moins d’importance. Être la pire équipe est donc bien moins « avantageux » en vue de la Draft. Donc la fin de la saison régulière n’aurait qu’une influence marginale sur une « lottery » effectuée après 63 ou 67 matches.
En clair, si la saison régulière devait être amputée de ces dernières semaines, on pourrait avoir les Warriors (15-50), les Cavaliers (19-46) et les Wolves (19-45) avec 14 % de chance de décrocher la première place de la Draft. Suivraient Atlanta (20-47) avec 12.5 %, Detroit (20-46) avec 10.5 % et New York (21-45) avec 9 %.