Après s’être fait peur face à la Turquie, il y a deux jours, tout le monde attendait une réaction de la Team USA. Et rapidement, on peut se rendre compte que les champions du monde en titre ne sont pas là pour blaguer.
D’entrée, grâce à une forte pression défensive et à une efficacité sur transition, les Américains prennent les devants (13-0). Le mal est fait pour les Japonais et les hommes de Gregg Popovich déroulent avec un ballon qui circule beaucoup mieux. Certes, la pression japonaise n’a rien à voir avec celle qu’ont réussi à mettre les Turcs mardi, mais le sérieux des coéquipiers de Kemba Walker est à souligner dans ce premier quart-temps. Le score est fleuve et l’identité du vainqueur est déjà connue après dix minutes (23-9).
Un jeu collectif retrouvé
Coach Pop demande à ses hommes d’accentuer encore un peu plus la pression défensive. Sous l’impulsion de Derrick White, Khris Middleton et Jaylen Brown, les États-Unis infligent un run de 17-3. Joe Harris continue de concrétiser ses tirs ouverts, Mason Plumlee et Brook Lopez montrent enfin de bonnes choses et c’est toujours bon pour la confiance. Quant à Jaylen Brown, il s’envole pour claquer un énorme moulin à vent. Le public chinois est en extase devant chaque dunk de Brown, Turner ou Barnes ou devant les dribbles chaloupés de Kemba Walker. À la pause et grâce à un tir de Donovan Mitchell, Team USA mène 56-23.
La pause n’a en rien calmé les Américains. Leur envie de tout donner pendant les 40 minutes prouve qu’ils ont retenu la leçon turque. Mais alors que son équipe est dans le dur, Rui Hachimura nous offre le dunk de la journée sur Myles Turner.
La prochaine pépite des Wizards s’envole au-dessus du pivot d’Indiana qui ne peut que constater les dégâts. Toute la salle est debout pour acclamer le rookie qui, malgré un match compliqué face à la puissance physique adverse, aura montré de belles qualités athlétiques à défaut d’être adroit (2 sur 8 aux tirs).
Comme depuis le début de l’entre-deux, les Américains s’amusent sans ne jamais tomber dans le n’importe quoi et sans surtout ne jamais manquer de respect à l’adversaire (84-31).
Alors que l’écart atteint même les 60 points, Jaylen Brown continue de se faire plaisir en écrasant tous les dunks possibles et même parfois sur la tête d’un adversaire. À l’arrivée, ça fait 53 points d’écart, mais jamais les Japonais n’ont relâché leurs efforts, et c’est louable. Pour les Américains, la deuxième phase les verra affronter la Grèce samedi sans Jayson Tatum, puis le Brésil lundi.
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