Le 31 décembre 2018, Robert Covington jouait son dernier match de la saison avec les Wolves. Après seulement 22 rencontres dans sa nouvelle équipe et des performances, collective et individuelle, très encourageantes, son genou gauche flanche.
Pourtant, rien n’annonçait que l’ancien des Sixers allait manquer les quatre mois de compétition restants. Une situation très compliquée à vivre au quotidien.
« J’étais très frustré », raconte-t-il à Skor North. « Je pensais que c’était une petite blessure. En écoutant les médecins et avec mon ressenti, je pensais revenir aisément. Mais les contusions osseuses sont plus profondes que je ne l’imaginais. J’ai dû faire mes recherches et écouter les préparateurs physiques. »
« J’en ai les larmes aux yeux »
Résultat, on l’a dit : fin de saison prématurée et une opération en avril. Une douleur personnelle qui venait alors s’ajouter à la déception de son récent transfert. C’en était trop et c’est son nouveau coach, Ryan Saunders, pour lequel il n’a encore jamais joué, qui a débloqué la situation.
« J’étais dans un état de stress, au point que je devais éloigner ma famille de moi, pour éviter de leur transmettre cette mauvaise énergie. Je devais trouver une solution, par moi-même au début. C’est alors que Ryan est venu me voir. Je lui ai dit comment je me sentais, ce que je traversais. Il avait remarqué que j’étais affecté, que je n’étais pas moi-même. J’étais tête baissée, toujours dans mes pensées, donc loin du gars plein d’énergie que je suis habituellement. Je n’étais plus cette personne. Les Wolves m’ont donc proposé d’aller voir un spécialiste. J’ai fait quelques séances avec lui et j’ai senti que la pression disparaissait. »
Ce conseil de Ryan Saunders et de la franchise a particulièrement touché Covington. C’est devenu le début d’une forte relation entre les deux hommes. « J’en ai les larmes aux yeux. Car non seulement, ils avaient remarqué mon état, mais Ryan m’a parlé de la mort de son père, de comment il avait géré cela. Immédiatement, une confiance s’est construite. Ryan m’a poussé à rester positif. Il est venu à mon camp d’été aussi, alors que je ne lui avais pas demandé. Mais il voulait me montrer qu’il était investi avec chaque joueur. Je le remercie, car il a fait le premier pas qui m’a aidé à franchir cet obstacle. »