Les deux formations sont en jambes, et Shai Gilgeous-Alexander se montre vite inspiré en attaque. En cherchant le cercle, et en profitant des écrans posés par Steven Adams, le jeune Canadien fait la différence, et Spencer Dinwiddie est dépassé. Avec cinq points inscrits en deux temps, trois mouvements, le sophomore du Thunder place les siens en tête (14-10).
Mais Taurean Prince se lance dans son propre concours à 3-points, et il plante banderille sur banderille : quatre tirs primés pour 14 points dans le premier quart-temps. Ça permet aux Nets de rester dans le match, sauf qu’ils laissent beaucoup trop d’espaces dans la raquette et ils se font punir sur les rebonds offensifs cueillis par Steven Adams. Après douze minutes, le Thunder mène la danse (27-23).
Brooklyn court après le score
La seconde unité des Nets ne sait pas trop quoi faire, et seul DeAndre Jordan tire son épingle du jeu par ses rebonds et sa présence défensive. Caris LeVert manque de rythme, et les joueurs de Billy Donovan en profitent pour poser un peu plus leur patte sur la rencontre. Par Terrence Ferguson et Steven Adams, Oklahoma exécute le plan à la quasi perfection, et garde toujours de l’avance (33-25).
Spencer Dinwiddie est bien fâché avec son shoot, et c’est Jarrett Allen qui se montre précieux dans la raquette. Au contre, puis poste bas à claquer quelques (énormes) dunks, l’ancien de Texas livre un joli duel face à Adams. Les débats s’équilibrent, et les visiteurs rejoignent les vestiaires avec la plus courte des avances (49-48).
La seconde période démarre sur un concours de tirs longue distance ratés. Chris Paul se réveille, et va alors chercher des fautes près du cercle. Le meneur All-Star sort la totale et donne le tournis aux locaux (59-50). Coach Atkinson demande un arrêt de jeu et la réaction est immédiate. Dinwiddie, en galère jusque là, marque sur trois actions de suite pour redonner espoir à son équipe. Caris LeVert prend le relais de son meneur, et les Nets sont de nouveau sur les rails alors que le Barclays Center se fait enfin entendre. L’ancien arrière de Michigan se régale en attaque, et son équipe prend les commandes (77-74).
Chris Paul, patron du « money time »
Le Thunder est sonné, et Garrett Temple prend les choses en main, de loin, puis près du cercle. Le banc des Nets est en feu, et le public de Brooklyn redonne de la voix (90-83). Chris Paul rameute ses troupes sur un temps-mort, et il annonce la couleur dès le retour sur le terrain. De loin d’abord, puis par deux fois, près du cercle, l’ancien Rocket met la pression sur les Nets et à une minute du terme, les compteurs sont remis à égalité (101-101). Il reste 40 secondes à jouer, et ni LeVert près du cercle, ni Dinwiddie sur la ligne des lancers-francs puis sur un floater à une seconde du terme ne changent le cours du match : prolongation !
Chris Paul remonte son short au dessus des genoux, et son jeune coéquipier Shai Gilgeous-Alexander lui emboîte le pas. En défense, les deux mettent une belle intensité et le Thunder verrouille sa raquette. Les Nets sont sans solution, et CP3 continue son festival, tandis que SGA plombe les derniers espoirs des Nets sur la ligne des lancers. En panne sèche en attaque avec seulement deux points marqués dans la prolongation, les Nets s’inclinent de nouveau à domicile (111-103). Pour OKC, c’est un succès qui assure un peu plus leur 7e place à l’Ouest.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.