Kevin Porter Jr. veut faire payer les équipes qui ne l’ont pas drafté

En envoyant quatre seconds tours de Draft et 5 millions de dollars à Detroit, les Cavaliers ont clairement cassé leur tirelire pour récupérer Kevin Porter Jr. en 30e position de la dernière Draft.

Il faut maintenant se demander pourquoi absolument miser autant sur un joueur qui n’a pas montré l’étendu de son talent en université, à USC, et qui en plus s’est illustré, dans le mauvais sens, par son comportement – il ne serait pas passé pas loin de l’exclusion définitive…

« C’est un monstrueux talent qu’on suit de très près », rappelait Koby Altman, le GM, puisque Cleveland s’est penché sur lui dès avril 2018. « Il a simplement besoin d’une structure et de mentors. »

Le fort caractère du jeune joueur et les éventuelles casseroles qu’il traîne n’effrayent pas les Cavaliers.

« Je ne parlerais pas de casseroles », poursuit Koby Altman. « C’est une éducation un peu difficile. Il a connu plus de difficultés que les autres vu l’endroit d’où il vient. On pense avoir les bonnes personnes pour l’aider, pour le faire grandir, mûrir. Notamment des vétérans. »

Avec sa patte gauche, son step-back, son shoot de loin et ses mensurations (1m98, 96 kilos), il a du James Harden en lui, peut-être même en plus athlétique.

Il faut donc polir tout ça, lui apprendre les rudiments de la vie professionnelle (régime, sommeil, récupération…) mais Kevin Porter Jr. a déjà un moteur pour se motiver et une confiance inébranlable.

« Les équipes qui m’ont zappé, je veux leur prouver qu’elles avaient tort », annonce-t-il. « Je suis heureux où je suis, à Cleveland. Tout le personnel de la franchise prend soin de moi. Je veux effacer les doutes. J’étais dans le Top 5 des talents de la Draft. Je le sais. Je veux revenir à ce que j’aime faire : être un tueur et marquer des paniers. Je suis un scoreur. »