Même à la retraite, Tony Parker reste un ambassadeur pour la NBA dans le monde entier. Cette semaine, TP est au Japon où il participe à une tournée promotionnelle de la ligue nord-américaine. L’occasion de préserver le lien avec les fans locaux, mais aussi de lier l’utile à l’agréable, le Japan Times glissant que le Frenchy a assisté à un concert de U2 ce mercredi à Saitama… où il a rencontré Brad Pitt.
Tony Parker s’est ainsi confié sur sa vie de jeune retraité et de son temps libre qu’il met à profit pour garder la ligne. Au menu, volley-ball ou tennis, qu’il pratique trois fois par semaine. Mais pas de basket. « Je ne suis pas mauvais au tennis. Je peux vraiment jouer, parce que j’y ai joué chaque été pendant les vacances ».
Les Spurs, son inspiration évidente pour l’ASVEL
Même à la retraite, TP reste un hyperactif, comme en témoigne son rachat de deux stations de ski en Isère alors qu’il est déjà président à plein temps de l’ASVEL, masculin et féminin. Sur ce point, l’ancien numéro 9 des Spurs compte bien s’inspirer de la culture de la gagne qui réside dans la franchise texane depuis l’arrivée de Gregg Popovich.
« Bien sûr qu’il y a des choses de là-bas que je prends et d’autres que je fais à ma propre façon. Mais il y a énormément de choses que je prends des Spurs. Il y a énormément de points dont on peut s’inspirer durant cette série de vingt ans (22 qualifications consécutives en playoffs) », a-t-il glissé, ajoutant qu’il aimerait beaucoup organiser un nouveau match de gala entre l’ASVEL et les Spurs comme en 2006. « Ce serait assez cool ».
Plus dur de défendre aujourd’hui…
Parmi les pionniers européens qui ont pavé le chemin vers la plus grande ligue du monde au même titre que Dirk Nowitzki ou Pau Gasol, Tony Parker ne peut qu’être satisfait du tournant pris par la NBA, à un détail près.
« C’est une ligue plus ouverte. Tu peux venir de n’importe où et faire ton chemin jusqu’en NBA. C’est un sport qui s’est mondialisé et je trouve ça super, ça ne peut que le rendre meilleur. La seule chose, c’est qu’au niveau de la défense, c’est dur de défendre comme j’aimais le faire à l’époque. Ça défendait un peu plus fort ».
Enfin lorsqu’on lui demande quel a été le match-up le plus compliqué auquel il a été confronté, TP en profite pour rappeler le premier grand accomplissement de sa carrière en NBA, qui remonte à son premier titre, en 2003.
« Je ne regarde pas vraiment en terme de match-up, j’ai plus une vision d’équipe. En tant qu’équipe, j’ai toujours aimé joué les Lakers. Les Lakers étaient supers au début de ma carrière, parce qu’il y avait Shaquille (O’Neal) et Kobe (Bryant). Ils gagnaient beaucoup, et nous sommes l’équipe qui les a battus après leur three-peat. »