Damian Lillard et les Blazers veulent effacer la tache des derniers playoffs

Finir troisièmes de la conférence Ouest pour se faire « sweeper » au premier tour reste en travers de la gorge de Damian Lillard et des Blazers. Après la catastrophe des derniers playoffs, face aux Pelicans, Portland aurait pu sombrer. Mais l’équipe a repris sa marche en avant, et pointe toujours dans le quatuor de tête de sa conférence.

« Je crois toujours en notre groupe », explique le meneur à Sports Illustrated. « L’an passé, on jouait bien, on gagnait beaucoup de matchs, et puis on s’est écroulé en playoffs. Mais je suis très content de la façon dont nous avons répondu. Je pense qu’à long terme, ça va finir par payer. »

Les Pelicans avaient ainsi fait dérailler les Blazers en isolant Damian Lillard. La franchise a donc cherché des shooteurs (Seth Curry…) et des joueurs capables de marquer sans dépendre des autres (Rodney Hood, Enes Kanter…).

« Nous avons ajouté des pièces qui complètent ce qu’on fait », assure ainsi Damian Lillard. « Nous sommes globalement la même équipe, mais nous avons fait quelques retouches qui nous rendent meilleurs. Il faut faire les choses collectivement. Moi et CJ (McCollum), nous devons faire notre boulot. Nurk (Jusuf Nurkic) aussi. Mais quand l’effort est commun, que tout le monde fait son travail, c’est là qu’on est au top. Et c’est ce qu’il se passe actuellement. »

Portland reste en effet sur cinq victoires et avant d’affronter les Raptors ce soir, les Blazers ont battu Golden State à domicile, puis notamment Philadelphie et Boston en plein « road trip » à l’Est.

D’après Damian Lillard, l’équipe joue avec « plus d’urgence » car elle « veut une autre chance et l’opportunité de se racheter » en playoffs. Ce sentiment de revanche soude le collectif, bien aidé par les additions récentes, et notamment un Enes Kanter qui supplée pour l’instant parfaitement Jusuf Nurkic dans le travail poste bas, pour pilonner les adversaires.

« On bat les équipes de la bonne façon », conclut Evan Turner. « C’est difficile à expliquer mais on ne fait pas les mêmes erreurs que dans le passé. L’an passé, on avait du mal à finir nos matchs. Cette saison, on gagne quasiment tout le temps quand on mène dans le quatrième quart-temps. Ça et la densité de notre groupe pour finir les matchs, ça fait la différence. »

En espérant que ça fonctionne cette fois lors des joutes de fin de saison.