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Preview NBA Finals 2019 : Toronto – Golden State

24 ans après la création de la franchise, les Raptors arrivent (enfin) en finale NBA pour y défier les incontournables Warriors, à la recherche d’un quatrième titre en cinq ans.

Pour la première fois, les Finals prennent la direction du Canada ! Les Raptors, qui viennent d’enchainer quatre victoires de suite pour éliminer Milwaukee, feront face à l’ogre Golden State, vainqueurs de ses six derniers matchs malgré les absences de Kevin Durant et de DeMarcus Cousins, pour enchainer une cinquième finale de suite.

Le double champion en titre, qu’on pensait vulnérable lors de la blessure de son deuxième MVP, a finalement éliminé Houston, avant de donner une leçon de réalisme à Portland lors d’une finale de conférence Ouest maitrisée, derrière le trio Stephen Curry – Draymond Green – Klay Thompson. Malgré trois déficits de 17, 18, et 17 lors des trois derniers matchs de cette série, les Warriors n’ont jamais semblé s’inquiéter et Steve Kerr en a même profité pour faire jouer 12 joueurs à chaque match ! Les Dubs arrivent donc en finale reposés mais toujours privés de Kevin Durant, pour au moins le premier match. Et peut-être bien plus…

Après quatre face-à-face avec les Cavs de LeBron James, la bande de Steve Kerr trouvera sur son chemin un nouvel adversaire. Pourtant menés 2-0 lors de la finale de la conférence Est, les Raptors ont réussi à inverser la vapeur en l’emportant au bout du suspense lors du Game 3, avant d’enchainer trois autres victoires derrière une défense hermétique. Si la franchise de l’Ontario atteint ce stade de la compétition pour la première fois de son existence, ses joueurs sont tout sauf des rookies. Emmenés par un Kawhi Leonard (MVP des Finals 2014) stratosphérique, ils comptent dans leur rang un autre champion NBA, Danny Green, un finaliste, Serge Ibaka, et deux vétérans, Marc Gasol et Kyle Lowry, habitués des joutes de postseason.

Si Golden State entame cette série dans la peau du favori, malgré l’absence de l’avantage du terrain pour la première fois de sa dynastie et l’incertitude autour du mollet douloureux de Kevin Durant, attention à ne pas sous estimer cette équipe de Toronto. Jetons donc un œil aux forces en présence.

MENEURS

Il y a un mois et demi, les débats autour de Stephen Curry faisaient rage. Le double MVP aurait ainsi eu fâcheuse tendance à « disparaitre » lors des playoffs ? Après un tour de force pour finir les Rockets et quatre matchs à plus de 35 points face aux Blazers, le meneur a pris un malin plaisir à faire taire ses détracteurs.

Depuis la blessure de Kevin Durant, le meneur est redevenu le pion central de l’attaque de Golden State. Que ce soit avec ou sans le ballon, sa seule présence a ouvert des boulevards pour ses coéquipiers et a réduit à néant les espoirs des fans adverses. Il lui faudra continuer sur cette voie face à une défense beaucoup plus solide pour mettre son équipe sur de bon rails et peut être aller chercher ce titre de MVP des Finals qui manque toujours à son palmarès.

Kyle Lowry en connait lui aussi un rayon en termes de critiques ! Fustigé pour son manque d’adresse en playoffs depuis son arrivée à Toronto, le meneur a redoré son blason cette année avec des performances solides. Avec une première option plus solide à ses côtés et l’émergence de Pascal Siakam, Kyle Lowry a trouvé un rôle qui lui va à merveille. Chef d’orchestre de l’attaque canadienne, il fait également tous un tas de petites choses essentielles au succès de son équipe. Passeur, rebondeur, défenseur, roublard quand il le faut, Kyle Lowry est l’âme des Raptors.

Aussi important soit-il, le produit de Villanova va avoir un sacré défi face à son homologue et, dans ce duel, la balance penche sans surprise du côté de Stephen Curry.

Avantage : Golden State

EXTERIEURS

À bien des égards, Klay Thompson et Danny Green ont un profil similaire. L’archétype du tireur d’élite, capable de se transformer en défenseur hors pair de l’autre côté du terrain. Malheureusement pour Toronto, Danny Green ne fait pas le poids face au « Splash Brother ». Son adresse de loin a dégringolé face aux Bucks, tout comme son temps de jeu. L’ancien Spur est toujours un bon défenseur, avec un rôle important dans cette finale, mais s’il ne règle pas la mire, les Raptors vont avoir du mal.

Klay Thompson sort lui d’une série où il a mis Damian Lillard sous l’éteignoir, tout en punissant le manque de taille de la défense de Portland en prenant tous les tirs qu’il voulait de l’autre côté. Toronto présente d’autres gabarits et Klay Thompson est un shooteur de série, pour le meilleur et pour le pire, mais son impact défensif sera toujours présent, et il peut prendre feu à tout moment. Il ne serait pas surprenant de le voir passer du temps sur Kawhi Leonard, au même titre qu’Andre Iguodala et Draymond Green.

