G-League : nommé entraîneur de la « Select Team », Sam Mitchell détaille son approche

La NBA et la G-League ont décidé de lancer l’année prochaine une « Select Team », une sorte de centre de formation regroupant les lycéens préférant passer professionnels plutôt que d’aller en NCAA, qui accueillera notamment les deux vedettes Jalen Green et Isaiah Todd.

Alors que Brian Shaw et David Fizdale étaient en lice pour mener le projet, c’est Sam Mitchell qui a été choisi. Il faut dire qu’il connaît déjà Jalen Green pour l’avoir entraîné en AAU, et possède le plus d’expérience.

Les décideurs ont considéré qu’il en fallait pour s’adapter à ce rôle bien particulier de formateur qui implique apprentissage sur les terrains mais aussi encadrement en dehors. « Certains de ces gamins sont prêts, d’autres ne veulent pas aller à l’école et préfèrent passer pros. Ils veulent ce mode de vie, on va le leur apprendre » décrit Sam Mitchell chez Forbes.

« Être pro, ce n’est pas simplement savoir dribbler, tirer et passer. C’est aussi apprendre à gérer son temps de jeu par exemple. Tous ces gamins ne seront pas le joueur n°1 de leur équipe quand ils seront draftés. Et ils devront apprendre ce genre de choses vu la manière dont l’équipe sera construite. »

Des vétérans triés sur le volet pour compléter l’effectif

« Oui, le développement compte, mais il faut aussi leur apprendre des choses dans la vie du quotidien et dans la vie professionnelle pour qu’ils puissent naviguer en NBA et avoir une longue carrière. » L’entraîneur sait de quoi il parle : 54e choix de Draft en 1985, il a dû passer par la CBA, l’USBL ou encore la France (Montpellier) avant de pouvoir jouer son premier match NBA, quatre ans plus tard. Il en disputera finalement plus d’un millier.

Pour l’aider à ce niveau-là, le coach de l’année 2007 pourra compter sur les vétérans qui seront recrutés pour compléter l’équipe, et forcément triés sur le volet.

« Il y a beaucoup de pros qui essaient de revenir en NBA à 25, 26, 27 ans. Donc on va essayer de remplir le roster avec des gars qui savent jouer, qui peuvent être des mentors, et qui pourront leur montrer comment gagner et être des bons pros. Certains auront la chance d’être l’option n°1, d’autres devront s’ajuster. Il faut donc des joueurs de tous horizons. Ce ne sera pas qu’une bande de lycéens » prévient-il.

Mais il faudra aussi convaincre ces vétérans qu’ils ont une chance de se frayer eux-aussi un chemin vers la NBA, leur objectif premier. « Je leur dis ça : les recruteurs venaient voir mes coéquipiers, et ils ont fini par me signer moi. Donc je sais que si quelqu’un vient voir Jalen Green, il y aura aussi la possibilité que quelqu’un les voit. »