Les Celtics résistent à un grand Bradley Beal pour une 9e victoire de suite !

Même si le rythme offensif a toujours été élevé durant la partie, il était difficile d’anticiper une telle fin de match après avoir observé le premier quart-temps. Les deux équipes sont sérieuses, appliquées et ça donne un basket construit et agréable. Rui Hachimura lit très bien les situations en attaque, mais moins en défense puisqu’il fait deux fautes rapides sur Enes Kanter. Direction le banc, et une arme en moins pour Washington. Les Celtics, eux, appuient sur les pénétrations pour profiter des faibles défenseurs des Wizards. Comme souvent, Scott Brooks sort une défense de zone de son chapeau, elle met quelques possessions à se mettre en place. Ensuite, elle tient plutôt bien.

Début de seconde mi-temps parfait

Vincent Poirier fait une entrée remarquée avec un shoot à mi-distance et un écran dans le dos pour libérer Marcus Smart. Néanmoins, à mesure que le match avance, le niveau baisse (34-34). C’est Bradley Beal qui s’assure que son équipe reste dans la partie. l’arrière est juste parfait. En face, Marcus Smart est adroit de loin, et il est aidé par Kemba Walker. Les Wizards sont toujours présents et ne lâchent pas (68-66).

Mais si Boston est une des meilleures formations de la ligue après la pause, il y a une raison. On les retrouve comme en début de match : ils sont patients, ils ciblent Isaiah Thomas pour profiter du matchup. Jaylen Brown est parfait avec un 5/5 au shoot et c’est toute l’équipe qui suit son exemple : 10/10 au shoot pendant les six premières minutes du troisième quart-temps. Washington est débordé, mais forcément, l’adresse celte finit par chuter et les joueurs de la capitale reviennent encore une fois (102-96).

Bradley Beal, trop fort, trop seul

Le dernier quart-temps commence par un duel Jayson Tatum – Bradley Beal. L’arrière des Wizards est peut-être un peu seul, mais il joue sa partition à merveille (44 points à 17/27 au shoot). Les défenses sont déjà rentrées aux vestiaires et les deux équipes s’échangent des paniers, à très grande vitesse. On passe d’un cercle à un autre en quelques secondes. À ce petit jeu-là, Boston a trop d’armes. Même s’ils se font peur, en multipliant les fautes inutiles et en donnant des lancers-francs, les Celtes peuvent compter sur Kemba Walker pour conclure le match avec un nouveau 3-pts.

Victoire de Boston (140-133), qui conserve la tête de la conférence Est. Pour les Wizards, le sentiment est toujours le même : cette équipe est intéressante et accrocheuse, mais il lui manque toujours un petit quelque chose pour gagner des matches.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.