Avec Frank Ntilikina titulaire à la mène, les Knicks tentent de fermer l’accès à la raquette au duo Domantas Sabonis – Myles Turner, et cela marche plutôt bien lors des premières minutes. Reggie Bullock et Taj Gibson montrent les muscles, et les hommes de Nate McMillan semblent surpris par l’impact physique imposé par les locaux.
Sur une belle passe aveugle de Julius Randle, Gibson donne un premier avantage à son équipe (9-8). Les visiteurs ne se trouvent pas et Sabonis a du mal face aux tentacules de Mitchell Robinson, et R.J Barrett claque un dunk ligne de fond pour réveiller un Madison Square Garden encore un peu (trop) silencieux. L’arrière canadien met beaucoup d’énergie des deux côtés du terrain, et les Bockers sont dans de bonnes dispositions après douze minutes (20-15).
La seconde unité locale fait un excellent travail, avec un Moe Harkless solide en défense, et Bobby Portis qui montre beaucoup d’envie, ce qui aide New York à poursuivre sa belle prestation globale jusqu’à présent. Mais les intérieurs new-yorkais oublient Sabonis au rebond, qui noircit la feuille comme à son habitude. Le All-Star lituanien est enfin dans son match, et les Pacers ne se font pas distancer (35-33). Malcolm Brogdon remonte ses manches tandis que Victor Oladipo manque clairement de rythme. Barrett prend un contre énorme de Turner, signe que les Pacers montent en puissance et grâce notamment à T.J Warren, Indiana est en tête à mi-parcours (51-44).
Sabonis au four et au moulin
Après la pause, les Pacers passent la vitesse supérieure, et Sabonis poursuit son chantier dans la peinture. Warren va chercher le cercle, et Mike Miller prend un arrêt de jeu pour essayer de stopper l’hémorragie (63-46).
L’ancien ailier des Suns se régale et dispense un clinic offensif (11 points dans ce quart). Bobby Portis et Robinson essayent d’apporter une étincelle, mais le sursaut d’orgueil reste un peu trop timide pour les locaux. Les Pacers ont un contrôle quasi total des opérations, et après trois quart-temps, ils mènent de 15 points (80-65).
À 3-points, Portis et Ntilikina réveillent le Garden, mais Robinson, plutôt bon jusque-là avec ses 4 contres, casse l’ambiance avec sa 5e faute. En face, Sabonis calme les ardeurs locales avec quelques défenses précieuses, et les visiteurs, après une action à 4-points de Doug McDermott, conservent une belle marge de manoeuvre (91-78). Mais Ntilikina met le verrou sur Brogdon, et plante un nouveau 3-points du corner pour redonner espoir à sa formation.
Les Pacers bafouillent leur basket dans ces dernières minutes, mais les Knicks n’en profitent pas malgré plusieurs tirs ouverts. Malgré un tir longue distance de Damyean Dotson à 24 secondes du terme qui ramène les Bockers à seulement quatre unités, Indy ne tremble pas et c’est Sabonis, le meilleur joueur du match, qui finit le travail sur la ligne des lancers-francs (106-98).