L’expérience est unique parce que Michael Jordan est unique. Personne ne sait ce qui a pu traverser l’esprit de James Borrego lorsque MJ, la légende vivante de la NBA, le propriétaire des Hornets et donc son boss, venait s’installer au bout de son banc pour assister aux matchs à domicile, ce qu’il fait de moins en moins.
« Ce n’est pas un type qui a fait beaucoup d’argent à Wall Street. C’est Michael Jordan », rappelle son GM Mitch Kupchak à propos de la personnalité de son patron.
Naturellement, James Borrego a eu la pression sur sa première saison. Ne serait-ce que par les résultats, même s’il s’en est tiré avec une belle pirouette sur la fin en lançant ses jeunes avec succès.
Quant à celle mise par son propriétaire, elle a fini par disparaître avec le temps. « J’ai ressenti cette pression dès le début, je l’ai ressentie la saison dernière. La pression de gagner chaque match, j’ai senti ce poids » confie-t-il au Charlotte Observer. « Je le considère maintenant davantage comme un partenariat. Que nous sommes plus « alignés ». Je ressens moins cette pression de gagner pour Michael ».
« Je suis dans une meilleure position aujourd’hui »
Michael Jordan a surtout su faire preuve de patience jusqu’à présent mais il a toutes les raisons de croire que James Borrego est la bonne personne pour redémarrer un nouveau projet au vu de ce qu’il a fait sur la fin de saison dernière avec Devonte’ Graham, Malik Monk, Miles Bridges, Dwayne Bacon et Willy Hernangomez.
« Ce qui m’a permis de m’installer, c’est la foi que Michael a en ce que je fais, ce que je défends, ce en quoi je crois » poursuit James Borrego. Ç »a m’a donné la liberté de construire cette équipe comme il faut. C’est quelque chose que je n’avais probablement pas l’année dernière, que j’aurais aimé trouver plus tôt, mais ce n’est pas grave. Je suis dans une meilleure position aujourd’hui ».
Avec notamment le rookie PJ Washington, qui a montré de belles choses en présaison et un effectif très rajeuni, James Borrego aura toutes les cartes en main pour poursuivre son travail. Une deuxième exercice qu’il espère diriger avec plus de poigne. « Je ne vais pas coacher une équipe en fonction des contrats des uns et des autres, de l’argent que chacun gagne, de la position à laquelle tu as été drafté, si tu l’as été. Pour moi, ce n’est pas mon job ».