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[Coaching] Les Spurs de 2014, le basket en symbiose

Y a-t-il eu plus belle définition du « basket collectif » que les Spurs de 2014, unis par la douloureuse défaite de 2013 pour donner une leçon au Heat de LeBron James, Chris Bosh et Dwyane Wade ?

Si Steve Kerr explique que les Finals 2017 furent « le plus haut niveau de basket » qu’il ait « vu de sa vie », avec des Warriors à leur apogée suite à l’arrivée de Kevin Durant, les Spurs de 2014 n’étaient pas mal non plus.

Dans une très intéressante vidéo, Daniel Kawashima revient ainsi sur ce groupe de San Antonio, plus motivé que jamais après la désillusion de 2013, et qui va donner une véritable leçon au Miami de LeBron James, Chris Bosh et Dwyane Wade en Finals. Une victoire en cinq matchs, dont deux dernières fessées de plus de vingt points à l’AmericanAirlines Arena, qui forcera l’admiration des vaincus…

« Ils nous ont exposés » expliquait ainsi Chris Bosh. « Ils nous ont détruits. Ils nous ont fait remettre en question ce que nous faisions et nous étions toujours en retard. Ils ont joué plus vite, plus fort, plus ensemble, et ils ont joué comme s’ils le voulaient plus et avec plus de volonté. Nous avons déjà été dans cette situation. Nous savions ce qu’ils avaient vécu. Pas à ce point, mais c’était facile de dire qui avait gagné et qui avait perdu l’année dernière… »

Revanchards, les Spurs n’ont jamais levé le pied. C’est « le plus beau basket que j’ai vu », concluait l’intérieur.

« Ils formaient une bien meilleure équipe », ne pouvait que confirmer LeBron James. « C’est ça le basket collectif et c’est comme ça qu’on devrait jouer au basket collectivement. C’est désintéressé. Les gars bougent, coupent, passent. Vous avez un shoot, vous le prenez, mais c’est toujours pour l’équipe et ce n’est jamais pour un individu. C’est la marque du basket, et c’est comme ça qu’on devrait jouer au basket. »

Difficile de mieux résumer l’impression de ces Spurs de 2014, toujours capables de s’appuyer sur les prises de position poste bas de Tim Duncan, mais avec un mouvement perpétuel avec ou sans ballon, et des prises de décision très rapides, dans tous les coins du terrain, qui mettaient les défenseurs adverses face à des choix incessants.

Un basket « pur », souvent sans système, magnifié par des passeurs fantastiques (Manu Ginobili, Boris Diaw…) et un groupe altruiste et uni. La définition même de la symbiose.

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