Si Jim Boylen est impatient de commencer la saison prochaine, c’est parce que son effectif, au complet, est séduisant. Sauf qu’en ce moment, le coach des Bulls ne peut pas compter sur Kris Dunn, Zach LaVine, Otto Porter Jr., Lauri Markkanen, Wendell Carter Jr., Chandler Hutchison et Denzel Valentine.
Il compose donc avec un groupe notamment formé de joueurs de G-League, surtout la belle surprise Walt Lemon Jr. Une surprise confirmée contre les Wizards où le meneur a inscrit 24 points à 11/16 au shoot et un 2/2 aux lancers-francs très précieux dans le money-time.
« On a dessiné un système pour lui », confirme Jim Boylen, en évoquant le réussi à 30 secondes de la fin. « Un double écran au milieu pour lui permettre d’attaquer. Il a été très bon. Je veux voir ce qu’il peut faire, comment il peut gérer cet instant, supporter la pression. Il était concentré, a fait ce qu’il était censé faire et bien exécuté les systèmes. Il est là pour ça. »
Avec sa puissance, sa vitesse et ses pénétrations tranchantes, Walt Lemon Jr. ressemble à un jeune Derrick Rose. Avec eux différences de taille tout de même : il est gaucher et la courbe de son shoot est très affirmée. Et même s’il est loin du niveau de l’ancien MVP, et qu’il n’a que huit matchs NBA dans les jambes, mais c’est prometteur.
« Je dois m’adapter à ce niveau », explique-t-il. « Les grands sont plus longs et athlétiques, leur timing est meilleur. Même si je n’ai que quelques matchs, je regarde beaucoup de vidéos pour apprendre de mes erreurs. »
Ce dernier symbolise les efforts réalisés par des Shaquille Harrison ou JaKarr Sampson (15 et 18 points contre Washington) et par cette équipe de Chicago, moins talentueuse que la concurrence mais très batailleuse.
« Ce qui est incroyable, c’est qu’ils jouent dur », poursuit le coach des Bulls. « Quand on joue dur, qu’on attaque, qu’on va au contact, de bonnes choses se produisent. JaKarr est partout, il pénètre, il est au rebond, il se bat. C’est un gros moteur. »