Aucun rookie n’avait encore passé 30 points ou plus sur deux matchs de suite en sortie de banc dans l’histoire des Bulls. C’est désormais chose faite depuis cette nuit puisque Coby White a égalé son record en carrière réussi au match précédent face à Phoenix, avec 33 points, à 11/18 aux tirs (5/9 à 3-points), 6 rebonds et 2 passes décisives en 34 minutes, à la différence près que cette fois, Chicago est sorti vainqueur de son duel face à Washington.
Depuis qu’il a délaissé l’afro, le meneur de Chicago n’a jamais été aussi chaud et voit donc en sa nouvelle coupe de cheveux le symbole de ce soudain renouveau.
« Je me suis lassé de l’afro, ça n’avait plus un bon look sur moi, ça commençait à être trop long, » a confié l’ancien pensionnaire de North Carolina, à ESPN, qui a désormais opté pour des tresses maintenues en queue de cheval. « Je n’avais pas vraiment envie de me couper les cheveux et j’aimais bien les ondulations, elles me donnent du pouvoir (rires). Je change toujours de temps en temps, mais c’est juste plus facile à maintenir comme ça ».
Encore trop court pour le cinq majeur
Pour son coach, Jim Boylen, ni sa nouvelle coupe de cheveux ni ses deux matchs les plus productifs ne suffisent pour imaginer faire débuter Coby White à la place de Tomas Satoransky, puisque le rookie n’a encore jamais eu les faveurs du cinq majeur cette saison. Avant son double coup de chaud, le meneur pointait à 10.7 points par match à seulement 37.5% de réussite au tir. La mesure reste donc de rigueur.
« On a un deuxième groupe qui recommence à très bien jouer et on intègre aussi Coby aux titulaires par séquences dans le match, » a-t-il souligné. « Je ne sais pas si ça a du sens de le faire après deux matchs à 33 points. On va examiner tout ça ».
Prochain match des Bulls dès demain face au Thunder de Chris Paul, Shai Gilgeous-Alexander et Dennis Schroder, face à qui Coby White aura l’occasion de prouver à son coach qu’il mérite plus.