Les Bulls toujours sans réponse face à leurs problèmes

Après sept rencontres, Chicago n’affiche que deux succès alors même qu’avec Charlotte, Memphis, New York, Detroit ou encore Cleveland au programme, sur le papier, les Bulls pouvaient viser beaucoup mieux.

Le dernier revers est un des plus durs à encaisser. Les Pacers étaient en effet privés de Victor Oladipo, Myles Turner et Domantas Sabonis, et pourtant ils ont dominé physiquement et dans l’envie la pâle formation de Jim Boylen.

« Pourquoi ça ressemble à ça ? Je ne sais pas », reconnaît Zach LaVine. « Si je le savais, je ne pense pas qu’on jouerait comme ça. C’est aussi frustrant en interne qu’en externe. On joue, donc on veut gagner. Ça fait du mal de jouer ainsi et de perdre des matches qu’on est censé gagner. C’est difficile à avaler. Ils avaient trois titulaires en moins et ont joué plus dur que nous. On s’est fait botter les fesses. »

Le temps des occasions (manquées donc) vient déjà de passer puisque les prochains matches s’annoncent bien plus corsés et dangereux sur le papier : les Lakers, les Hawks, les Rockets, les Knicks, les Bucks à deux reprises et Brooklyn dans les deux prochaines semaines.

« On doit mieux profiter de ces opportunités », concède Thaddeus Young. « Je l’ai dit à la fin de la partie, c’était un match piège puisqu’ils avaient trois titulaires absents. On n’en a pas profité. »

Comme l’expliquait Wendell Carter Jr., les Bulls pensent sans doute trop aux matches avant de les jouer. Ils n’ont pas les références collectives et mentales pour se le permettre et face à des équipes qui en veulent plus, ça casse.

« C’est très inquiétant », poursuit l’ancien Pacer. « Il faut prendre sa chance en début de saison. Les équipes se cherchent encore. On a joué plusieurs formations privées de leurs stars. Il faut comprendre, avant chaque match, qu’on va jouer des joueurs NBA. Les gars seront à leur meilleur niveau. Il faut se regarder dans le miroir, retourner la salle et bosser. »