Andre Iguodala, qui revient lui aussi de blessure, devrait retrouver sa place dans le cinq de départ et aura la lourde tâche de gêner autant que possible Kawhi Leonard. Le vétéran a fait un super boulot sur James Harden et sur le duo Lillard – McCollum et son expérience sera primordiale face à « The Klaw ».

Kawhi Leonard devrait lui commencer sur Andre Iguodala avec pour consigne d’ignorer son vis-à-vis à l’opposé pour venir aider ses partenaires. Face à Houston, Andre Iguodala a mis dedans. Face à Portland, beaucoup moins. Son rendement de loin sera important dans cette série. En attaque, Kawhi Leonard a été fantastique et beaucoup le considèrent comme le MVP de ces playoffs. Il a porté son équipe face à Philadelphie, alors que personne d’autre ne semblait capable de mettre un tir, et il a été capital face aux Bucks en canalisant Giannis Antetokounmpo et en étant systématiquement décisif en fin de match malgré une hanche douloureuse. Le calendrier des Finals devrait toutefois lui permettre de ne pas ménager ses efforts.

Si on en restait là, Toronto aurait l’avantage. On ne peut toutefois pas ignorer Kevin Durant. L’ailier de Golden State, qui a enfin revu le parquet lundi, pourrait faire son retour à Oakland pour les Games 3 et/ou 4. Si les Warriors sont capables de gagner sans lui, sa présence sur le terrain change tout pour Toronto. Kawhi Leonard devra alors s’en occuper, l’empêchant de venir aider comme il l’entend ou de gêner Stephen Curry si besoin.

Avantage : Toronto (avant le retour de Kevin Durant)

INTERIEURS

Pour reprendre les mots de Steve Kerr, Pascial Siakam ressemble à un jeune Draymond Green et le Camerounais, favori pour le titre de meilleure progression de la saison, a donc l’occasion de s’étalonner face à ce qui se fait de mieux dans son rôle.

Magistral depuis le début des playoffs, Draymond Green est irréprochable en défense. Il protège le cercle, défend poste bas, harcèle les extérieurs derrière la ligne à 3-points, et reste un maitre dans l’art de la rotation. Pour couronner le tout, il dépense la même énergie en attaque. Il pousse la balle dès que possible et dissèque la défense adverse par sa qualité de passe. Il joue actuellement à son meilleur niveau pour compenser l’absence de Kevin Durant. Seule ombre au tableau, sa faiblesse à 3-points.

Pascal Siakam, qui a beaucoup moins d’expérience, peut faire les mêmes choses, à un niveau inférieur. Les deux joueurs s’ignoreront derrière les 7m25 pour aller, eux aussi, aider dans la raquette. Celui qui réussira à faire payer la défense adverse, que ce soit par adresse ou via des écrans stratégiques, aura l’occasion de rapprocher son équipe un peu plus près du trophée Larry O’Brien.

Aux côtés des deux couteaux suisses, Marc Gasol débutera dans la raquette pour Toronto. Précieux face aux Bucks de part son intelligence, sa dureté, et sa vision du jeu, il sera surement ciblé par les écrans loin du ballon des Warriors et par leurs pick & rolls pour le forcer à défendre en mouvement et loin du cercle. Défensivement, l’Espagnol devrait avoir plus de mal que face à Milwaukee mais sera important si DeMarcus Cousins fait son retour.

Savoir qui sera titulaire au poste de pivot pour Golden State s’apparente à gagner le loto ! Depuis la blessure de DeMarcus Cousins lors du premier tour face aux Clippers, Steve Kerr a fait débuter Andrew Bogut, Jordan Bell, et Damian Jones, gardant Kevon Looney sur le banc.

L’entraineur devrait opter pour un schéma similaire pour garder sa rotation intacte. Des quatre autres pivots disponibles, Andrew Bogut, de part son expérience et son gabarit, semble le plus à même de faire face à Marc Gasol pour les premières minutes du premier et troisième quart temps. Réponse dans la nuit de jeudi.

Avantage : Toronto

LES BANCS

Les deux entraineurs ont utilisé leur banc de façon différente pendant ces playoffs. Dès la demi-finale de conférence, Nick Nurse a limité sa rotation à trois joueurs en sortie de banc. Serge Ibaka, Fred VanVleet, et Norman Powell. Malgré leurs difficultés face aux Sixers, il a continué à croire en son trio et ils ont chacun répondu présent pour envoyer les Bucks en vacances. Ils ont chacun un rôle à jouer dans cette finale. Face au mouvement et au « small ball » de Golden State, Serge Ibaka devrait voir son temps de jeu augmenter alors que le duo VanVleet – Powell devra rester agressif. VanVleet en particulier, qui est passé de rien à tout depuis la naissance de son fils, devrait redescendre sur terre mais même avec une adresse moyenne, il devra faire payer la défense de Golden State.

À noter que OG Anunoby, absent suite à l’opération de son appendicite, pourrait être disponible lors de la deuxième moitié de cette finale mais il serait surprenant de le voir avoir un impact.

