Le « dragon », comme on le surnomme, ne va pas jouer avec le feu. Avec le contexte actuel de pandémie de Covid-19, Goran Dragic a décidé de faire une croix sur son retour annuel dans son pays natal, la Slovénie. Sa femme, leur deux enfants et lui ont l’intention de rester à Miami alors que les parents du joueur viennent de quitter la Floride pour traverser l’Atlantique.
« Ils sont rentrés il y a trois jours parce qu’ils le devaient, » note le joueur du Heat, en précisant qu’ils ont voyagé protégés. « Le gouvernement a dit que tous les citoyens slovènes devaient rentrer. Mais ma situation est différente. C’est chez moi ici. Nous avons notre assurance maladie et notre maison aux États-Unis donc on va rester ici. »
Un choix qui paraît logique pour le vétéran de 33 ans, installé en Floride depuis 2015 maintenant.
Le natif de Ljubljana précise que son frère, Zoran, également passé brièvement par Miami et évoluant aujourd’hui dans le championnat espagnol, est lui rentré au pays. L’Espagne étant particulièrement touchée, il a été placé en quarantaine, dans une chambre d’hôtel, pour plusieurs semaines.
« C’est de la folie la situation là-bas », commente le joueur NBA, en référence aux près de 100 000 cas confirmés et plus de 8 000 morts en Espagne, l’un des pays les plus gravement touchés au monde. Là où la Slovénie, certes beaucoup moins peuplée, comptait 15 décès et 800 cas confirmés selon un récent bilan.
À Miami, Goran Dragic s’occupe comme il le peut pour se maintenir en forme entre les footings autour de la maison et les sessions de travail collectif, sur l’application Zoom, avec les préparateurs du Heat. « On essaie de bosser ensemble durant l’isolement », décrit le meneur, qui espère un redémarrage de la NBA avec une poignée de matches de saison avant les playoffs.