La descente aux enfers de Delonte West a rattrapé toute la NBA suite aux vidéos choc où l’ancien joueur des Celtics et des Cavaliers se fait frapper au milieu d’une route, avant de tenir des propos incohérents, les mains menottées dans le dos, quand la police du Maryland l’interroge suite à la bagarre.
La police a confirmé que l’homme en question était bien Delonte West. Par contre, l’officier qui a filmé la vidéo a dans la foulée été suspendu suite à une enquête sur la diffusion de la séquence sur les réseaux sociaux.
Évidemment, ce n’est pas le rôle d’un policier de diffuser des vidéos de célébrités menottées mais la scène a au moins eu le mérite de rappeler la situation de Delonte West, atteint de troubles bipolaires et en grande difficulté depuis sa retraite. Pourtant, The Athletic assure que le syndicat des joueurs et ses anciens clubs ne l’ont pas laissé tomber. Le syndicat l’aide financièrement depuis des années, ayant notamment facilité son déménagement du Texas jusqu’au Maryland, et lui donnant régulièrement de l’argent, le dernier versement ayant eu lieu le mois dernier.
Danny Ainge, le GM des Celtics, et Mark Cuban, le patron des Mavericks, sont également restés en contact avec le basketteur, Boston lui offrant un rôle de scout pour la région de Washington et de la côte Est. Le problème, c’est que Delonte West ne se rendait pas forcément aux matchs et n’était clairement pas assidu dans son travail.
Car comme l’explique Jameer Nelson, le problème de son ancien coéquipier est psychologique, et toutes les mains tendues, du syndicat des joueurs, des franchises, ou de ses proches, n’empêchent pas Delonte West de plonger.
À 36 ans, et malgré les demandes insistantes de son entourage, le basketteur a toujours refusé de voir un psychiatre, annulant systématiquement les rendez-vous. Mais désormais, ses anciens coéquipiers et ses anciens entraîneurs confessent qu’il va falloir être plus ferme et s’assurer que Delonte West suive enfin une thérapie car « les choses pourraient très mal tourner et il faut l’aider », conclut ainsi un de ses proches.