Au moment du buzzer, James Harden a quitté fissa le parquet de l’Oracle Arena en applaudissant. Plutôt que de féliciter les Warriors pour leur première victoire, on soupçonne le Barbu d’avoir voulu saluer ironiquement le corps arbitral. Car après la rencontre, il a en effet été beaucoup question de coups de sifflet, précisément de non-coups de sifflet, en faveur des Rockets.
Selon James Harden et son coach Mike D’Antoni, les officiels auraient d’ailleurs admis, à la mi-temps, avoir manqué quatre coups de sifflet pour la seule première période. Mais les arbitres ont surtout été sous les projecteurs dans le « money time ».
En particulier sur l’une des toutes dernières actions de la partie. Quand, à moins de 10 secondes du terme, James Harden tentait d’arracher une faute à Draymond Green à 3-points, dans l’optique d’égaliser au score. Un coup de sifflet qui n’est pas venu, au grand dam de Chris Paul qui s’est emporté auprès de l’arbitre sur le moment. Au point de récolter une faute technique, la deuxième de la partie, synonyme d’expulsion du match.
« Passer d’une action à 3+1 à une faute technique, c’est dur », confie CP3, coupable d’être rentré physiquement en contact avec l’arbitre. « Mais je dois être plus intelligent parce que cela n’a fait qu’affecter notre équipe. »
« Que le match soit sifflé comme il devrait l’être et c’est tout »
Malgré de fréquents passages sur la ligne durant la soirée (14/14 dont 3 seulement après une tentative à 3-points), James Harden ne décolère pas après le match : « On veut une chance équitable. Que le match soit sifflé comme il devrait l’être et c’est tout. Je ferai avec le résultat. » Et le barbu de faire référence à la finale de conférence 2017 et la fameuse faute de Zaza Pachulia sur Kawhi Leonard. « On sait tous ce qui lui est arrivé. Ça peut changer la série toute entière. »
« Je vais essayer d’être sympa parce que je ne veux vraiment pas faire dans la charité avec eux », poursuit son coach. « La réponse est venue lorsqu’ils sont venus à la mi-temps pour dire qu’ils en avaient raté. C’est ce qu’ils m’ont dit, quatre coups de sifflet. Soit 12 lancers-fracs (au grand maximum). » Soit autant de points éventuels pour peser dans cette rencontre serrée.
« Tout ce que je peux dire, c’est que nous avons obtenu ces coups de sifflet durant toute l’année », note Eric Gordon. « Il ne devrait pas y avoir de différence. » Cette dimension a toute son importance par rapport à l’écart final, minime. Pourtant, dans les faits, Houston a tout de même tiré un peu plus de lancers (24/29) que les Warriors dans la soirée (21/27).
Twitter s’emballe sur la question
Sur la fameuse action impliquant Draymond Green, l’intéressé assure qu’il ne s’agissait que de « contester le tir », et rien d’autre. Mais visiblement, les Rockets n’étaient pas les seuls à penser qu’il y avait un contact en faveur de James Harden.
Sur Twitter, certains joueurs s’en sont donnés à cœur joie pour critiquer les officiels, Jared Dudley en tête, qui aime décidément l’ouvrir durant ces playoffs. Les joueurs du Jazz, éliminés par Houston, n’ont pas manqué de réagir non plus…
Quant à Kendrick Perkins, il a peut-être la meilleure formule. Et si les Rockets en avaient oublié de jouer à force de chercher des fautes ?
My guys were not allowed to contest shots like that last week…or maybe i’m crazy and it’s just camera angles 🤔 https://t.co/RvqYdCWzuC
— Rudy Gobert (@rudygobert27) April 28, 2019
Damn you could’ve just give me the 25,000 😂😂😂😂
— Donovan Mitchell (@spidadmitchell) April 28, 2019
2 minute report is going to be very interesting tomorrow. Will tell you so much about the management of the nba officiating group
— Mark Cuban (@mcuban) April 28, 2019
Everybody was so busy worried about getting fouls called, forgot about trying to win the game!!!
— Kendrick Perkins (@KendrickPerkins) April 28, 2019