Les deux équipes, invaincues après trois matches, montrent de belles choses en début de rencontre et se rendent coup pour coup. Karl-Anthony Towns, tout juste élu meilleur joueur de la semaine de la conférence Ouest, domine Joel Embiid (11-9). Mais rapidement, les Sixers mettent la machine en route. Défensivement, les hommes de Brett Brown étouffent des Timberwolves qui n’arrivent à rien en attaque. Les prises à deux sur Towns sont très efficaces et permettent aux Sixers de développer du jeu rapide. James Ennis III et Mike Scott apportent en sortie de banc et l’écart se creuse.
Le temps mort de Ryan Saunders ne change rien, son équipe est à la peine. Philadelphie est tout simplement trop fort pour son adversaire. Le moindre déplacement est contesté par des Sixers déchaînés. Josh Richardson et Matisse Tybulle sont en mode « pitbull » sur les extérieurs adverses. Les mains du rookie sont trop rapides en défense et ce dernier touche tous les ballons. Trouvé par Joel Embiid à 3-points, il montre aussi qu’il peut être une vraie menace à longue distance. Le Wells Fargo Center se régale et les Sixers mènent facilement après 12 minutes (32-24).
Andrew Wiggins à la rue
Rien ne va plus pour Minnesota, à l’image d’un Andrew Wiggins fantomatique. Ce dernier souffre le martyr à cause d’une défense des Sixers étouffante. Dans l’ombre pour l’instant, Joel Embiid commence à vouloir lui aussi participer à la fête. L’intérieur camerounais étale toute sa panoplie offensive et le pauvre Towns ne peut que constater les dégâts. C’est une vraie déferlante qui s’abat sur les Timberwolves.
Pour la première fois de la saison, Philly montre de très bonnes choses en attaque mais surtout l’adresse est au rendez-vous. Tobias Harris et Furkan Korkmaz scorent de loin et ça libère des espaces à l’intérieur. Une aubaine pour Embiid, Al Horford ou Ben Simmons qui en profitent pour scorer près du cercle. Le natif de Yaoundé conclut ce premier acte d’un tir à 3-points à plus de 8 mètres. À la pause, les Sixers mènent largement (62-43).
Embiid-Towns, la bagarre !
Bousculé sur chaque prise à deux poste bas, Towns se chamaille avec Embiid. Les deux hommes se tirent le maillot et c’est le début d’une bagarre entre les deux. Une mêlée générale en découle et les deux protagonistes sont invités à rejoindre les vestiaires. La lèvre en sang, Joel Embiid rejoint le vestiaire en mimant un certain Rocky Balboa dont les Wolves étaient allés voir la statue dans la journée.
Une expulsion qui réveille Ben Simmons. Le meneur australien prend le jeu à son compte et accélère sur toutes les possessions. Minnesota ne peut pas suivre et sans Karl-Anthony Towns, c’est évidemment encore plus compliqué. Comme lors de la première période, Korkmaz se montre redoutable en sortie de banc. Son poignet est en feu et Minnesota ne peut que constater les dégâts (89-69). C’est tout simplement le match référence des Sixers qui profitent aussi des largesses défensives de leurs adversaires. Précieux, Horford continue de faire la loi au rebond.
Dominés de bout en bout, les Timberwolves lâchent finalement l’affaire. Korkmaz et Richardson sont trop forts pour leurs vis-à-vis et Ben Simmons profite des espaces dans la raquette pour s’envoler dans les airs pour claquer un gros dunk. Philadelphie se dirige tout droit vers une 4e victoire en autant de matches et Brett Brown ouvre son banc dans un Wells Fargo Center en feu. Défensivement, cette équipe n’a jamais été à ce niveau !