Joel Embiid et les Sixers semblent être impliqués dans ce début de match, tandis que Giannis Antetokounmpo montre déjà les muscles (18-13). Le MVP en titre attaque deux fois le cercle pour terminer avec rage mais il participe aussi au jeu collectif des siens en trouvant Robin Lopez à 3-points. Mais les Sixers montrent aussi de belles choses et c’est logiquement qu’ils mènent après 12 minutes (26-22).
Défensivement, les Sixers ont tenu le choc pendant 12 minutes. Mais petit à petit, on sent que les efforts commencent à être de moins en moins présents. Le repli n’est plus bon, les aides défensives moins efficaces. Heureusement, ils arrivent encore à bien jouer en attaque. Ben Simmons, comme toujours, relance le jeu constamment et les situations de transition sont conclues avec brio. Al Horford et Furkan Kormaz à 3-points trouvent la mire. À trois minutes de la pause, les deux équipes sont à égalité (44-44).
Mais la fin de mi-temps est compliquée pour les Sixers qui semblent marquer le pas physiquement. Par deux fois, Giannis Antetokounmpo domine Joel Embiid en attaque puis Lopez encore à 3-points permet aux Bucks de bien conclure cette première période… Attention, les Sixers semblent être retombés dans leurs travers (54-51).
Giannis est trop fort pour les Sixers
Confirmation au retour des vestiaires puisque Milwaukee semble être reparti sur les mêmes bases et Philly accuse le coup. Embiid commence à traîner en attaque et en défense, les têtes commencent à se baisser et personne n’assume ses responsabilités. Embiid et Horford ne tirent qu’à 3-points et Philadelphie n’a pas de point d’ancrage intérieur. Milwaukee le sait, c’est maintenant qu’il faut lâcher les chevaux et mettre K.O. leurs adversaires. Khris Middleton et Wes Matthews scorent à 3-points et la salle s’enflamme (70-57).
C’est dur pour Philadelphie qui n’a tout simplement pas les moyens physiques et la capacité mentale pour lutter. Les efforts de certains sont visibles mais les carences et surtout le manque d’envie d’autres et notamment du meilleur joueur, Joel Embiid, empêche les 76ers de redonner un coup de collier. Au buzzer et bien aidé par la défense adverse, Eric Bledsoe termine parfaitement le quart temps (86-74).
Il y a un problème Joel Embiid…
Pour l’emporter, Philadelphie doit espérer un réveil de Joel Embiid, qui ne peut pas passer à côté de ce genre de rencontre. Le Camerounais veut être le joueur le plus dominant de la ligue, mais il ne s’en donne pas ou plus les moyens. Sa blessure à la main ne justifie pas son attitude et ses deux actions positives au début du troisième acte n’effacent en rien sa prestation offensive du jour. Malgré sa transparence, son équipe profite de la sortie de la star grec pour revenir à deux grosses possessions (91-85).
Mais de retour sur le terrain, le « Greek Freak » va terminer le travail en patron. À 3-points, aux rebonds, le numéro 34 des Bucks est déchaîné et Philadelphie est à nouveau dépassé (106-93) et c’est pour de bon cette fois-ci. Milwaukee assoie sa première place à l’Est et efface l’échec de Noël (112-101).
Brett Brown et ses hommes enchaînent un quatrième revers consécutif dont trois contre des concurrents directs (Boston, Miami et Milwaukee). En espérant que les arrivées de Alec Burks et Glenn Robinson III redonnent l’envie à cette équipe de jouer ensemble et de gagner des matchs.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.