Passablement scandalisé par l’attitude des dirigeants du championnat australien, qui ont mis fin aux Finals en pleine série et ainsi privé Andrew Bogut d’une chance de remporter le titre, le pivot aura tout de même joué deux matches à huis clos avant la décision fatale.
Et si cette expérience est bien connue des fans et spectateurs de football, en basket, elle est très, très rare. Comment a-t-il vécu cela, lui, l’ancien habitué des salles NBA pleines et qui peuvent atteindre les 20 000 personnes ?
« Pour être honnête, c’était vraiment étrange », livre l’ancien des Warriors à The Athletic. « J’ai eu l’impression d’avoir à nouveau douze ans, en jouant en catégorie enfant. C’est marrant cinq minutes et après c’est bizarre. Il n’y a pas d’atmosphère et c’est plat. Mais, en même temps, c’est du basket à l’état pur. Le public n’est pas là pour être impliqué dans la rencontre, donc les arbitres ne sont pas influencés et ce n’est pas rien. Donc, on peut aussi regarder ça du point de vue d’un puriste. Mais un paquet de sièges vides, c’est tout de même étrange. »
Mais si le champion 2015 rappelle qu’un huis clos total n’existe jamais vraiment puisqu’il faut bien du personnel pour organiser un match de haut niveau, il se souvient également qu’il s’en est approché en NBA.
« J’ai joué dans une salle vide en NBA. Un soir à Memphis, à cause d’une tornade, personne n’est venu », souligne-t-il en référence à une rencontre entre les Bucks et les Grizzlies, le 5 février 2008. « Il y avait tout de même une centaine de personnes, des journalistes notamment. Donc, en terme de sécurité, il n’y a guère de différence puisque même à huis clos, il y a toujours autour de 500 personnes dans une salle. »