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Interview Elie Okobo : « On sent vraiment qu’on est une équipe »

Pour sa deuxième saison NBA chez les Suns, Élie Okobo attend son heure mais se dit ravi du système mis en place par son nouvel entraineur, Monty Williams.

Une semaine après le début de cette nouvelle saison NBA, une rumeur prend de plus en plus d’ampleur. Les Suns, la risée de l’Ouest depuis maintenant quatre saisons, ont entamé leur révolution. Certes, ils n’ont joué que quelques matchs mais l’onde de choc ressentie après leurs deux victoires convaincantes face aux Kings et aux Clippers, ainsi que leurs deux défaites par la plus petite des marges face à Denver et Utah, ne peut être ignorée.

C’est dans ce contexte que nous nous sommes rendus dans leur vestiaire, une heure avant leur démonstration face à Golden State, pour demander à Elie Okobo si ce ressenti était réel. Le meneur de l’équipe de France s’est alors volontiers confié à Basket USA pour nous expliquer les raisons d’un tel changement, sans oublier de se pencher sur les objectifs du nouveau staff à son propos et faire part de sa confiance malgré son manque de temps de jeu.

« Pendant le training camp, on a vraiment trouvé un bon équilibre entre nous, joueurs, mais aussi avec le coach et les assistants »

Élie, votre première semaine a surpris beaucoup de monde, vous avez facilement battu Sacramento en ouverture, vous perdez d’un point à Denver et contre Utah et vous battez les Clippers, à quoi attribuez-vous ce bon début de saison ?

Oui, c’est vrai qu’on fait un très bon début de saison. Pendant le training camp, on a vraiment trouvé un bon équilibre entre nous, joueurs, mais aussi avec le coach et les assistants. On a travaillé sérieusement, on s’entend bien et ça se voit sur le terrain. On joue bien ensemble, on sent vraiment qu’on est une équipe. On est soudé et on se pousse chaque joueur pour progresser.

Ça fait quatre saisons que vous gagnez moins de 25 matchs, pensez-vous que l’ensemble de la ligue vous sous-estime à cause de ça, malgré un effectif plus dense et plus expérimenté cette saison ?

Oui, vraiment ! Par exemple, je crois qu’on a un seul match télévisé sur TNT. Un seul, pendant toute la saison ! Donc oui, ça reflète ce que tu dis. Ça fait plusieurs saisons que Phoenix galère et là on prouve un peu le contraire à tout le monde. Maintenant, on ne peut pas s’en satisfaire. Ce n’est que le début de saison, il faut qu’on continue comme ça.

Vous en parliez, l’un des gros changements cette saison c’est l’arrivée d’un nouveau coach, Monty Williams. En quoi est-ce que son approche diffère de celle d’Igor Kokoskov, votre entraîneur la saison dernière ?

Déjà, il a plus d’expérience en tant qu’entraineur en NBA. Il est vraiment clair dans ce qu’il veut. Il met des choses en place mais il nous donne aussi pas mal de libertés sur le terrain. Les échanges, la communication entre coach et joueurs sont vraiment bons. Et voilà, quand on arrive à la salle, on est content de venir s’entrainer et on sent vraiment un bon état d’esprit, un bon groupe, une bonne entente entre les joueurs et les entraineurs.

« Je pense qu’ils me voient plus comme un « combo guard » plutôt qu’un meneur spécialisé »

Il y aussi Steve Blake et Willie Green dans le staff. Personnellement, est-ce que le fait d’avoir des anciens joueurs dans le staff vous aide ?

Oui, je pense parce que ce sont des joueurs qui sont passés par là. Ils savent ce que c’est la vie d’un joueur NBA, les déplacements, les enchaînements des matchs, etc. On échange beaucoup avec eux mais aussi avec Coach Monty Williams, qui est aussi un ancien joueur. Il sait ce que c’est, il nous comprend et avoir quelqu’un comme lui qui connaît vraiment bien le basket parce qu’il a été joueur, ça nous met plus à l’aise. Ça se passe aussi mieux pour les entraînements individuels et on prend vraiment du plaisir à travailler.

Dans votre cas, qui est votre coach individuel ?

La plupart de mes entraînements individuels, je les fais avec Steve Blake et aussi avec coach Riccardo Fois, qui était notamment avec Joel Ayayi à Gonzaga l’année dernière. C’est Riccardo qui est mon coach attitré mais je passe beaucoup de temps avec Steve et lui.

