Test réussi. Les Celtics savaient que la réception de Milwaukee, de Giannis Antetokounmpo surtout, serait un moment important du début de saison. Boston a mis le temps mais s’est imposé. Parmi les nombreuses performances à souligner, il y a celle en défense de Marcus Smart.
Même si, bien évidemment, « l’effort fut collectif face à un tel joueur » comme l’a souligné Brad Stevens, l’arrière a réalisé un travail remarquable pour gêner le MVP 2019, qui termine avec certes 22 points à 8/13 au shoot mais n’a jamais vraiment dominé les débats.
« J’adore ça », a réagi Marcus Smart. « Je suis toujours excité par cette opportunité. Giannis est un grand joueur. Il réclame tellement d’attention. On a été bon face à lui, et ça a demandé un effort de chacun. Tous ont aidé. »
Déjà, le chien de garde des Celtics a toujours été lui masser le dos au rebond, en bloquant systématiquement. Sur certains actions, la puissance et la taille de Giannis Antetokounmpo furent de trop pour Marcus Smart, mais sur la durée, son impact s’est fait ressentir. Au point, qu’en fin de match, la star des Bucks n’a pas inscrit de panier dans les cent dernières secondes de la rencontre et, sans doute agacée, a fait une grosse faute sur le meneur de Boston au rebond, les deux joueurs finissant au sol.
« Sur chaque rebond où je suis venu le bloquer, il a essayé de me pousser. Il m’a montré sa frustration, notamment quand il n’avait pas la balle, ne parvenait pas au cercle ou ne prenait pas ses shoots habituels. Giannis et moi, on s’est battu toute la soirée. Les coups de sifflet n’étaient pas pour nous au début, mais on a gardé le cap. Sur cette dernière action, j’ai gardé mes mains levées. Cela a changé la dynamique du match pour nous. On l’a gardée. »
Giannis Antetokounmpo n’a pas davantage réagi sur ce moment dans le money-time : « Ce n’est rien. J’ai tenté d’aller au rebond, lui aussi. Ce ne sont que deux joueurs qui se donnent à fond. »
Et c’est Marcus Smart qui a gagné.