En seulement six saisons, les Grizzlies sont passés du statut de finaliste de conférence (en 2013) à celui de l’une des pires équipes de leur conférence. La seule nomination de Taylor Jenkins au poste de « head coach » suffira-t-elle à inverser cette tendance ? Pas sûr.
Le technicien de 34 ans le concède lui-même : « On sait qu’il y aura des hauts et des bas », annonce-t-il clairement.
La formulation suggère que, sauf surprise, la saison à venir s’annonce longue pour les Grizzlies, qui attendent encore de savoir si Mike Conley sera encore là pour épauler leur probable deuxième choix de draft, Ja Morant. « On réussira des choses et on fera des erreurs », poursuit le nouvel arrivant. « On veut être parfaits mais on sait que ça prendra du temps. Et c’est qui me rend enthousiaste avec cette opportunité. »
Les Grizzlies voient ainsi en Taylor Jenkins celui qui doit accompagner le processus de reconstruction de la franchise. « On a pris un engagement significatif avec lui, un engagement à long terme », décrit Zachary Z. Kleiman, vice-président des opérations basket, qui n’en dit pas davantage sur la nature ou la durée du contrat. « Nous sommes collectivement investis pour nous assurer d’atteindre l’objectif fixé et autour duquel nous construisons avec le temps. »
Outre Mike Conley, Memphis doit égaler composer avec le dossier Jonas Valanciunas. Ce dernier attendait de voir qui serait le nouveau coach avant d’activer ou non sa « player option ». Le pivot, avec qui le coach assure avoir des contacts sur WhatsApp, est désormais fixé.