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Alvin Gentry estime que les entraîneurs ne peuvent plus avoir de vision à long terme

La prise de pouvoir des superstars, illustrée cet été, oblige les coaches à ne plus travailler sur plusieurs saisons, mais bien année après année. L’entraîneur des Pelicans le regrette.

Le transfert raté, puis réussi, d’Anthony Davis vers les Lakers a profondément marqué Alvin Gentry.

Le coach des Pelicans n’a pas mâché ses mots en fin de saison, estimant que l’intérieur était « mal » conseillé et regrettant que toute cette histoire ait conduit à « une situation qui affecte autant deux équipes et deux personnes. L’une a perdu son travail et l’autre a démissionné ».

Comme Steve Kerr, dont il a été l’assistant à Golden State, il estime qu’une demande publique de transfert n’est jamais très bonne. Tout cela peut se régler en coulisses.

« Je suis réaliste. Quand Anthony Davis signe avec Klutch Sports (en septembre 2018), je sais ce qu’il va se produire », explique-t-il. « Ils m’ont dit qu’ils n’essayaient pas de le transférer, mais on s’est rendu compte que ce n’était qu’une question de temps. Je comprends que des joueurs aient besoin de partir. Avec Davis, ça aurait pu et dû se dérouler autrement. Si ça avait été le cas, j’aurais été d’accord. »

Les Pelicans n’ont pas cédé dans les premiers temps, semant ainsi la zizanie aux Lakers. Mais une fois la saison terminée, il était clair que le transfert aurait lieu. Ce fut le premier domino de cet incroyable été.

« Ensuite, on a Paul George, un des meilleurs joueurs de la ligue, très bien payé, qui annonce soudainement qu’il veut être échangé », poursuit Alvin Gentry. « Le seul recours à ça, c’est obtenir le meilleur accord possible. J’entends les joueurs qui demandent en quoi cela est différent d’une équipe qui décide de transférer son joueur : car on n’est pas au football américain, où si on ne joue pas bien, on est coupé donc plus payé. Ici, les salaires des joueurs sont garantis. »

Ces envies de transfert influencent mécaniquement le travail des coaches. La stabilité est recherchée, mais très compliquée à trouver et à établir. Dès lors, comment travailler sur le long terme ?

« Vous pouvez jeter par la fenêtre cette idée désormais », avance le coach des Pelicans. « Il y a trop de mouvements et trop sont inattendus. On ne peut pas prévoir plus d’un an à l’avance. Les contrats des joueurs ne veulent plus rien dire. Faisons des contrats de deux ans à tout le monde. Ça nous évitera beaucoup de maux de têtes. »

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