En terminant avec le pire bilan de l’histoire de la franchise (17-65), à égalité avec la saison 2014-2015, les Knicks continuent d’être coincés dans les bas-fonds de la ligue.
Certes, Kristaps Porzingis était blessé et a été transféré, mais David Fizdale n’a pas fait de miracle pour sa première saison sur le banc de New York. Mais ce n’est pas un problème car ce n’est pas ce qui lui était demandé.
« On est très satisfait de sa première saison », déclare Steve Mills, le président de la franchise. « Une grande partie de son recrutement était basée sur l’idée de développer les joueurs, de s’assurer qu’ils s’améliorent et de construire une identité de travail. Il a été très bon dans ce domaine. »
L’ancien coach des Grizzlies avait déjà exprimé cette logique en cours de saison : commencer par perdre pour ensuite gagner. Il faut donc, en quelque sorte, oublier la simple lecture mathématique des résultats.
« Le plus dur pour les coachs, quand ils vivent une saison négative, c’est de laisser le bilan dicter une conduite aux dirigeants », poursuit le président. « Il affiche 17 victoires et 65 défaites, c’est inscrit pour le restant de sa carrière, il ne peut pas s’en défaire. Donc le soutenir est un signe important de notre part pour lui. »
Alors que les Knicks vont vivre un été capital pour leur avenir, entre la Draft et les free agents, une saison à 17 victoires n’est-elle pas un frein pour le recrutement ? « Beaucoup de joueurs sont intéressés par New York », estime Steve Mills. « Ils aiment Fizdale. Ils aiment les changements effectués dans cette franchise. On l’entend des agents et des joueurs interviewés. »
Sans doute que la Draft et la possible arrivée d’un Zion Williamson aura aussi un rôle très important sur les free agents.