Pour Steve Kerr, le luxe de pouvoir jouer tout son banc devrait toucher à sa fin. Kevon Looney, Shaun Livingston, Jordan Bell et Alfonzo McKinnie seront dans la rotation. Quinn Cook devrait également faire une apparition avant le retour de Kevin Durant. Avec un DeMarcus Cousins, même convalescent, et un Andre Iguodala de retour sur le banc en milieu de série, les Warriors auront toutefois une profondeur de banc non négligeable. Si le pivot devient une seconde option offensive aux côtés de Klay Thompson lors du début des deuxième et quatrième quart temps et parvient à limiter la casse en défense, Nick Nurse n’aura pas d’autre choix que de tirer sur ses titulaires.

Égalité

LES COACHES

Comme Steve Kerr en 2015, et Tyronn Lue en 2016, Nick Nurse veut ajouter son nom au palmarès des entraineurs qui ont remporté le titre lors de leur première année. S’il a su s’adapter lors des deux dernières séries pour faire la différence, il devra faire face dans cette finale à ce qui se fait de mieux, ou presque, en NBA. À l’instar de ses joueurs, Steve Kerr réalise un super boulot. Andrew Bogut a même lancé après la finale de conférence qu’il ne l’avait jamais vu à ce niveau. Ajoutez à cela cinq années d’expérience, et le voilà avec un clair avantage face à son homologue.

Avantage : Golden State

LA CLÉ DE LA SÉRIE

La défense de Toronto peut-elle amener le titre au Canada ? L’adage est connu, c’est la défense qui fait gagner des titres. À ce petit jeu, Toronto est bien loti. Avec Kawhi Leonard et Marc Gasol, les Raptors comptent en effet deux anciens meilleurs défenseurs de la ligue. Danny Green et Serge Ibaka comptent des sélections dans les All-Defensive Team, Kyle Lowry est un des meilleurs défenseurs à son poste et Pascal Siakam a toutes les qualités pour devenir l’un des meilleurs défenseurs de la ligue dans les années à venir.

Lors de la finale de conférence Est, les Bucks ont eu un mal fou à marquer sur attaque placée face à l’agressivité et aux longs segments de Toronto. Ces deux qualités sont également essentielles pour ralentir Golden State. Cleveland et Oklahoma City en 2016, et Houston l’année dernière, nous l’ont prouvé. En l’absence de Kevin Durant, Toronto pourra également switcher pour limiter l’impact du mouvement incessant des Warriors et les forcer à prendre des tirs difficiles.

Malgré leur collection de défenseurs intelligents, les Raptors auront besoin d’un temps d’adaptation pour s’habituer à l’attaque, unique en son genre, de Golden State. La bande de Stephen Curry met une pression folle sur la défense adverse et la moindre erreur se paie cash. Pour espérer gagner cette finale, Toronto devra frôler la perfection face à la meilleure attaque de l’histoire. Si ce défi s’annonce ardu, les Raptors ont toutes les armes pour le relever.

SAISON RÉGULIÈRE

29 novembre : Toronto – Golden State (131-128, après prolongation)
12 décembre : Golden State – Toronto (93-113)

VERDICT

Depuis plusieurs saisons, le premier adversaire des Warriors fut… eux-mêmes. Leur suffisance leur a en effet souvent joué des tours, comme lors de la déroute à domicile en décembre dernier face à Toronto. Les Raptors ne pourront cependant pas compter sur ça. Pas en finale, pas dans ces circonstances.

Sans Kevin Durant et sans l’avantage du terrain, les Dubs savent qu’ils devront jouer à leur meilleur niveau pour réaliser le triplé. Comme face à Houston l’année dernière, la bande de Steve Kerr se réjouit presque de débuter à Toronto. Ils se retrouvent dans une position inhabituelle, celle du chasseur. Ils vont débarquer au Canada en sachant qu’ils ont deux opportunités de prendre le contrôle de la série. Et quand vous savez que le trio Curry – Thompson – Green a remporté au moins un match à l’extérieur dans toutes les séries de playoffs qu’ils ont jouées ensemble, la pression est sur Toronto pour protéger la Scotiabank Arena lors des deux premiers matchs.

Si les Raptors arrivent à Oakland avec deux victoires, Kawhi Leonard et ses camarades ont une vraie chance de faire tomber la dynastie californienne. Sinon, ça sera sans doute très compliqué…

CALENDRIER

Game 1 : à Toronto, jeudi 30 mai (à 3h00, dans la nuit de jeudi à vendredi en France)
Game 2 : à Toronto, dimanche 2 juin (à 2h00, dans la nuit de dimanche à lundi en France)
Game 3 : à Golden State, mercredi 5 juin (à 3h00, dans la nuit de mercredi à jeudi en France)
Game 4 : à Golden State, vendredi 7 juin (à 3h00, dans la nuit de vendredi à samedi en France)
Game 5 : à Toronto, lundi 10 juin**
Game 6 : à Golden State, jeudi 13 juin**
Game 7 : à Toronto, dimanche 16 juin**

**si nécessaire


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