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Interview Nicolo Melli : « Il y a encore beaucoup de chemin avant de parler de playoffs »

Si les premiers mois n’ont pas été faciles, Nicolo Melli semble trouver ses repères en NBA depuis le mois de février et une invitation inattendue au Rising Stars Challenge. Basket USA a discuté avec l’ancien pilier du Fenerbahçe qui découvre la Grande Ligue avec son regard de vétéran.

À l’instar d’un Arvydas Sabonis ou d’un Juan Carlos Navarro, Nicolo Melli est un « vieux débutant » en NBA. À 29 ans et avec un CV déjà solide après de nombreuses années au plus haut niveau européen, l’international transalpin a enfin décidé de franchir l’Atlantique pour s’installer à la Nouvelle Orléans.

En difficulté au coeur de l’hiver, Nicolo Melli retrouve des couleurs depuis le All-Star Weekend de Chicago, où il a été invité de dernière minute pour participer au Rising Stars Challenge dans l’équipe mondiale. Avec son tir à 3-points et sa capacité à tenir défensivement contre les intérieurs adverses, le natif de Reggio Emilia gagne peu à peu ses galons dans la rotation de Coach Gentry.

Basket USA est allé interroger l’ancien du Fenerbahçe sur son adaptation à la NBA alors que Nicolo semble trouver son rythme de croisière, à 10 points, 5 rebonds et 2 passes de moyenne sur le mois de février.

« Au début, j’essayais simplement de comprendre ce qui se passait »

Nicolo, comment vous sentez-vous pour cette première saison en NBA ? Comment se passe votre adaptation ?

Je me sens de mieux en mieux de jour en jour. Au début, j’essayais simplement de comprendre ce qui se passait dans cette nouvelle réalité pour ainsi dire. En plus, je revenais de blessure donc il y avait plusieurs facteurs qui entraient en ligne de compte. Mais l’équipe a une bonne alchimie. Et jusqu’à présent, tout se passe bien.

Vous attendiez-vous à ça ?

Je ne m’attendais à rien de spécial, honnêtement. J’ai essayé d’arriver ici avec l’état d’esprit le plus ouvert possible. Je n’avais pas d’attentes particulières.

Vous avez été invité de dernière minute au All-Star Weekend, avez-vous été surpris ? Avez-vous apprécié l’événement ?

Absolument ! J’avais prévu d’autres choses mais c’était une super expérience. Je suis fier d’avoir eu l’opportunité de participer à cet événement. Mais j’étais définitivement surpris.

Vous êtes un « vieux rookie » pour ainsi dire, à 29 ans, avez-vous néanmoins des obligations de débutant, avec des sacs rose bonbon à porter ou des donuts à apporter le matin ?

On a de la chance ici parce qu’on a de bons vétérans. Donc on n’a rien de fou à faire. Même si ça ne serait pas un problème, on n’a rien de fou dans ce domaine.

Est-ce que vous vous sentez déjà bien intégré dans cette équipe ? 

Il faudrait demander ça à mes coéquipiers. De mon côté, j’essaie simplement d’apporter mon expérience et mes différentes connaissances du basket pour aider l’équipe le plus possible.

Pensez-vous comme d’autres joueurs qui viennent d’Europe que l’écart est de moins en moins important avec la NBA ?

Il n’y a pas d’écart pour moi car ce sont deux mondes complètement différents, avec des règles différentes, un jeu différent. En Europe, c’est un peu plus physique et plus tactique alors qu’ici, c’est plus athlétique et il y a plus de talents.

Comment arrivez-vous à vous adapter à ce nouveau style de jeu justement ?

On peut évidemment s’adapter. Il faut travailler et avoir la chance, comme moi, de tomber dans une bonne équipe.

« C’était un peu ma dernière chance d’attraper mon rêve de NBA »

En quoi votre parcours, de Milan au Fenerbahçe en passant par Bamberg, vous permet-il de vous adapter ici ? 

Honnêtement, je suis très fier de mon parcours. Je pense avoir passé toutes les étapes qu’il fallait au fur et à mesure. J’ai connu des moments difficiles cette saison mais si j’ai réussi à m’en sortir de belle manière, c’est grâce à cette expérience acquise durant ma carrière.

Vous avez été proche de gagner l’Euroligue mais vous l’avez manqué, est-ce que la quête de ce trophée vous a fait hésiter à venir en NBA ? 

Oui, j’y ai pensé. Je me suis donné deux chances de le gagner. Malheureusement, ça n’est pas passé. Il y a beaucoup de choses qui peuvent arriver dans une carrière et pour moi, c’était un peu ma dernière chance d’attraper mon rêve de NBA. Je l’ai saisie.

Les Pélicans sont sur une belle dynamique sur le mois de février, et sur 5 victoires lors de vos 7 dernières sorties, comment évaluez-vous ce groupe encore en progression avec le retour de Zion Williamson ?

Notre cohésion s’améliore de jour en jour. Ça se voit sur le terrain. Il y avait un risque qu’on perde notre dynamique [avec le All Star Break] parce qu’on jouait bien, mais je pense qu’on a montré qu’on pouvait enchaîner.

Est-ce trop tôt pour parler de playoffs pour NOLA ?

Oui, il y a encore beaucoup de chemin avant de parler de playoffs. Il reste une vingtaine de matchs à jouer et on est dans une situation difficile. Mais si on continue à jouer dur et à défendre fort, on se donnera une bonne chance d’y parvenir.

Vous avez joué pour Zeljko Obradovic et vous connaissez bien votre compatriote, Luigi Datome. Que pensez-vous de cette engueulade enregistrée récemment lors d’un temps mort en Euroleague entre le coach et son joueur ?

Je suis désolé que les médias se concentrent sur les mauvaises choses. Je connais coach Obradovic et je connais Gigi et je sais que les deux hommes se respectent énormément. Ce qui s’est passé, c’est que la caméra était là à un moment chaud. En tant que joueur, on n’aime pas ça forcément, mais je sais qu’il y a du respect entre les deux.

Est-ce que ce type de moment chaud vous est déjà arrivé personnellement avec coach Obradovic ?

Ça fait partie du jeu. Si l’entraîneur se fâche contre toi, il te crie dessus, il se met en colère. Ça fait partie du jeu. Avec Zeljko, tu sais très bien que ce n’est jamais rien de personnel et qu’il veut simplement que tu deviennes le meilleur joueur possible.

Vous confirmez donc que c’est le coach le plus dur que vous ayez connu durant votre carrière ?

Oui, il est très exigeant. Mais j’ai passé deux excellentes années avec lui. C’est probablement le coach le plus dur que j’ai connu, c’est sûr, mais il te donne aussi beaucoup en retour.

Propos recueillis à Portland

Nicolo Melli Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2019-20 NOP 60 17 42.1 33.5 74.0 0.6 2.4 3.0 1.4 2.1 0.6 0.8 0.4 6.6
2020-21 * All Teams 45 13 32.6 27.1 76.0 0.6 2.1 2.7 1.0 1.3 0.3 0.3 0.1 3.0
2020-21 * DAL 23 14 37.8 33.3 72.2 0.7 2.1 2.8 0.8 1.3 0.2 0.2 0.1 4.0
2020-21 * NOP 22 11 25.4 18.9 85.7 0.6 2.1 2.6 1.1 1.3 0.4 0.3 0.1 2.0
Total   105 15 39.2 31.6 74.5 0.6 2.2 2.9 1.2 1.7 0.5 0.6 0.3 5.0

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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