En parlant du staff, quels sont leurs objectifs pour vous ? Dans quels domaines souhaitent-ils vous voir progresser et évoluer ?

Il me voit comme un joueur très agressif qui peut attaquer le panier mais qui peut aussi faire jouer. Je pense qu’ils me voient plus comme un « combo guard » plutôt qu’un meneur spécialisé. J’ai beaucoup bossé cet été, je me sens plus confiant et j’attends juste d’avoir une opportunité de pouvoir montrer ce que je peux faire. Faut être patient mais quand ça arrivera, je sais que je serai prêt.

« On échange beaucoup avec Ricky Rubio, je lui pose des questions et il partage beaucoup. Et c’est bien parce que j’arrive à comprendre sa vision, à apprendre comment gérer l’équipe en tant que meneur et comment mettre chaque joueur en avant »

Vous avez également enregistré l’arrivée de Ricky Rubio qui vient combler un vide sur le poste de meneur. Est-ce que vous pouvez nous décrire l’impact que son expérience a sur l’équipe mais également sur vous ?

C’est un leader. Ça fait neuf ans qu’il est en NBA, c’est un joueur d’expérience que ce soit avec ses équipes précédentes, Utah et Minnesota, ou en équipe nationale. Il connaît vraiment bien le basket. C’est un très bon meneur qui sait comment faire jouer le groupe. Il parle beaucoup sur le terrain. Et maintenant, j’ai la chance de le côtoyer tous les jours et de jouer contre lui à l’entrainement. On échange beaucoup, je lui pose des questions et il partage beaucoup. Et c’est bien parce que j’arrive à comprendre sa vision, à apprendre comment gérer l’équipe en tant que meneur et comment mettre chaque joueur en avant en les mettant dans les meilleures conditions.

Vous êtes pour l’instant en dehors de la rotation. Est-ce qu’un passage en G-League, comme la saison dernière, a été évoqué par le staff ou est-ce qu’ils souhaitent vous garder dans le groupe à temps plein malgré le manque de temps de jeu ?

On n’en a pas parlé spécialement. Moi, je suis là. Je m’entraîne dur, je suis prêt à rentrer dès qu’on m’appelle et je suis prêt à être performant.

Enfin, je souhaitais évoquer la communauté des joueurs français en NBA. De l’extérieur, on a l’impression que vous vous entendez tous très bien mais je me demandais si ça colle à la réalité. Par exemple, est-ce que vous avez des contacts avec les autres Français, les vétérans en particulier, en cas de besoin de conseils ou est-ce que c’est plus ponctuel avec des échanges quand vous jouez contre eux ?

Oui, on se voit quand on joue les uns contre les autres. Après, par exemple, j’ai passé la soirée avec Rudy Gobert l’autre jour, j’ai eu Frank (Ntilikina) au téléphone la semaine dernière, et j’ai écrit à Evan (Fournier) pour son anniversaire et on avait parlé quelques jours plus tôt. Alors oui, on se voit pendant la saison mais si j’ai besoin de demander des conseils, je peux les appeler sans aucun problème. Ça m’est beaucoup arrivé l’année dernière par exemple. J’ai demandé beaucoup de conseils à Evan quand je suis arrivé. Frank, c’est mon pote donc on s’appelle souvent. Rudy, j’ai commencé à mieux le connaître quand je suis arrivé en équipe de France cet été. Nicolas Batum, c’est pareil. Tony Parker, on s’écrit de temps en temps aussi. On s’entend tous bien, après il y a plus d’affinités avec certains forcément, mais on se soutient vraiment les uns les autres.

En parlant de Nicolas Batum, il a eu Monty Williams en tant qu’assistant à Portland, est-ce que vous avez échangé avec lui avant de rencontrer votre nouvel entraîneur ?

Ouais ouais, quand j’étais avec l’équipe de France cet été, il m’a parlé de lui car comme tu le dis, il l’a eu à Portland. Il m’a dit que c’était un super coach et une super personne aussi qui est vraiment à l’écoute et qui fait tout pour tirer le meilleur de toi-même. Et, c’est le cas. Je m’entends très bien avec le coach, même si pour l’instant je ne joue pas mais Nico avait raison. Je l’apprécie beaucoup, j’aime sa façon de travailler et il me tarde de voir ce que ça nous réserve pour la suite.

Propos recueillis à San Francisco.

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