Les Nets enfoncent des Spurs à côté de leur basket

Battus facilement par les Knicks la veille, les Spurs doivent se rattraper face au Nets pour la dernière étape de leur « rodéo trip ». Mais le collectif des hommes de Kenny Atkinson est bien huilé, chaque joueur cherche la bonne passe, le bon déplacement afin d’aider son coéquipier à scorer. Joe Harris se retrouve en bout de chaîne et le dernier vainqueur du concours à 3-points brille (17-10).

Greg Popovich tente d’apporter un peu de sang neuf à son équipe en effectuant quelques rotations, mais malgré les exploits poste bas de LaMarcus Aldridge ou le panier primé de DeMar DeRozan, les Spurs ne peuvent toujours pas lutter. Rodions Kurucs score à 3-points, imité par DeMarre Carroll en transition quelques minutes plus tard, puis le Letton intercepte un ballon et part dunker seul en contre-attaque. Brooklyn mène assez facilement après 12 minutes de jeu (28-20).

Le show Caris LeVert

DeRozan donne tout pour ramener son équipe dans ce match et le meilleur joueur des Spurs redonne du jus à ses coéquipiers. Sous les panneaux, Aldridge assume son rôle de All-Star et commence à peser sur le poste bas. Hook avec la faute, tir à mi-distance ou fadeaway, Aldridge pose de gros problèmes à Ed Davis et ramène, pratiquement seul, San Antonio dans ce match (37-34).

Mais Brooklyn ne s’affole pas devant le talent de l’ancien joueur de Portland et reprend le contrôle de la rencontre avant la mi-temps grâce à un fabuleux Caris LeVert. En forme après sa grave blessure, l’arrière-ailier des Nets score les douze derniers points de son équipe ! Trop fort pour la défense des Spurs, LeVert enflamme le Barclays Center : drive avec ou sans la faute, efficacité sur transition, tir à 3-points, il fait la totale à la défense des Spurs. Même si Aldridge le contre sur la dernière action de la mi-temps, les Nets ont fait le break (52-38).

Comme face aux Knicks, les Spurs s’écroulent…

Seuls DeRozan et Aldridge sont capables de marquer pour San Antonio. Les deux hommes tiennent à bout de bras leur équipe, alors qu’en face le danger vient de partout. D’Angelo Russell attaque sans cesse les intervalles et distribue les caviars sur les ailes à Harris et Graham qui scorent à 3-points. En back-to-back, San Antonio semble marquer le pas physiquement alors que Brooklyn ne cesse de les agresser. Chaque tir ouvert doit être pris et quand ça tombe dedans comme ce soir, ça fait mal. Russell par deux fois, Graham ou LeVert font exploser la défense texane (72-51).

L’écart dépasse maintenant de 20 points et la fatigue se fait clairement ressentir côté Spurs. Aldridge n’arrive plus à scorer poste bas, et les extérieurs ont peu d’espace pour attaquer le cercle. Seul Rudy Gay tente des choses, mais Brooklyn est tout simplement trop fort et se dirige tout droit vers un nouveau succès (81-59).

Aldridge surnage

Personne ne pourra dire que Aldridge n’a pas tout donné ce soir. Le pivot de San Antonio essaie encore et encore de ramener son équipe dans ce match, mais seul face à la force collective des Nets, c’est mission impossible. Shabazz Napier puis Russell scorent à nouveau à 3-points (91-68).
Alors que l’on pensait que les Spurs n’étaient plus en mesure de faire douter leurs adversaires, ils vont infliger un 13-2 à des Nets trop en dilettante depuis quelques minutes. DeRozan est l’artisan principal de ce dernier coup de collier (93-81).

Mais Caris LeVert à 3-points puis Allen mettent fin aux espoirs adversaires. Coach Pop’ l’a compris, ce séjour à New York se terminera par une nouvelle défaite et il ouvre son banc. A l’arrivée, Brooklyn s’impose assez facilement (101-85) et consolide sa 6e place. Pour les Spurs, désormais 8e, la dégringolade continue et la menace Kings se précise.

https://www.youtube.com/watch?v=J4naCJ_2OFM