Pourtant à domicile, les Pacers se retrouvent en grosse difficulté dès le début de la rencontre, agressé par Anthony Davis, intenable dans la raquette. À ses côtés, les « role players » se mettent aussi en valeur, à l’image de Kenrich Williams particulièrement adroit à 3-points. En face, les plus actifs sont Thaddeus Young et Tyreke Evans mais la circulation de balle est inexistante et comme l’intensité défensive n’est pas au programme, les locaux concèdent déjà onze points après ce premier quart-temps, 35-24.
Malgré l’adresse exceptionnelle de Julius Randle à 3-points, responsable d’une avance de 17 points après seulement deux minutes dans ce second quart-temps, la traction arrière d’Indiana, et plus particulièrement Cory Joseph, contient l’incendie et permet de rester dans le match. Pour autant, New Orleans continue de dominer sans être particulièrement inquiété, notamment grâce à l’implication du banc comme Cheick Diallo et à la pause, les visiteurs mènent toujours de treize longueurs malgré le nouveau tir primé de Wes Matthews (71-58).
Les Pelicans pris à la gorge sans résistance
Complètement remontés après la mi-temps, les Pacers se retrouvent dans le secteur le plus important lorsqu’on concède un tel écart : la défense. Toujours en jeu, Anthony Davis se démène dans la raquette mais la réussite n’est plus là, au contraire d’Indiana qui retrouve du rythme en transition dans le sillage d’un Wesley Matthews galvanisé. L’arrière ne rate plus rien, ce qui n’est pas le cas de la Nouvelle-Orléans, et après six minutes de jeu, Indiana prend la tête.
Face à la menace, les Pelicans se reprennent, un temps, mais la dynamique a changé et les Pacers ont retrouvé confiance : tour à tour, Doug McDermott, Domantas Sabonis et Tyreke Evans frappent et donnent une possession d’avance avant le début du 4e quart-temps (97-94).
Les Pelicans ont pris un coup au moral et Indiana ne lâche plus rien : défensivement, les hommes d’Alvin Gentry suffoquent, et de l’autre côté ils subissent les assauts d’un Bojan Bogdanovic complètement retrouvé. Si Indiana a retrouvé son identité, les Pelicans ont aussi cédé très rapidement. Rarement une telle avance fut lâchée avec une telle facilité. Pour tout dire, les dernières minutes de ce quatrième quart-temps se résument à du garbage time, pas mal pour une équipe menée de près de 20 points.
https://www.youtube.com/watch?v=zxCodR0UT34