Comme l’équipe américaine n’a pas débarqué en Chine avec sa meilleure formation possible, les autres nations savaient que le moment était idoine pour faire tomber le double champion du monde en titre.
Un sentiment ressenti par Myles Turner.
« Oui, partout où on allait », estime le pivot des Pacers, interviewé par Eurohoops. « Le public nous était hostile. Tout le monde voulait nous voir perdre. Je ne tire pas sur les arbitres, mais parfois, ils étaient aussi contre nous. On est Team USA, avec une tradition de la gagne et on veut toujours voir le grand tomber. Donc, oui, c’est nous contre le monde. »
On pourrait lui retourner l’argument puisque les Américains se motivent également avec cette envie de rester au sommet du basket mondial et de lutter contre « le reste du monde ». À titre personnel, il était d’ailleurs surmotivé à l’idée de prouver qu’il était un meilleur défenseur que Rudy Gobert… La logique d’affrontement est donc dans les deux camps, et c’est d’ailleurs ce qui permet de voir des rencontres de haut niveau comme ce quart de finale contre les Bleus cette année ou les superbes finales olympiques 2008 et 2012 face à l’Espagne.
Forcément, cette année, Team USA s’est inclinée et, avec sa très modeste septième place, se retrouve donc du mauvais côté de l’histoire. « On a qualifié l’équipe pour les Jeux olympiques, mais on n’est pas allé chercher la médaille d’or. Ça restera scotché à notre équipe pendant très, très longtemps – jusqu’à la fin de nos vies. Ça fait mal, mais on a fait du mieux possible, surtout vu les circonstances. »