Preview Slam Dunk Contest : à la rencontre des quatre participants

L’habitué : Dennis Smith Jr.

De retour après son élimination au premier tour la saison dernière, le nouveau Knick sait à quoi s’attendre et juge que sa petite taille peut jouer en sa faveur face à des adversaires à qui il rend de cinq à vingt centimètres.

« Je suis le plus petit du concours et de loin donc ça peut peut être me donner un mince avantage, » confirme-t-il. « Et puis je suis un vétéran. Les autres gars, ce sont leur première participation. Je sais comment gérer les longs temps morts et je sais comment les juges aborde la compétition.

Dennis Smith Jr. peut également compter sur le rappeur J Cole, ami de longue date, et sur Baron Davis pour l’aider à faire ses derniers réglages.

« J’ai bossé sur pas mal de dunks et hier lors de la répétition, j’ai essayé deux nouvelles choses sur les conseils de Cole et puis Baron (Davis) m’a aidé à conceptualiser deux de mes dunks, » évoque-t-il. « Je pense que ça va être un super show pour les fans. »

Le meneur a également confié qu’il avait demandé à ses proches de filmer certains de ses dunks pour pouvoir avoir une meilleure idée du rendu. En résumé, Dennis Smith Jr. est prêt !

Le régional de l’étape : Miles Bridges

Le rookie des Hornets est rapidement devenu un habitué des Top 10 lors de sa première année. Il a également la chance de jouer à domicile et pourra compter sur la foule du Spectrum Center pour puiser encore plus d’énergie.

Si l’ailier n’a pas autant travaillé ses dunks que Dennis Smith Jr., il ne sait pas de souci pour l’issue du concours.

« J’ai vraiment commencé à m’y mettre la semaine dernière, » avoue-t-il. « C’est dur de trouver du temps pendant la saison NBA mais je suis plutôt à l’aise avec ce que j’ai fait à l’entrainement. »

Arborant une confiance débordant presque sur de l’insolence, Miles Bridges en rajoute même une couche. « J’ai beaucoup de choses prévues pour ce concours, beaucoup de créativité… J’ai hâte. » Nous aussi !

Le big man : John Collins

Depuis sa saison rookie, le joueur des Hawks nous gratifie de dunks plus impressionnants les uns que les autres. Et si jamais vous doutiez encore de son potentiel, l’intérieur s’est servi du Rising Stars Challenge pour montrer à tout le monde qu’il avait vraiment de la dynamite dans les jambes. En dégageant une vraie impression de puissance lorsqu’il dunke.

À l’instar de Dennis Smith Jr, il est venu à Charlotte avec une panoplie de combinaisons.

« J’ai trois ou quatre dunks que je suis certain de pouoir passer sans problème du premier coup et que j’ai répété, » nous confie-t-il. « J’en ai deux autres que j’ai moins travaillé mais au total j’ai cinq ou six dunks dans mon arsenal. »

En termes de stratégie, le produit de Wake Forest veut démarrer fort et marquer les esprits dès son premier dunk, plutôt que monter en régime sur ses deux dunks du premier tour.

« Vous vous devez de commencer avec de l’énergie, avec quelque chose de différent, » décrit-il. « Je ne sais pas si ce sera mon meilleur dunk de la soirée mais je peux vous assurer que ce sera puissant ! »

Avec Vince Carter et Dominique Wilkins, deux légendes du dunks, derrière lui, John Collins pourrait essayer de mettre la main sur le concours d’entrée de jeu.

L’outsider : Hamidou Diallo

Dernier participant en lice, l’arrière du Thunder est le moins connu de ce quatuor. Si la seule chose dont vous vous souvenez le concernant cette saison est son apparition dans Shaqtin’ a Fool avec un moulin à vent complètement foiré, sachez qu’il a tenu la dragée haute à un certain Zion Williamson lors d’un concours de dunk de lycéens en 2016…

Le natif de New York ne recule toutefois pas devant ce statut d’outsider. Au contraire, l’effet de surprise pourrait lui permettre de récolter quelques points supplémentaires.

« C’est toujours bien d’être l’outsider, » nous dit-il avec un sourire qui en dit long. « Si les gens ne vous connaissent pas, ils vous sous-estiment et j’adore leur prouver qu’ils ont tort ! »

À l’inverse de John Collins, Hamidou Diallo n’a pas prévu grand-chose pour cette nuit. Il préfère la jouer au feeling.

« Je veux rentrer sur le terrain et ressentir ce que je dois faire plutôt que de me confiner dans une stratégie pré-établie, » explique-t-il. « J’ai forcément des dunks en tête mais je veux garder la liberté de pouvoir changer selon ce que les autres font mais ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai plus d’un tour dans mon sac. »

Propos recueillis à Charlotte.